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CA14 Clé 14 – Revenir dans l’unité avec votre source de joie

Mon cœur bien-aimé, nous arrivons maintenant à un stade crucial dans le déploiement de cette série d’enseignements de mon cœur au vôtre. Ce stade est crucial car, à moins que vous n’assimiliez et n’acceptiez pleinement ce que je m’apprête à vous transmettre, mes tentatives pour vous aider à accepter la vie abondante auront échoué. Au lieu de me suivre dans une vie d’abondance, vous suivrez – ou continuerez à suivre – les faux gourous dans une vie de manque et de lutte.

Votre Soi conscient a décidé d’expérimenter la conscience de la dualité et, progressivement, il est devenu de plus en plus enveloppé dans cet état d’esprit dualiste jusqu’à ce qu’il perde la connexion consciente avec votre Présence JE SUIS, jusqu’à ce que vous tombiez dans un état de conscience inférieur. À partir du moment où vous avez perdu le fil du contact, votre moi mortel est né ! Ce moi mortel forme l’ennemi intérieur qui travaille conjointement avec l’ennemi extérieur, à savoir les forces de l’antéchrist qui vous gardent indéfiniment piégé dans la conscience de la dualité. Ces dernières le feront de toutes les manières possibles, et j’ai décrit certaines des stratégies utilisées par ces forces pour vous garder piégé. Je vais maintenant vous parler de la seule stratégie sous-jacente, la stratégie maîtresse, utilisée par les forces de la dualité pour vous garder piégé dans cette boîte mentale. Afin de comprendre cette stratégie et comment elle est utilisée contre vous, vous devez comprendre la caractéristique centrale de votre moi mortel.

Le Soi conscient est le siège de votre libre arbitre et c’est lui qui prend les décisions. Le Soi conscient a la capacité de prendre des décisions qui sont en harmonie avec les lois et la volonté de Dieu ou des décisions qui ne sont pas alignées avec sa volonté et ses lois. Tout dans votre vie tourne autour du Soi conscient et des décisions que vous prenez. Le Soi conscient est, à tout moment, ce qu’il se voit être. Le Soi conscient prend des décisions en fonction de son sentiment d’identité, de sa compréhension et de son système de croyance. Le Soi conscient a été créé comme une extension de la pure conscience de Dieu. Il a un désir inné de faire partie du Fleuve de Vie, de couler avec le Tout de la création de Dieu et de devenir plus. Le Soi conscient veut toujours faire ce qui est juste. Lorsque le Soi conscient comprend à la fois sa propre identité et sa connexion avec le Tout de Dieu, il essaie toujours de choisir l’option qui est en alignement avec son but d’être et qui améliorera sa propre vie et toute la création de Dieu.

Le Soi conscient choisit toujours l’option qu’il considère comme étant la meilleure pour lui-même et pour l’ensemble. Le problème est que, si le Soi conscient commence à s’identifier avec l’esprit de la dualité, il ne peut pas se rendre compte de ce qui est finalement mieux pour lui et mieux pour le Tout. Au lieu de cela, les seules options qu’il peut voir sont des options basées sur la conscience de la dualité. Quelle que soit l’option choisie par le Soi conscient, il s’enveloppe davantage dans la conscience de la dualité. Une fois qu’il a passé le stade critique de perdre le fil du contact avec la Présence JE SUIS, il ne peut envisager aucune issue à ce qui semble maintenant être un labyrinthe où chaque choix mène à une impasse. Imaginez l’un des labyrinthes, constitué de hautes haies, que l’on trouve dans de nombreux endroits du monde.

Imaginez que vous vous tenez sur une plate-forme au-dessus d’un tel labyrinthe. Vous voyez d’en haut le labyrinthe ainsi que les gens qui essaient de trouver leur chemin pour s’en sortir. Lorsque vous regardez le labyrinthe d’en haut, il est facile pour vous de voir quels chemins mènent à des impasses et quels chemins conduisent hors du labyrinthe. Imaginez maintenant que vous changez de perspective et que vous vous retrouvez dans le labyrinthe. Tout ce que vous voyez, ce sont des murs végétaux qui vous entourent. Du coup, il devient impossible de savoir quel chemin mène à une impasse ou à la sortie. C’est littéralement la différence entre avoir une certaine dose de conscience du Christ, une certaine connexion à votre Présence JE SUIS, et être complètement piégé dans la conscience de dualité.

Le moi mortel et le prince de ce monde savent que le Soi conscient n’est pas stupide et qu’il veut faire ce qui est juste. Comment peuvent-ils vous amener à faire quelque chose qui provient de la conscience de la dualité et qui pourrait vous blesser ? Ils ne peuvent le faire qu’en confondant le Soi conscient avec un système de croyance relatif et dualiste qui voile la réalité de certains actes qui peuvent vous blesser. Dans la conscience de la dualité, tout est relatif et votre moi mortel peut toujours justifier ce qu’il veut faire. Lorsque vous regardez la vie à travers ce filtre de dualité, vous ne pouvez pas voir que tout ce que vous faites – même ce qui semble être bon – ne fait que vous piéger plus fermement dans la conscience de l’antéchrist.

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Lorsque le Soi conscient a désiré expérimenter la conscience de la dualité, il a pris une décision. Assurément, il a été tenté par l’existence de cette conscience de la dualité. Le Soi conscient n’avait pas encore créé le moi mortel dans sa sphère du soi, mais il s’était ouvert à la tentation de l’ennemi extérieur, la conscience serpentine. C’est une décision que le Soi conscient a prise parce qu’il en était venu à douter de son enseignant spirituel et de la validité de ses instructions. Il en était venu à se demander ce qui arriverait si, au lieu de suivre les instructions de son enseignant spirituel, il décidait de sortir du cadre sécuritaire de ses instructions. Pourquoi le Soi conscient a-t-il fait ce choix ? Il l’a fait principalement en raison d’une combinaison de son désir d’être plus et de son manque d’expérience, surtout du manque d’expérience qu’il avait de la conscience de la dualité. Le Soi conscient a commencé à se demander : « Pourrait-il y avoir plus à vivre en sortant du cadre de la loi de Dieu et des instructions de l’enseignant ? À quoi cela ressemblerait-il et que se passerait-il si j’expérimentais la conscience de la dualité ? Est-ce que je deviendrais plus ? Est-ce que je m’enrichirais d’expériences que je n’aurai pas en suivant strictement les consignes de l’enseignant ? »

En expérimentant la conscience de dualité, le Soi conscient a eu des expériences qui étaient au-delà de ce qu’il aurait pu avoir en restant dans l’unité. D’un certain point de vue, on pourrait dire qu’il y avait plus – c’est-à-dire quelque chose de différent – à expérimenter en dehors de l’unité qu’il n’y en avait à l’intérieur de l’unité. Le problème est qu’en expérimentant la conscience de la dualité, le Soi conscient n’est pas devenu plus qu’il n’était avant de participer à cet état d’esprit. Au contraire, le Soi conscient est devenu moins que ce qu’il avait été créé pour être, moins qu’il ne l’était avant d’expérimenter la dualité. Au lieu de s’identifier comme un être spirituel immortel avec un potentiel créateur illimité, le Soi conscient a maintenant commencé à s’identifier comme un être limité qui est piégé par ses choix et donc enfermé dans de nombreuses limitations.

Plus vous descendez dans la conscience de la dualité, plus vous acceptez les limitations comme étant réelles et inévitables. Vous êtes devenu de plus en plus enveloppé de limitations, de manques et de souffrances, vous êtes devenu moins que l’être immortel libre en Dieu pour lequel vous avez été créé. Cela pourrait donner un nouveau sens au vieil adage selon lequel le moins est plus. Car vraiment, si vous cherchez plus en sortant de l’unité avec Dieu, en limitant votre potentiel créateur, vous vous retrouverez avec moins.

Dieu vous a donné le libre arbitre. Vous pouvez très bien éviter personnellement d’expérimenter la conscience de la dualité. Mais il est pratiquement inévitable qu’au moins certains cocréateurs choisissent d’expérimenter cet état de conscience. Votre courant de vie n’a pas été créé avec une pleine conscience de Dieu, et donc vous n’aviez pas la connaissance absolue de ce qui pourrait se passer si vous expérimentiez la conscience de la dualité. Vous n’aviez pas non plus d’expérience antérieure avec laquelle comparer. Tout ce que vous pouviez faire était de suivre les instructions de l’enseignant, mais cet enseignant était en dehors de vous-même. La question devenait : « Pouvez-vous suivre les instructions d’un enseignant extérieur et intérioriser ses instructions jusqu’à ce qu’elles fassent vraiment partie de vous et que vous compreniez pourquoi elles vous ont été données ? Ou avez-vous besoin d’avoir l’expérience de ce que c’est que d’aller à l’encontre des instructions de l’enseignant pour découvrir ensuite ce qui va se passer ? Pouvez-vous prendre des décisions par essais et erreurs et arriver à comprendre le bien fondé des instructions de l’enseignant ? »

Il y a deux façons de grandir. La première voie consiste à suivre un véritable enseignant spirituel jusqu’à ce que vous ayez pleinement absorbé ses instructions, jusqu’à ce que vous fassiez pleinement un avec lui pour savoir pourquoi il vous a donné ses instructions. Vous ne voyez plus l’enseignant comme un être extérieur et vous n’appréhendez plus ses instructions comme venant d’une source extérieure à vous. Vous avez élargi votre sens du soi pour intégrer l’enseignant. Sur votre chemin pour devenir un avec le Tout de Dieu, vous devez d’abord faire un avec l’enseignant. Vous le considérez comme faisant partie de votre être supérieur et vous acceptez ses instructions comme venant de votre propre soi supérieur.

Le vrai chemin vers le salut est le chemin qui consiste à augmenter votre sentiment d’unité avec Dieu jusqu’à ce que vous atteigniez la pleine conscience de Dieu et l’unité complète avec le Tout de votre Créateur. En tant que tremplin vers cette unité avec le Tout de Dieu, le Créateur a tracé un chemin que vous devez suivre. Ce chemin est de vous donner un enseignant extérieur qui est plus expérimenté que vous. Si vous suivez les instructions de cet enseignant et les pratiquez dans un esprit d’unité, vous finirez par atteindre un état d’unité avec l’enseignant. C’est un tremplin vers l’atteinte de l’unité avec votre Créateur. Lorsque votre courant de vie s’aventure pour la première fois dans l’univers matériel, un certain oubli se produit et vous perdez le sentiment direct que vous ne faites qu’un avec votre Créateur, que vous êtes une extension de votre Créateur.

Vous savez que vous avez une Présence JE SUIS, qui est un Être spirituel qui réside dans un royaume supérieur, mais vous ne comprenez pas pleinement que votre Présence JE SUIS est une extension de votre Créateur. Pour vous aider à grandir dans cette compréhension, votre Créateur vous donne un enseignant spirituel qui existe au niveau de vibration auquel votre Soi conscient est descendu. Vous pouvez alors comprendre l’enseignant extérieur avec votre niveau de conscience du moment, et donc vous pouvez accepter ses instructions. C’était en effet le cas dans le jardin d’Éden, qui est un symbole de l’état de conscience qu’un courant de vie avait lorsqu’il est descendu pour la première fois dans les énergies plus denses de l’univers matériel.

Contrairement à ce que certaines personnes pensent ou à ce que certaines religions enseignent, vous n’avez pas simplement été envoyé dans ce monde sans recours ni lien avec le royaume spirituel. On vous a donné un environnement protégé dans lequel vous aviez un enseignant aimant qui pouvait vous donner des instructions. Le potentiel le plus élevé de cet environnement n’était pas de suivre simplement les instructions de l’enseignant, mais de vous rendre compte de la portée des instructions extérieures ainsi que d’atteindre un sentiment d’unité avec l’enseignant. Ainsi, vous pouviez atteindre le même niveau de conscience spirituelle et d’accomplissement que celui de l’enseignant. Cela vous amènerait plus profondément dans l’unité avec Dieu au point de ne plus pouvoir perdre ce sentiment d’unité, étant maintenant identifié de façon permanente avec votre Présence JE SUIS. Vous aurez alors pleinement intériorisé le fait d’être une extension de Dieu et accepté que votre Soi conscient puisse s’identifier comme un avec le Tout de votre Créateur et même comme un avec la totalité de l’Être pur de Dieu.

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De nombreux courants de vie ont en effet suivi la voie pour atteindre l’unité avec l’enseignant extérieur et atteindre ainsi l’unité avec la plus grande partie de leur propre être. Nous pourrions appeler cela le chemin de la vie abondante, car, tant que vous maintenez la connexion avec le royaume spirituel, vous aurez un sentiment d’abondance dans votre vie. Certains courants de vie ont choisi de ne pas tenir compte de l’opportunité d’atteindre l’unité avec l’enseignant extérieur comme un tremplin pour atteindre l’unité avec le Dieu intérieur. Au lieu de cela, ils ont suivi un autre enseignant extérieur, le faux enseignant qui représente la séparation d’avec Dieu, par opposition à l’unité avec Dieu. Mais le faux enseignant veut l’obéissance aveugle plutôt que l’unité, ce qui peut être plus facile à proposer pour un courant de vie qui s’est retrouvé piégé dans l’état où il ne veut pas prendre de décisions – c’est simplement le chemin de la moindre résistance.

Mon cœur bien-aimé, c’est la deuxième voie vers la croissance, mais malheureusement c’est une voie semée d’embûches. Le principal risque est qu’un courant de vie puisse être piégé dans la conscience de la dualité et y rester pendant une période de temps indéterminé. Théoriquement, vous pouvez grandir en suivant la première ou la deuxième voie. Si un courant de vie va à l’encontre des instructions de l’enseignant spirituel, il commencera à vivre une vie de lutte et de manque d’abondance. Le courant de vie peut, par expérience directe, apprendre que rester dans le cercle de l’unité est dans son propre intérêt. Le courant de vie a maintenant une expérience pratique sur laquelle fonder sa compréhension. Le risque est que le courant de vie s’identifie tellement à la conscience de la dualité qu’il oublie l’enseignant spirituel, qu’il oublie qu’il existe une alternative à la lutte dualiste. Il peut rester dans cet état d’oubli indéfiniment ou, du moins, jusqu’à ce que le temps qui lui est imparti soit écoulé et qu’il doive perdre son sentiment mortel d’identité. Faire le choix d’expérimenter la conscience de la dualité est toujours une façon risquée d’apprendre. C’est vraiment l’école des coups durs.

Votre propre courant de vie pouvait tout à fait ne pas faire ce choix, mais il était inévitable que certains cocréateurs fassent ce choix. Ils voulaient voir s’il était possible, comme le prétendait le faux enseignant, de devenir plus en se séparant de l’enseignant désigné par Dieu. Au début, cela semblait être un jeu anodin et innocent, et au début c’était quelque peu inoffensif. Tant que le Soi conscient maintenait une certaine connexion avec la Présence JE SUIS, vous pouviez expérimenter la conscience de la dualité sans être piégé par elle. Le problème est que la conscience de la dualité est si subtile que de nombreux cocréateurs n’ont pas réalisé qu’ils commençaient à s’identifier à cette conscience de la dualité. Cela s’est produit si progressivement qu’ils n’étaient pas pleinement conscients de ce qui se passait, et cette prise de conscience n’est venue qu’au moment de vérité que j’ai décrit.

Après que le moment de vérité s’est produit, le Soi conscient a réagi à la situation par des sentiments négatifs. Il existe une variété de ces sentiments comme, par exemple, la peur, la colère ou le blâme. Vous pourriez vous blâmer, blâmer Dieu, le faux enseignant ou le vrai enseignant. Ou vous pourriez avoir d’autres sentiments négatifs. Derrière tous ces sentiments se trouvent la prise de conscience que vous avez perdu votre innocence – votre sentiment intérieur d’unité avec votre Présence JE SUIS –, et le fait d’admettre que vous êtes tombé en disgrâce. Parce que le Soi conscient a tout appréhendé à travers le filtre de la dualité, il a également accepté le moment de vérité en termes dualistes. Parce que vous avez tout vu à travers la conscience de la séparation, vous avez répondu négativement au moment de vérité. Vous avez cherché à fuir l’enseignant plutôt que d’en profiter pour revenir vers lui. Une fois que vous aviez commencé à fuir Dieu, la seule option que vous pouviez envisager était de continuer à fuir.

À ce moment-là, le faux enseignant était là pour vous chuchoter à l’oreille que vous étiez définitivement séparé de Dieu et que vous ne pouviez pas revenir. C’était le moment crucial. Si un courant de vie décidait de ne pas succomber à cette tentation et de revenir au véritable enseignant, il pourrait rapidement surmonter la conscience de dualité en se soumettant aux conseils du véritable enseignant. Mais si le courant de vie décidait d’écouter ce mensonge ultime, il devait ensuite adopter l’illusion qu’il était définitivement séparé de Dieu et de la Présence JE SUIS. En adoptant cet état d’esprit, ce sentiment de perte irrémédiable, le courant de vie ou le Soi conscient a souvent pris une décision fatidique.

Le Soi conscient a réalisé qu’il était tombé parce qu’il avait pris des décisions. C’est seulement parce que le Soi conscient disposait du libre arbitre qu’il lui était possible d’expérimenter la conscience de dualité. Un certain nombre de courants de vie sont arrivés à la conclusion que, s’ils n’avaient pas eu le libre arbitre, ils n’auraient pas pris de décision et ne seraient pas tombés. Ils ont estimé que le problème était dû au libre arbitre dont ils jouissaient pour pouvoir prendre des décisions. Ils ont seulement pris une mauvaise décision parce qu’ils avaient la capacité de prendre des décisions.

Encore une fois, la tentation du faux enseignant était que, si le Soi conscient arrêtait de prendre des décisions, forcément ce dernier ne prendrait plus de mauvaises décisions. Il serait racheté, il retournerait au paradis perdu en suivant un enseignant extérieur qui prendrait des décisions pour lui. Ce mensonge dit que vous pouvez en quelque sorte compenser les mauvaises décisions du passé en ne prenant plus aucune mauvaise décision à l’avenir. La seule façon d’éviter de prendre de mauvaises décisions serait alors d’arrêter de prendre des décisions par vous-même en permettant à une autorité extérieure de vous dire comment vous comporter et quoi croire.

Mon cœur bien-aimé, lorsqu’un courant de vie accepte ce mensonge et décide qu’il ne veut plus rien décider, qu’il ne veut plus prendre de décisions, à ce moment-là le moi mortel est né. Jusqu’ici, j’ai expliqué l’émergence du moi mortel en disant que vos décisions dualistes ainsi que les énergies mal qualifiées générées par elles se sont progressivement accumulées jusqu’à ce qu’une masse critique soit atteinte. Bien que cela soit vrai, le mécanisme sous-jacent est ce que je vous explique ici : le mécanisme sous-jacent est que le Soi conscient a décidé qu’il ne voulait plus prendre de décisions. De cette décision est né un être conscient de soi avec la capacité et la volonté de prendre des décisions pour vous. Cet être conscient de soi est ce que j’ai appelé le moi mortel et que de nombreux psychologues appellent l’ego.

Le problème avec cette tournure des événements est que toute votre vie consiste à prendre des décisions. Il n’y a aucun moyen d’échapper à la prise de décisions. Vous ne pouvez tout simplement pas exister, ni dans ce monde ni dans le royaume spirituel, sans prendre de décisions. Si le Soi conscient ne prend pas de décisions, qui va prendre des décisions dans votre vie ? Si le Soi conscient refuse d’exercer son droit et son privilège donnés par Dieu de prendre des décisions pour votre courant de vie, il est remplacé par le moi mortel qui prend le relais et prend maintenant les décisions pour vous.

Le moi mortel est né parce que le Soi conscient a refusé de prendre des décisions. Le moi mortel est conçu pour être une force dominante qui prend des décisions pour votre être. Le moi mortel croit qu’il a été créé pour prendre des décisions et qu’il est meilleur que le Soi conscient pour prendre des décisions. Le moi mortel est, de par sa nature même, une force agressive et il croit qu’il sait mieux que le Soi conscient comment gérer votre vie. Cette croyance est, bien sûr, fortement renforcée par le prince de ce monde et les forces extérieures qui utilisent le moi mortel pour diriger votre vie. Ces forces croient qu’elles savent mieux que Dieu comment diriger l’univers. Le moi mortel est complètement convaincu qu’il a raison et que tout ce qui contredit ses points de vue et ses désirs – venant d’un enseignant ou d’un enseignement spirituel – est faux. Le problème, bien sûr, est que le moi mortel, de par sa nature même, ne peut rien voir qui soit au-delà de la conscience de dualité. Le moi mortel ne peut penser et raisonner qu’avec la conscience de la dualité, et toute décision qu’il prend pour vous ne fera que vous piéger plus fermement dans la conscience de la dualité. Lorsque vous regardez à travers ce filtre, la vie peut ressembler à un labyrinthe dont il n’y a pas d’échappatoire.

Parce que le moi mortel est dans la conscience de dualité, il peut toujours trouver un argument qui justifie ce qu’il veut faire. Le moi mortel sera toujours complètement convaincu que c’est juste et que tout le reste – y compris le Soi conscient, un enseignant spirituel ou même Dieu – est faux. Le moi mortel croit fermement qu’il dirige votre vie de la meilleure façon possible et qu’il vous maintient sur le seul droit chemin du salut. C’est le chemin établi sur le mensonge selon lequel vous pouvez être racheté en ne prenant jamais de mauvaise décision. Parce que le moi mortel utilise un raisonnement dualiste, il peut toujours trouver un argument qui donne l’impression qu’il n’a jamais pris la mauvaise décision. En réalité, toutes ses décisions sont mauvaises dans le sens où elles ne vous rapprocheront pas de la vie abondante.

Regardez comment certaines personnes de cette planète peuvent prendre les décisions les plus atroces tout en étant fermement convaincues qu’elles ont raison. Considérez – pour utiliser un exemple universellement connu – comment une personne comme Adolf Hitler pouvait causer la mort de millions de personnes et être toujours convaincu qu’il faisait le bon choix. C’est ce que les psychologues appellent le déni et cela découle du fait que votre moi mortel a un modus operandi de base, à savoir qu’il ne peut jamais se tromper. Il continuera toujours à utiliser son raisonnement dualiste pour « prouver » le fait qu’il n’a pas tort, peu importe ce qui se passe dans une situation donnée.

Du point de vue de Dieu, ce n’est pas une catastrophe que vous fassiez une erreur. Dieu ne vous blâme pas ; Dieu veut simplement que vous soyez libéré de l’erreur et que vous passiez à autre chose. Lorsque vous succombez à la tentation du moi mortel et refusez de reconnaître que vous avez fait une erreur, vous ne pouvez pas vous libérer de cette erreur. Au lieu de cela, vous continuerez à prendre des décisions en fonction de vos erreurs précédentes et vous multipliez ainsi les erreurs dans une spirale descendante qui peut durer presque indéfiniment. Faire une erreur n’est pas une si mauvaise décision, mais refuser de reconnaître une erreur et de la corriger est une très mauvaise décision car cela devient inévitablement un piège. La seule échappatoire à ce piège est de vous libérer de la tentation de justifier vos actions passées en utilisant le raisonnement dualiste du moi mortel. Vous devez reconnaître ouvertement que vous avez pris une mauvaise décision, puis la remplacer par une meilleure décision.

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L’élément crucial que je veux transmettre dans ce chapitre est qu’il n’y a qu’un seul vrai chemin vers le salut, vers la vie immortelle. C’est le chemin par lequel le Soi conscient s’éveille à la réalité de qui il est ainsi qu’à la réalité d’être doté par Dieu du libre arbitre. Après cette prise de conscience, le Soi conscient doit décider de reprendre son pouvoir pour prendre lui-même des décisions dans votre vie. Il n’y a tout simplement pas d’autre chemin vers le salut.

Il y a le chemin qui semble droit à un homme parce qu’il semble droit au moi mortel. C’est le chemin qui dit que vous n’avez pas besoin de reprendre votre pouvoir pour prendre des décisions. C’est le chemin qui dit que vous pouvez continuer à permettre à quelqu’un d’autre de prendre des décisions pour vous et que, si vous continuez à suivre ce chemin, vous serez éventuellement sauvé. C’est le chemin qui a été mis en place par les faux enseignants de ce monde. Ce chemin a d’innombrables variations ; il se présente sous de nombreux déguisements. Certains d’entre eux sont ouvertement religieux, d’autres semblent être des techniques de développement personnel ou des méthodes simples pour créer l’abondance dans votre vie. Peu importe leurs apparences, ils font tous la même promesse, à savoir qu’en suivant une certaine philosophie, en pratiquant une technique ou en appartenant à une organisation extérieure, vous arriverez en quelque sorte, comme par magie, à n’importe quel objectif qui a été défini.

Les religions qui renforcent l’idole du Dieu extérieur promeuvent également cette fausse voie vers le salut. Il y a un verset dans la Bible qui est souvent négligé par les chrétiens traditionnels. C’est quand Jésus a déclaré sans aucun doute qu’à moins que votre justice ne dépasse la justice des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux (Matthieu 5.20). Tant de chrétiens rejettent cette affirmation comme ne s’appliquant qu’aux scribes et aux pharisiens, et ils échouent complètement à chercher la poutre dans leurs propres yeux. Ils échouent complètement à réaliser que ce dont Jésus parlait n’était pas un groupe spécifique de personnes. Il parlait du faux chemin que je décris ici, le chemin de croire qu’en adhérant aux doctrines extérieures, qu’en suivant les règles extérieures ou en participant à des rituels ou des pratiques extérieures, vous serez automatiquement et inévitablement sauvé.

Le christianisme traditionnel promeut en fait cette fausse voie en disant que Jésus, en tant que sauveur extérieur, est la clé de votre salut et qu’il fera tout le travail pour vous. La véritable clé de votre salut n’est pas le Christ extérieur, mais le Christ intérieur par lequel vous atteignez le sentiment d’unité avec Dieu qui vous rétablit dans l’innocence, la grâce et le royaume de Dieu qui est en vous.

Les scribes et les pharisiens pensaient qu’ils étaient des gens justes, et ils basaient ce raisonnement sur le fait qu’ils appartenaient à ce qu’ils avaient défini comme la seule vraie religion et qu’ils croyaient strictement à toutes ses doctrines extérieures et à une interprétation littérale de ces doctrines. Ils suivaient également toutes les règles extérieures définies par cette religion, c’est-à-dire des règles sur ce que vous devriez dire, ce que vous devriez manger, ce que vous devriez porter et comment vous devriez mener chaque aspect de votre vie. Ils ont participé à des rituels et ils ont pensé que, parce qu’ils faisaient toutes ces choses extérieures correctement, Dieu devait simplement les sauver. Ils avaient créé une image du salut fondée sur l’idée que Dieu est extérieur et qu’ils peuvent en quelque sorte conclure un marché avec Dieu. Si seulement ils suivent toutes les règles extérieures, ils ont simplement payé et Dieu doit leur permettre d’entrer dans le royaume des cieux.

Le vrai royaume des cieux est à l’intérieur de vous parce que c’est un sentiment d’unité avec Dieu. Seul ce sentiment d’unité est la clé du salut. Comment pourriez-vous atteindre le sentiment intérieur d’unité avec Dieu en suivant mécaniquement les règles extérieures et en croyant aveuglément aux doctrines extérieures ? Le chemin du salut ne consiste pas à acheter un billet de train, monter dans le train, s’asseoir et s’endormir ensuite en pensant que le conducteur conduira le train jusqu’à sa destination. Le vrai chemin du salut est un chemin que vous devez parcourir pas à pas, et, pour chaque marche de cet escalier en colimaçon, vous devez prendre la décision d’inverser la décision dualiste qui vous a fait descendre cette marche.

Il n’y a aucun moyen de revenir au royaume de Dieu sans prendre des décisions pleinement conscientes. Il vous est absolument impossible de revenir à votre sentiment intérieur d’unité avec Dieu en permettant à quelqu’un d’autre de prendre des décisions pour vous. Votre moi mortel ne peut prendre que des décisions qui vous éloignent de l’unité avec Dieu, comme toute autorité extérieure peut le faire. La différence entre un vrai enseignant et un faux enseignant est que le vrai enseignant vous donnera les idées dont vous avez besoin pour prendre les meilleures décisions possibles pour vous-même. Le véritable enseignant ne prendra jamais de décisions à votre place. Le véritable enseignant vous donnera les informations dont vous avez besoin et vous laissera ensuite seul pour prendre vos propres décisions. Le véritable enseignant sait que ce n’est qu’en prenant vos propres décisions que vous grandissez. Le faux enseignant ne vous donnera pas toutes les informations dont vous avez besoin. Il vous cachera délibérément des informations et ne vous donnera que les connaissances qui vous prédisposent à choisir ce que le faux enseignant veut que vous fassiez. Le faux enseignant prendra aussi volontiers des décisions pour vous, et il le fait à travers le moi mortel, qui a été conçu dès le début pour prendre des décisions pour vous.

Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue c’est la voie de la mort (Proverbes 14.12). Cette fausse voie est le moyen de laisser d’autres personnes, qu’il s’agisse d’enseignants extérieurs, d’autorités religieuses, de gourous spirituels autoproclamés ou d’experts de la prospérité, vous dire quoi faire. C’est aussi la manière de permettre au moi mortel de continuer à prendre des décisions pour vous, des décisions qui doivent inévitablement être basées sur la conscience de la dualité. Il n’y a qu’un seul vrai chemin. Comme Jésus l’a dit : « Mais étroite est la porte, resserré le chemin, qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7.14).

C’est la voie par laquelle vous devez récupérer votre libre arbitre et votre pouvoir de décision, et vous devez prendre ces décisions à chaque marche dans l’escalier en colimaçon jusqu’à ce que vous franchissiez finalement cette porte en haut et que vous soyez au soleil de votre Présence JE SUIS. Il n’y a pas d’autre chemin vers le salut, et c’est ce que Jésus a dit aux gens, c’est ce que le Bouddha a dit aux gens, c’est ce que les voyants védiques ont dit aux gens et c’est ce que tous les vrais enseignants spirituels qui sont venus sur cette planète depuis des milliers d’années ont dit aux êtres humains. Il n’y a pas de chemin extérieur vers le salut ; le chemin est un chemin intérieur par lequel vous prenez des décisions qui vous rapprochent du point d’accepter que vous n’avez jamais été vraiment séparé de votre Dieu.

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Le point central de l’existence humaine est de savoir comment prendre les bonnes décisions. Il n’y a absolument aucun moyen de prendre de bonnes décisions si ces décisions sont établies sur le raisonnement de l’esprit dualiste et sur l’esprit de l’antéchrist. La seule façon de prendre de bonnes décisions – des décisions qui vous rapprocheront de l’unité avec Dieu – est d’établir ces décisions sur la conscience du Christ. Comment une personne qui est descendue dans la conscience de la dualité peut-elle prendre des décisions basées sur la conscience du Christ ? Vous pouvez le faire parce que Dieu ne vous a pas laissé sans consolation. Comme Jésus l’a dit : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous » (Jean 14.16).

La loi de l’équilibre fonctionne très bien à votre avantage. Votre sphère du soi n’était pas destinée à absorber des influences étrangères. Elle était destinée à être occupée exclusivement par le Soi conscient qui la remplirait progressivement de lumière jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place pour la moindre obscurité. Ni les faux enseignants ni les vrais enseignants n’ont le droit de s’immiscer dans votre sphère personnelle, et personne ne peut le faire sans votre consentement. Lorsque vous avez créé le moi mortel, vous avez permis à une substance étrangère, et même à un être étranger, d’entrer dans votre sphère du soi. Cela est devenu un point focal pour la conscience de l’antéchrist. Selon la loi de l’équilibre, vous ne pouvez tout simplement pas exister si votre sphère du soi contient un point focal pour la force de l’antéchrist et rien pour la contrebalancer. Afin de maintenir l’équilibre, la loi exige que, si vous permettez à un point focal pour la conscience de l’antéchrist d’entrer dans votre sphère du soi, les forces de lumière et les vrais enseignants spirituels disposent également de l’autorité pour fournir le contrepoids en insérant un point focal pour la conscience du Christ.

Tant que vous aviez une connexion intérieure directe avec votre Présence JE SUIS et un enseignant extérieur qui représentait le Christ, vous n’aviez pas besoin de ce point focal dans votre sphère du soi. Lorsque vous êtes descendu dans la conscience de la dualité et que vous avez commencé à vous identifier au moi mortel, vous avez perdu la connexion directe avec votre Présence JE SUIS et avec la conscience de l’enseignant extérieur. Il est alors devenu nécessaire que vos enseignants spirituels vous donnent quelque chose par lequel vous pourriez reprendre contact avec le monde spirituel. Ce quelque chose est devenu ce que Jésus a appelé le consolateur, car, comme il l’a dit, « Il vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14.26). Ce consolateur, que j’aimerais appeler votre soi christique, est un enseignant intérieur qui peut vous donner la vérité du Christ. Lorsque vous écoutez cet enseignant intérieur, ce sauveur intérieur, vous pouvez toujours avoir les idées dont vous avez besoin pour prendre des décisions fondées sur la vérité et le rocher du Christ plutôt que sur les sables mouvants de la conscience de la dualité.

Il n’y a aucun moyen pour vous de prendre de bonnes décisions en écoutant votre moi mortel et les faux enseignants extérieurs. Dieu ne vous a pas laissé sans consolation, même si vous avez tourné le dos à l’enseignant extérieur envoyé par Dieu, même si vous avez perdu la connexion avec votre soi immortel. Dieu vous a toujours envoyé un consolateur sous la forme de votre soi christique qui demeure dans votre sphère du soi. Ce soi christique est votre enseignant intérieur qui peut vous enseigner et vous rappeler toutes choses afin que vous ayez la meilleure base possible pour prendre des décisions qui vous permettront de monter l’escalier en colimaçon et de vous rapprocher du but ultime d’unité avec votre Dieu.

C’est aussi ce que Jésus a appelé la « clé de la connaissance ». Jésus a châtié les docteurs de la loi qui avaient enlevé la clé de la connaissance (Luc 11.52). La plupart des chrétiens ne comprennent pas cette citation ni son importance cruciale. Le sens est simple. Ceux qui suivent le chemin extérieur, le chemin tracé par les enseignants de l’antéchrist, ont ignoré la clé de la connaissance. La clé de la connaissance est que vous avez la capacité de connaître la vérité à l’intérieur de vous-même et d’avoir le discernement du Christ qui vous permet de prendre les bonnes décisions. Vous le faites en écoutant et en suivant les instructions de votre soi christique.

Les docteurs de la loi ont décidé qu’ils ne voulaient pas suivre le chemin intérieur de prendre leurs propres décisions. Ils ont décidé qu’ils voulaient suivre le chemin extérieur, à savoir le rêve du salut automatique. Afin de renforcer la conviction qu’ils avaient raison, ils essayaient d’empêcher tout le monde de découvrir et de suivre le chemin intérieur. Ils voulaient que tous les gens suivent le chemin extérieur parce que, si tout le monde faisait la même chose, ils pensaient qu’ils devaient avoir raison et que Dieu devait les accepter. Cependant, la réalité est que les gens peuvent tous faire la même chose et toujours se tromper s’ils restent piégés dans la conscience de la dualité. C’est ce que Jésus a souligné lorsqu’il a défié les docteurs de la loi.

La question centrale de l’existence humaine est que vous devez prendre des décisions. Le problème central est de savoir comment prendre les bonnes décisions. Si vous avez les informations nécessaires, si vous avez une compréhension vraie et précise, vous pouvez prendre la bonne décision dans n’importe quelle situation. La bonne décision est toujours la décision qui vous éloigne de la conscience de la dualité et qui vous rapproche de l’unité avec Dieu. Le résultat réel d’une situation particulière n’est pas si important. Ce qui est vraiment important, c’est que la situation vous aide à vous rapprocher de l’unité avec Dieu et à vous séparer des mensonges de la dualité. Si vous vous séparez des mensonges de la dualité, toute situation est une victoire qui vous rapproche de votre objectif d’unité. Toute décision qui vous rapproche de l’unité est une bonne décision. C’est, en fait, possible que vous puissiez prendre une décision dans une situation particulière qui semble être la mauvaise décision d’un point de vue humain parce que le résultat n’est pas ce que le monde ou votre moi mortel veut. Cette décision vous rapproche encore de l’unité avec Dieu, et c’est donc – du point de vue de Dieu – une bonne décision.

Vous disposez toujours de bases nécessaires pour prendre de bonnes décisions. Vous n’êtes jamais sans consolation. Malheureusement, il est possible que le Soi conscient ignore ou même oublie l’existence du consolateur. Le Soi conscient est ce qu’il pense être, et, s’il s’identifie comme un pécheur humain mortel qui est coupé de Dieu et qui ne peut pas prendre de bonnes décisions, alors ce sera sa « réalité » temporaire. La vraie réalité est que vous n’êtes jamais coupé de Dieu, que vous n’êtes jamais séparé, que vous n’êtes jamais sans réconfort et sans conseils et que vous avez toujours la possibilité de suivre l’appel de Jésus : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira » (Matthieu 7.7).

Mon cœur bien-aimé, pensez-vous que Jésus faisait une promesse vide ici ? Pensez-vous qu’il n’y avait aucune réalité dans ce qu’il disait ? La plupart des chrétiens ne comprennent pas l’importance de cet enseignement, mais vous n’avez vraiment que deux options. Soit Jésus était un faux enseignant, soit il y a un sens plus profond derrière ses paroles. Si vous êtes prêt à rechercher le sens plus profond, vous verrez la réalité qu’il n’y a jamais de situation où vous êtes complètement coupé de toute orientation supérieure. Quelle que soit la situation, vous avez la possibilité de demander de l’aide. Si vous demandez, vous recevrez une réponse. Permettez-moi de répéter cela : « Si vous demandez des conseils à votre soi christique, vous recevrez toujours une réponse. »

Ce sera difficile à accepter pour beaucoup de personnes. Le fait est que la réponse est toujours là. La question est de savoir si votre esprit conscient est disposé à reconnaître la réponse, à tenir compte de la réponse et à la poursuivre par une action. Considérez le dicton populaire selon lequel les premières impressions sont toujours exactes. Pensez à une situation où vous avez rencontré quelqu’un pour la première fois, et vous avez eu l’impression que vous ne pouvez pas faire confiance à cette personne. Immédiatement, votre intellect a commencé à penser que cette personne était peut-être digne de confiance, souvent en se référant à ses apparences extérieures ou à sa position dans la société. Votre intellect a annulé votre première impression.

Avez-vous déjà rencontré une telle situation et découvert plus tard que votre première impression était tout à fait exacte ? Ou avez-vous eu des situations similaires où vous avez reçu une première impression et votre mental l’a mise de côté par un raisonnement intellectuel pour découvrir ultérieurement que votre première impression était exacte ? Ces situations sont des exemples de ce dont je parle, à savoir que vous recevez toujours une réponse mais que souvent votre esprit extérieur ne reconnaît pas ou ne prête pas attention à la réponse. Ou votre mental utilise le raisonnement dualiste pour expliquer la réponse, ce qui, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, est toujours possible puisque la conscience de dualité ne peut jamais être prouvée fausse.

Permettez-moi de reformuler l’affirmation « Demandez et vous recevrez » afin de la clarifier : « Demandez avec un cœur ouvert et un esprit sans jugement et vous recevrez toujours une réponse. » Pour vraiment recevoir une réponse de votre soi christique, vous devez vous efforcer de remplir deux conditions. La première est que vous devez être prêt à connaître réellement la vérité. Vous devez avoir décidé que vous êtes disposé à connaître une compréhension plus élevée que celle que vous avez actuellement plutôt que de vouloir une réponse qui confirme ce que votre moi mortel veut que vous croyiez. Ce n’est pas aussi simple que cela puisse paraître. J’entends continuellement de nombreux chrétiens qui sont très pieux et sincères et qui me prient pour de l’aide et de l’intercession dans leur vie. Beaucoup de ces personnes prient comme si j’étais une sorte de génie dans une bouteille qui viendrait résoudre tous leurs problèmes à leur place. J’aiderai volontiers les gens à résoudre leurs problèmes, mais la clé est que je veux les aider à résoudre eux-mêmes leurs propres problèmes en leur donnant les informations dont ils ont besoin pour prendre les bonnes décisions.

Beaucoup de ces chrétiens ne sont pas ouverts à la compréhension supérieure, à la vérité supérieure, dont ils ont besoin pour prendre des décisions à l’image du Christ. Ils veulent seulement une réponse de ma part qui confirme leurs croyances chrétiennes orthodoxes et qui n’aille pas au-delà de leurs doctrines. Il y a une limite très stricte à la façon dont je peux aider ces personnes parce que leur intellect n’entend tout simplement pas les réponses que je leur donne. La première condition est que vous demandiez avec un cœur ouvert et une volonté d’apprendre quelque chose qui dépasse votre compréhension actuelle. Vous devez être prêt à laisser Dieu vous donner la réponse que vous avez besoin d’entendre, et non la réponse que votre moi mortel et le prince de ce monde veulent que vous entendiez. Vous devez être ouvert à une réponse qui vous aidera à voir au-delà de la conscience de la dualité.

La deuxième condition est que vous cherchiez à démasquer et à neutraliser le moi mortel et sa tendance à analyser chaque réponse que vous recevez en cherchant à l’intégrer dans le cadre de son système de croyance dualiste. Si la réponse ne rentre pas dans cette boîte mentale – et bien sûr toute réponse de l’esprit du Christ ne rentrera pas dans un système de croyance dualiste –, votre moi mortel utilisera son raisonnement dualiste intelligent pour expliquer pourquoi la réponse ne peut pas être bonne et pourquoi vous ne devriez pas la prendre au sérieux. Votre moi mortel juge toujours chaque nouvelle idée, et, si elle ne rentre pas dans sa boîte mentale, elle est automatiquement rejetée.

Vous avez toujours accès à la vérité du Christ, mais pour vraiment recevoir et reconnaître cette vérité du Christ, vous devez être prêt à aller au-delà de la boîte mentale, de la prison mentale, créée par votre moi mortel et ses croyances dualistes. Si vous êtes prêt à aller au-delà, vous recevrez toujours une réponse. Bien sûr, il y a certaines choses à faire pour augmenter votre capacité à recevoir ces réponses : élargir votre conscience et votre connexion à votre soi christique et à l’esprit universel du Christ, dont il est un point focal. Mes invocations sont aussi des outils pour atteindre cet objectif.

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Au fur et à mesure que le Soi conscient a commencé à s’identifier comme un être mortel, vous avez commencé à écouter les enseignants dualistes, les faux enseignants. C’est un modèle, un modèle d’habitude, qui peut avoir duré au cours de très nombreuses vies. Afin d’inverser cette tendance vers le bas, vous devez faire un effort conscient pour briser votre codépendance vis-à-vis des enseignants extérieurs qui vous disent quoi faire. Au lieu de cela, vous devez redécouvrir et renforcer votre connexion interne avec l’enseignant intérieur de votre soi christique et les véritables enseignants des maîtres ascensionnés qui ne vous diront pas quoi faire, mais qui vous donneront les informations qui vous permettront de faire le bon choix. Bien sûr, pour vous engager sur cette voie, vous devez d’abord arriver au point où le Soi conscient décide qu’il est prêt à prendre de nouveau des décisions. Pour en arriver là, vous devrez surmonter l’un des plus grands obstacles sur le chemin spirituel, qui est la peur de faire des erreurs.

Après avoir eu le moment de vérité et réalisé que vous aviez pris la mauvaise décision, vous avez eu peur de prendre des décisions. C’est la peur qui dit que, parce que prendre la mauvaise décision est une chose si terrible, il vaudrait mieux ne prendre aucune décision. Cette ligne de raisonnement est vraiment un produit de l’esprit serpentin, et c’est complètement illogique. Il dit que, si vous ne prenez aucune décision, vous ne pourrez pas prendre de mauvaises décisions, mais c’est une illusion complète, un mensonge total.

Dieu vous a donné le libre arbitre. Vous avez le droit de faire ce que vous voulez avec ce libre arbitre, mais vous ne pouvez pas échapper à la prise de décisions. Vous ne pouvez pas renoncer à votre capacité à faire des choix. Vous ne pouvez pas renoncer à votre responsabilité de faire des choix. Vous pouvez essayer de le donner à quelqu’un d’autre, vous pouvez essayer de laisser quelqu’un d’autre prendre des décisions pour vous, mais, pour ce faire, vous devez prendre une décision. Si vous permettez à votre moi mortel ou à un faux enseignant de prendre des décisions pour vous, alors vous prenez toujours la décision de le faire. Pour chaque cas où vous leur permettez de prendre des décisions pour vous, vous prenez la décision de continuer cette condition. Il n’y a pas d’échappatoire à la prise de décisions. Vous prenez des décisions à chaque instant de votre vie, et il n’y a aucun moyen d’y échapper.

Pourquoi voudriez-vous échapper à la prise de décision ? Avoir le libre arbitre pour prendre des décisions est la plus grande opportunité donnée par Dieu, la plus grande opportunité de se transcender et de devenir plus, cocréant ainsi la vie abondante. Il est vrai que prendre de mauvaises décisions peut entraîner des conséquences indésirables auxquelles vous devrez faire face, mais il est également vrai que vous pouvez annuler toutes vos mauvaises décisions du passé en prenant les bonnes décisions dans le présent. Il est vrai, bien que ce soit le secret que les faux enseignants ne veulent pas que vous sachiez, que vous avez toujours la base pour prendre de bonnes décisions, si vous cherchez ouvertement les réponses de votre soi christique.

Il ne s’agit en réalité que de tourner un peu le cadran de votre conscience en réalisant que faire une erreur n’est pas aussi terrible que les forces de ce monde veulent vous le faire croire. La stratégie de base des forces obscures est de vous faire croire que vous avez commis une erreur si terrible qu’elle ne pourra jamais être réparée. Toute erreur que vous avez jamais commise est basée sur une décision que vous avez prise, une décision basée sur le raisonnement incorrect de l’esprit de la dualité. La chose merveilleuse à propos d’une décision est que toute décision peut être remplacée instantanément par une autre décision. Vous pouvez remplacer toute mauvaise décision instantanément en prenant une bonne décision. Toute décision fondée sur la conscience de la dualité, sur la conscience de l’antéchrist, peut être remplacée instantanément par une prise de décision établie sur la conscience de l’unité, la conscience du Christ.

Cela peut sembler comme si ce n’était pas si important ; cela peut sembler aller de soi. Mais cela ne va pas de soi car, si vous aviez absorbé la vérité que je vous dis ici, vous ne seriez pas encore sur Terre à lire ce cours. Vous seriez ici au ciel en tant qu’être spirituel immortel, et je n’aurais pas besoin d’un livre pour vous communiquer mes pensées. Le fait que vous soyez encore sur Terre en train de lire ce cours démontre que vous n’avez pas pleinement assimilé la vérité que je vous donne ici.

Toute mauvaise décision peut être remplacée par une décision fondée sur la vérité du Christ. Si vous vous engagez à demander ouvertement la vérité du Christ, en l’absorbant dans votre conscience, en intériorisant cette vérité, puis en l’utilisant pour prendre de bonnes décisions, vous pouvez changer votre vie très rapidement – beaucoup plus rapidement que les nombreuses vies qui vous ont mis dans votre situation actuelle. Vous pouvez arrêter la spirale descendante et commencer une spirale ascendante positive qui vous éloignera progressivement du sentiment de lutte et vous conduira dans la vie abondante.

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Tant d’êtres humains aspirent à l’abondance, mais ils ont une image complètement erronée de ce que signifie l’abondance. Tant d’humains pensent que la véritable abondance signifie qu’ils disposent d’une quantité illimitée d’argent, qu’ils reçoivent d’une source extérieure, qu’il s’agisse de gagner à la loterie ou d’une ruse magique promise par un faux enseignant. Ce que les faux enseignants de la prospérité promettent aux gens, c’est un système magique pour produire l’abondance et, une fois qu’ils auront assez d’argent, tous leurs problèmes seront résolus.

Avoir de l’argent ou n’importe quelle somme d’argent n’est pas la même chose qu’avoir une vie abondante. La vie abondante est bien plus que de l’argent, et c’est pourquoi vous ne pouvez pas servir deux maîtres, vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et Mammon (Matthieu 6.24). Si vous pensez que la clé de l’abondance est d’avoir de l’argent, vous n’atteindrez jamais la véritable abondance de Dieu, qui est bien plus que l’argent.

La véritable abondance, c’est de savoir que vous êtes aligné avec Dieu, savoir que vous allez rentrer à la maison, que chaque décision que vous prenez vous rapproche du but ultime de l’unité avec Dieu. La vraie vie abondante est de savoir que vous êtes un être spirituel immortel qui est ici sur Terre pour exprimer votre individualité divine. Vous sentez que vous exprimez cette individualité divine à chaque instant. Vous savez également que vous êtes conçu pour être un cocréateur avec Dieu, pour être un cocréateur qui est ici non seulement pour réaliser ses propres désirs mais aussi pour cocréer le royaume de Dieu sur Terre. Vous savez que chaque décision que vous prenez rapproche ce royaume de Dieu d’une réalité physique sur cette planète. Vous savez que vous faites partie du Fleuve de Vie de Dieu, que vous faites partie d’un mouvement universel de personnes qui s’efforcent de se rapprocher de Dieu et de rapprocher le royaume de Dieu de la manifestation sur Terre.

C’est cela la vraie abondance : la joie de savoir que vous faites partie du Fleuve de Vie, du flux continu de la magnifique création de Dieu. C’est au-delà de tout ce que la plupart des êtres humains sont capables d’imaginer, c’est au-delà de tout ce qui peut être acheté par n’importe quelle somme d’argent. C’est quelque chose qui ne peut se faire que de l’intérieur, c’est-à-dire quand on décide de se séparer de la conscience de lutte et de la conscience de manque. Au lieu de cela, vous devez vous plonger dans le Fleuve de Vie, dans la conscience de l’unité, et suivre le courant de ce fleuve. Vous êtes dans le flux de l’abondance de Dieu et l’abondance de Dieu coule à travers vous parce que vous réalisez que vous êtes l’abondance de Dieu en manifestation, vous êtes Dieu en manifestation.

Mon cœur bien-aimé, c’est la vraie vie abondante que je suis venue vous donner, pas un raccourci vers des richesses temporaires. Je suis venue vous donner les richesses de l’Esprit, car comme Jésus l’a dit : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et tout le reste vous sera donné par-dessus » (Matthieu 6.33). Si vous suivez le chemin que je trace, il est très possible que vous receviez également de l’argent ou d’autres formes d’abondance matérielle. Afin de recevoir cet argent, vous devez d’abord rechercher la véritable abondance de la conscience du Christ, la véritable justice de savoir que vous êtes aligné avec Dieu parce que vous êtes maintenant prêt à être qui vous êtes vraiment, à savoir un cocréateur qui est ici pour amener le royaume de Dieu à se manifester en prenant de bonnes décisions basées sur le rocher du Christ. C’est le fondement de la véritable abondance : être qui vous êtes, être prêt à exercer le pouvoir que Dieu vous a donné pour dominer, d’abord, sur la sphère du soi puis sur l’univers matériel.

Mon cœur bien-aimé, voyez-vous peut-être qu’il y a bien plus dans la vie abondante que l’argent ? Si c’est le cas, permettez-moi de vous dévoiler pourquoi vous êtes venu sur Terre et ce que vous êtes venu apporter comme votre cadeau unique à ce monde. C’est la vie abondante, l’abondance en faisant cadeau de l’infini à un monde fini, rapprochant ainsi ce monde fini du royaume infini de Dieu.

Invocation 14 – J’Invoque ma volonté de devenir plus
Clé 15 – Appliquer le principe du miroir cosmique