Mis à jour le 24/01/2024
Dans cette clé, nous aborderons le poison spirituel de la colère. Le Bouddha Dhyani qui est l’antidote à ce poison s’appelle Akshobhya. Il représente la sagesse semblable à un miroir et son mantra est :
OM AKSHOBHYA HOUM
Pendant que vous étudiez cette clé, connectez-vous au Bouddha et récitez le mantra lorsque vous ressentez le poison de la colère.
Vous avez appris quelque chose d’important dans la clé précédente. En tant que personne spirituelle, vous ne pouvez évidemment pas permettre que votre vie soit contrôlée par des envies pour les choses de ce monde – vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon – et ainsi, d’un certain point de vue, on pourrait dire que vous devez vous débarrasser des envies. Pourtant, comme je vous l’ai montré, il ne s’agit pas d’éradiquer complètement les désirs. Car si vous le faisiez, quel serait l’intérêt de vous incarner ? Vous feriez en fait avorter le but même qui vous a amené dans ce monde, à savoir le désir de votre soi supérieur de cocréer avec Dieu, manifestant ainsi le royaume de Dieu dans le monde matériel.
Je vous ai également parlé des quatre niveaux de votre esprit qui correspondent aux quatre niveaux de l’univers matériel. Je vous ai parlé du flux d’énergie spirituelle à travers vos quatre corps inférieurs. Je vous ai parlé du but supérieur d’élever l’univers matériel au niveau du royaume de Dieu, ce qui ne peut être réalisé que par une masse critique de personnes devenant les portes ouvertes permettant à la lumière de Dieu de circuler à travers les quatre niveaux de leur esprit. Donc, la dernière chose que vous voulez faire est de couper ce flux et, si vous essayez d’éteindre sans réserve tous les désirs, vous feriez exactement cela : arrêter le flux de la lumière de Dieu à travers votre champ d’énergie, le flux qui jaillit du désir de Dieu d’être plus à travers vous.
En tant que personne spirituelle, vous diriez probablement que la colère est une mauvaise chose dont vous devez vous débarrasser. Je vous ai dit que les désirs humains sont des perversions des désirs de Dieu. La colère ne serait-elle donc pas la perversion d’une qualité divine ? Mais si vous supprimez la colère et en même temps la qualité divine qui la sous-tend, vous finiriez par être complètement passif.
Prenez note de ce que je dis. De nombreux chercheurs spirituels pensent que, pour être véritablement spirituel, il faut être complètement en paix, peut-être en étant assis dans une grotte de l’Himalaya et en méditant sur Dieu vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Je ne dis pas qu’il y a quelque chose de mal à ce que certaines personnes fassent exactement cela, mais, si vous avez été attiré par ce cours, c’est probablement parce qu’une partie de votre plan divin est d’accomplir un service actif pour améliorer la société. Et vous n’atteindrez pas cet objectif en vous rendant complètement passif.
Étudiez ma vie et voyez comment, dans de nombreuses circonstances, j’ai manifesté quelque chose qui pourrait facilement être interprété comme de la colère. Voyez comment j’ai défié les scribes et les pharisiens et comment j’ai renversé les tables des changeurs dans le temple. Ce n’étaient pas les actions d’un pacifiste ; en fait, certains ont même dit qu’elles n’étaient pas les actions d’un maître spirituel. Cependant, c’est ici qu’il est nécessaire de discerner les différents aspects de la maîtrise spirituelle.
Pour illustrer cela, regardez la différence entre le Bouddha et le Christ. Quelle est votre image du Bouddha ? N’est-ce pas celui d’un maître spirituel assis dans une contemplation tranquille et retiré de l’agitation du monde ? Et quelle est votre image du Christ ? Eh bien, parce que le christianisme a été tellement perverti, il s’agit très probablement de l’image de moi cloué sur la croix – l’image qui a été projetée pendant près de deux mille ans. Cependant, regardez au-delà de cette image. Pourquoi ai-je été crucifié ? N’est-ce pas parce que je ne me suis pas retiré du monde mais que je suis allé dans le monde pour réveiller les gens et défier l’élite du pouvoir qui les contrôlait ? Je suis allé dans le monde pour remettre en question l’image que le monde a de lui-même en démontrant qu’il y a plus dans l’être humain que la conscience de mort.
J’ai parlé des aspects alpha et oméga de Dieu, et vous voyez maintenant que le Bouddha représente l’aspect alpha ou père tandis que le Christ représente l’aspect oméga ou mère. Le Bouddha se retire de l’agitation de la vie quotidienne, s’assoit en paix et laisse les gens venir à lui. Cependant, qui peut venir au Bouddha ? Seulement ceux qui ne sont pas complètement piégés dans la lutte de la vie. Alors, comment ceux qui sont trop engagés dans la lutte pour chercher le Bouddha peuvent-ils être sauvés ? Quelqu’un doit aller là où ils sont et leur montrer qu’il existe une issue à la lutte, et c’est précisément le rôle du Christ.
Voyez-vous que les deux sont des expressions de la maîtrise spirituelle ? Il ne s’agit pas d’avoir raison ou tort. Ce n’est pas que l’un soit meilleur que l’autre. Ils sont tous deux également valables et tout aussi importants : ils ne sont que les deux faces de la médaille de la maîtrise spirituelle. Dieu envoie le Bouddha pour éveiller ceux qui peuvent suivre le chemin par eux-mêmes et Dieu envoie le Christ pour éveiller ceux qui ne peuvent pas suivre le chemin par eux-mêmes. Le Bouddha est focalisé sur l’intérieur, sur l’esprit lui-même et sur le monde spirituel au-delà de ce monde. Le Christ est focalisé sur l’extérieur et sur l’aide aux gens pour améliorer ce monde. Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance non pas demain ni dans l’autre monde, mais maintenant, dans ce monde. Car le royaume de Dieu est proche !
Il est possible que vous soyez destiné à vivre le chemin du Bouddha, et, si c’est le cas, je peux vous assurer que cela deviendra clair à mesure que vous suivrez le chemin vers la christité. Pourtant, parce que vous avez été attiré par cette voie, il est plus probable que vous soyez destiné à illustrer le chemin du Christ, c’est pourquoi il s’agit d’une bonne hypothèse de travail pour vous. Cependant, en fin de compte, les deux chemins mènent au même point d’unité avec votre source. En fait, seuls ceux qui ont parcouru le chemin du Christ seront capables de véritablement faire un avec le Bouddha et devenir le Bouddha.
Maintenant, je n’essaie pas de laisser entendre que le Bouddha est pacifiste ou passif. Ce que je dis, c’est que de nombreuses personnes spirituelles ont adopté l’image mentale selon laquelle, pour être véritablement spirituelles, elles doivent s’asseoir passivement en méditation et ne jamais faire de vagues. Et c’est un point de vue qui, pour beaucoup de gens, est préjudiciable à la réalisation de leur plan divin. Comme nous le verrons plus en profondeur plus tard, parcourir le chemin qui mène à la christité ne vous apaisera pas et ne vous obligera pas non plus à vous retirer du monde. Comme je l’ai dit :
3.17 Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. (Jean)
Le but du Christ vivant est de réveiller le monde de la conscience de mort, et cela ne peut être fait qu’en allant dans l’agitation de la société afin de démontrer aux gens qu’il existe une voie plus élevée. Qu’est-ce que cela a à voir avec la colère ?
Lorsque vous prenez du recul et regardez l’humanité d’un point de vue global, vous voyez que le seul mot qui caractérise la vie sur Terre est le mot « lutte ». Le Bouddha a dit que l’une des quatre nobles vérités est que la vie est un combat. Il a également dit que la lutte naît d’un mauvais désir. Eh bien, un mauvais désir est un désir qui naît de la conscience de dualité, et, comme je l’ai mentionné, cette conscience a toujours deux opposés qui sont enfermés dans une lutte sans fin. Nous pourrions donc dire que la conscience de mort a modifié cette planète par rapport à sa conception originelle – qui était censée donner à tous les hommes une vie abondante – et l’a transformée en une lutte géante dans laquelle les gens se battent constamment les uns contre les autres, même contre la planète qui leur donne la vie.
Ainsi, pourrions-nous dire qu’il existe une force magnétique ou gravitationnelle qui attire constamment votre esprit dans le seul but de vous amener d’une manière ou d’une autre à vous engager dans cette lutte dualiste sans fin et inutile. Les désirs égoïstes dont nous avons parlé dans la clé précédente sont une façon de vous entraîner dans la lutte en vous amenant à rechercher la satisfaction de désirs qui ne pourront jamais être satisfaits. Mais il existe bien sûr d’autres moyens, et l’un des plus redoutables est précisément la colère. Ainsi, si vous voulez réaliser votre potentiel christique en allant dans la société pour montrer aux gens qu’il existe une voie plus élevée, vous devez absolument surmonter la colère. Car si vous ne le faites pas, vous serez sûrement entraîné dans une lutte dualiste en luttant pour une cause ou une autre, comme cela est arrivé à de nombreuses personnes bien intentionnées au cours de l’histoire. C’est précisément l’une des raisons pour lesquelles j’ai dit que, tant que vous n’avez pas retiré la poutre de votre propre œil, vous ne pouvez pas voir clairement comment aider les autres. Examinons donc de plus près d’où vient la colère.
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Afin d’illustrer l’origine de la colère, permettez-moi de vous demander de faire quelque chose. Allez me chercher là où vous conservez des documents juridiques importants votre contrat de vie. Il s’agit du contrat, signé par Dieu, qui précise vos droits en tant qu’être humain sur Terre, tels que ce que vous pouvez attendre de la vie, ce que vous avez le droit d’avoir et d’expérimenter. J’aimerais revoir ce contrat avec vous, alors s’il vous plaît, allez le chercher.
Vous allez me répondre que vous n’avez aucun contrat signé par Dieu. Alors comment se fait-il que quatre-vingt-dix-neuf pour cent de l’humanité réagissent à la vie comme s’ils avaient un contrat de la plus haute autorité, affirmant qu’ils ont droit à ceci et qu’ils ne devraient jamais vivre cela ? Le résultat est que, lorsque la vie ne répond pas à leurs attentes, ils se mettent en colère, blâmant même souvent Dieu pour leurs problèmes.
Voyez-vous où je veux en venir ? L’origine de la colère réside dans vos attentes concernant la vie. Or, le Bouddha a dit que la cause de la souffrance est un mauvais désir, on pourrait donc penser que la cause de la colère se trouve dans les fausses attentes. Mais j’irai plus loin et affirmerai que la cause de la colère est une attente. Suis-je en train de dire que vous ne devriez avoir aucune attente concernant la vie ? Exactement !
Lorsque vous comprenez la réalité de la vie sur Terre, vous savez sur quel type de planète vous vivez, et vous voyez ainsi la sagesse de n’avoir aucune attente ! En tant que Christ vivant, vous n’avez aucun besoin d’avoir des attentes, car vous prenez simplement la vie telle qu’elle vient et vous répondez à toute situation d’une manière qui élèvera toute vie.
Je sais que cela nécessitera un ajustement majeur de votre façon de penser, car, dès le berceau, vous avez été programmé pour avoir des attentes concernant la vie. Certaines de ces attentes peuvent sembler innocentes, voire raisonnables ou nécessaires, mais je vous assure qu’elles ne le sont pas. Ne vous laissez pas berner par le fait que presque tout le monde a des attentes concernant la vie, car ne vous ai-je pas dit que presque tout le monde est piégé par la conscience de mort ? Je sais que bon nombre de vos attentes proviennent des parents ou d’autres personnes qui avaient les meilleures intentions du monde. Je ne dis pas que ce sont de mauvaises personnes. Je dis simplement qu’aujourd’hui nous avons une situation sur cette planète où presque tout le monde est aveuglé par la conscience de mort, et a donc accepté les attentes qui jaillissent de cette conscience. Et si vous remontez à l’origine de ces attentes apparemment innocentes, vous verrez qu’elles ont été délibérément conçues dans le but de contrôler les gens en les manipulant pour qu’ils adoptent une réponse qui les débilite et déresponsabilise face à la vie.
Quelle est la nature d’une attente ? Une attente est une image mentale de la façon dont la vie devrait se dérouler. Là, vous voyez qu’une attente est séparée de la réalité. Il existe une division, un espace entre la réalité et l’image mentale qui provoque l’attente.
Cela devrait vous alerter, car vous commencez à comprendre que la conscience de mort, la conscience de l’antéchrist, est née d’une séparation d’avec la réalité de Dieu. Comme Maitreya l’explique en détail dans son livre, la conscience du Christ voit la réalité de Dieu, alors que la conscience de l’antéchrist ne peut pas voir cette réalité. La conséquence est que la conscience de l’antéchrist ne voit que des images mentales créées à partir de la séparation de la réalité, ce qui signifie qu’elles sont toutes des illusions. Une fois séparé de la réalité, vous ne voyez que des illusions ou des mirages.
Une attente est toujours séparée de la réalité. Pourquoi ? Parce qu’une attente concerne un événement futur qui ne s’est pas encore réalisé – il s’agit de quelque chose qui n’est pas encore devenu réalité. Ainsi, lorsque l’événement se produit réellement, vous percevez la réalité et n’avez pas besoin d’attendre. À titre d’exemple, disons que vous regardez les prévisions météorologiques le soir et qu’elles promettent un temps ensoleillé le lendemain. Vous vous endormez donc en espérant vous réveiller par une journée ensoleillée. Pourtant, cette attente n’est qu’une image mentale de ce qui pourrait arriver dans le futur. Lorsque vous vous réveillez et regardez par la fenêtre, vous percevez la météo réelle, vous n’avez donc plus besoin d’attendre. Vous avez une perception directe de la réalité au lieu d’une image mentale.
Je suis sûr que vous conviendrez que s’attendre à un temps ensoleillé a peu d’impact sur la météo réelle. Vos attentes n’auront donc aucune influence sur le temps ensoleillé ou nuageux le matin. Pourtant, vos attentes ont un impact sur le temps ensoleillé ou nuageux dans votre esprit. Si vous vous attendez à du soleil mais que vous vous réveillez par un ciel nuageux, vous pourriez avoir une sorte de réaction négative, peut-être même une réaction qui vous mettra de mauvaise humeur pour le reste de la journée. Voyez-vous ce que je dis ? Une attente n’a aucun impact positif sur ce qui se passera réellement dans le monde extérieur à vous, mais elle a un impact potentiellement négatif sur ce qui se passera à l’intérieur de vous.
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Voyez-vous pourquoi une attente est un outil si efficace pour vous manipuler ? Cela vous amène à créer une image mentale de ce qui devrait ou ne devrait pas se produire dans le futur. Cela a plusieurs effets :
- À un niveau immédiat, l’attente bloque votre énergie mentale et peut susciter à la fois de l’espoir et de la peur. En fait, une attente elle-même peut avoir un impact profond sur votre état d’esprit et vos actions. Pensez simplement au nombre de personnes qui vivent dans la peur d’une calamité future, comme une maladie, un krach économique ou la fin du monde ;
- L’attente attire votre conscience vers l’avenir, ce qui l’éloigne du moment présent. Ainsi, vous ne vivez plus dans le présent mais dans un « no man’s land » qui se situe quelque part entre le présent et le futur. Pourtant, quand pouvez-vous prendre des décisions de VIE ? Seulement maintenant, car si vous reportez vos décisions à l’avenir, cet avenir n’arrivera jamais. Quand pouvez-vous profiter de la vie ? Seulement dans le moment présent, mais comment pouvez-vous le faire si vous n’êtes pas concentré sur le moment présent ?
- Lorsque l’avenir arrive, vous pouvez voir si la réalité est à la hauteur de vos attentes ou non. Quoi qu’il en soit, cela risque de créer une réaction en vous. Si la réalité n’est pas à la hauteur de vos attentes, vous risquez d’être déçu ou en colère. Si la réalité est à la hauteur de vos attentes, vous pouvez devenir orgueilleux ou trop optimiste, ce qui peut vous préparer à de futures déceptions.
Vous avez peut-être entendu le dicton selon lequel le découragement est l’outil le plus efficace de la boîte à outils du diable. Vous pouvez maintenant voir que le découragement repose sur les attentes. Vous vous attendez à ce que la vie soit d’une certaine manière, et, lorsque vous constatez à plusieurs reprises que la vie n’est pas ainsi, vous finissez par vous décourager et renoncer à essayer. Mais que se serait-il passé si vous n’aviez aucune attente ? N’est-ce pas évident ? Si vous n’avez aucune attente dans la vie, comment pourriez-vous être déçu et découragé ? Le prince de ce monde viendra et n’aura rien en vous.
La conscience de mort est dualiste par nature, ce qui signifie qu’elle a deux opposés, comme le bonheur et le malheur, l’espoir et la déception. Pouvez-vous voir que, lorsque vous vous autorisez à avoir une attente, vous vous préparez à une réaction qui sera soit positive, soit négative – et pourtant l’une ou l’autre réaction est dualiste ? Ainsi, l’attente est un moyen très subtil et donc très efficace d’entraîner les gens dans la lutte dualiste. Voici ce que j’ai dit :
6.34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. (Matthieu)
La plupart des chrétiens ont du mal à comprendre cette parole, mais comprenez-vous maintenant que je disais aux gens d’abandonner leurs attentes ? Pourquoi vous mettre dans un état d’esprit dualiste en ayant des attentes concernant demain, alors que ces attentes ne changeront pas ce qui va réellement se passer mais ne feront que vous préparer à une réaction dualiste ? Demain sera ce qu’il sera, ce qui se passera se produira (au moins à court terme), alors attendez simplement et traitez les situations à mesure qu’elles se présentent. Je sais qu’il y a beaucoup plus à dire sur ce point (comme j’en discuterai plus tard), mais voici ce que j’ai dit avant la déclaration ci-dessus :
6.33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. (Matthieu)
Encore une fois, il y a plus d’une signification, mais l’une d’entre elles est que vous devriez concentrer votre attention sur la recherche de la conscience du Christ dans le présent plutôt que de concentrer vos énergies mentales dans des attentes sans conséquence concernant l’avenir. Cherchez d’abord le royaume de Dieu, cherchez-le dans le présent, plutôt que de penser que vous ne pourrez l’atteindre que dans le futur, un avenir qui n’arrivera jamais, car le seul moment dont vous disposez est maintenant.
Une autre signification est que, lorsque vous cherchez la conscience du Christ, Dieu vous donnera ce dont vous avez vraiment besoin – et non ce que votre ego ou votre esprit extérieur pourrait vouloir – afin de survivre et d’accomplir votre plan divin. Ainsi, lorsque vous savez que vous recevrez ce dont vous avez besoin, à quoi servent les attentes ? Vous savez que ce qui vous arrive représente la meilleure opportunité possible pour vous de grandir sur le chemin et de démontrer la christité – ce pour quoi vous êtes ici.
Ce que je dis, c’est qu’il y a une différence entre les attentes basées sur une image mentale et une connaissance intérieure où vous n’avez pas d’image mentale, mais savez simplement que quoi qu’il arrive, c’est ce qui doit arriver, et vous en tirerez spontanément le meilleur parti possible.
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Si vous regardez les gens que vous connaissez, vous verrez que beaucoup passent toute leur vie à poursuivre un objectif impossible. Au cœur de ceci se trouve une attente concernant la vie qui ne peut tout simplement pas être satisfaite : une attente impossible ! Une attente commune est qu’il y a au coin de la rue un raccourci vers la richesse, et beaucoup vivent dans l’espoir qu’un jour ils gagneront à la loterie ou deviendront riches d’une autre manière. L’attente selon laquelle être riche ou posséder des biens spécifiques les rendra automatiquement heureux est étroitement liée à cela. Dans le passé, ce rêve durait souvent toute une vie, car la plupart des gens n’avaient aucune possibilité réaliste de devenir riches. Ils passaient donc toute leur vie à rêver de quelque chose qui ne pourrait pas se réaliser. Regardez le nombre de personnes qui ont vécu une vie malheureuse à cause de ces attentes irréalistes. Voyez combien d’autres ont pris toutes sortes de raccourcis – allant même jusqu’à se lancer dans le crime – afin d’arriver plus vite, pour ensuite prendre du retard à la fois matériellement et spirituellement.
À notre époque, de nombreuses personnes acquièrent en fait une plus grande richesse matérielle et réalisent ainsi que cela ne les rend pas automatiquement heureux. Au contraire, lorsque les gens obtiennent réellement la richesse matérielle qu’ils désirent, ils découvrent souvent qu’ils se sentent encore plus vides qu’avant. Au lieu de rêver de devenir heureux, ils réalisent désormais que la richesse ne les rend pas heureux. Cela donne lieu à un sentiment de vide, car, après avoir été tellement concentrés sur l’obtention de quelque chose dans ce monde – Mammon –, ils ont oublié leur spiritualité et n’ont donc aucune idée de ce qui les rendra réellement heureux.
Peut-être vous êtes-vous déjà regardé vous-même et avez-vous constaté que vous avez passé une partie considérable de votre vie à poursuivre l’une des innombrables attentes impossibles qui ont été conçues par l’esprit de l’antéchrist afin de vous manipuler dans un piège et vous empêcher de réaliser votre plan divin ? Si vous voulez parcourir avec succès le chemin de la christité, vous devez évidemment surmonter de telles attentes, afin d’être libre d’être qui vous êtes vraiment et d’accomplir les raisons pour lesquelles vous êtes venu dans ce monde, à la fois la raison à long terme et la raison particulière de cette vie. Jetons donc un coup d’œil sur certaines des attentes impossibles qui sont conçues spécifiquement pour piéger les chercheurs spirituels les plus matures et les empêcher de véritablement progresser vers la christité. Bien entendu, ce sont aussi les causes de colère les plus courantes chez les personnes spirituelles.
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Il existe un certain nombre d’attentes liées à la Terre et à ce que les gens devraient vivre sur cette petite planète. Imaginez quelqu’un partant en mission caritative au cœur de Calcutta dans l’espoir qu’elle ressemblera à une ville occidentale moderne. Eh bien, de nombreuses personnes spirituelles s’incarnent sur Terre en s’attendant à ce que ce soit en quelque sorte un paradis, et elles sont choquées et déçues lorsqu’elles rencontrent la réalité de la vie sur cette planète. Les réactions peuvent aller de la colère pure et simple contre Dieu pour les avoir « forcés » à faire l’expérience de cette planète à un sentiment plus subtil de ne pas vouloir être ici, de ne pas vouloir s’engager dans la vie et en tirer le meilleur parti, une réaction qui découle également de la colère non reconnue. En tant que disciple du Christ vivant, il est essentiel pour vous d’examiner vos attentes et de les ajuster en fonction de la réalité spirituelle de cette planète.
Alors, quelle est cette réalité ? Comme l’explique Maitreya dans son livre, la Terre est actuellement très en dessous du niveau de pureté et d’équilibre pour lequel elle a été conçue. La Terre est un environnement mixte dans lequel des courants de vie provenant de nombreux horizons différents ont pu s’incarner pour faire une expérience cosmique. Beaucoup d’entre eux sont des courants de vie très égocentriques et fermement aveuglés par les illusions de la dualité. Beaucoup d’entre eux sont des courants de vie qui ne pouvaient plus rester dans leur environnement précédent parce qu’ils ont refusé de s’élever dans la conscience lorsque leur environnement – dans cet univers ou dans une sphère supérieure – a ascensionné. Si l’on veut être direct, on pourrait considérer la Terre comme une sorte de station d’épuration cosmique pour un ensemble de courants de vie ayant un état de conscience relativement bas. L’expérience consiste à voir si le fait de rassembler ces courants de vie les amènera à s’autodétruire ou si le fait de devoir gérer leurs différences les aidera à transcender leurs boîtes mentales fermées.
Naturellement, nous, du royaume ascensionné, n’avons, d’une part, aucune image négative d’un courant de vie quelconque, c’est pourquoi nous ne considérons pas la Terre comme une station d’épuration. D’autre part, nous sommes parfaitement conscients de l’état de conscience de chaque courant de vie. Ainsi, nous voyons que le choix fondamental sur Terre est de savoir si les courants de vie vont se détruire eux-mêmes et les uns les autres ou s’ils en auront finalement assez de la lutte dualiste et réaliseront que la seule façon d’en sortir est de retirer la poutre de leur propre œil. Évidemment, il existe une troisième option, à savoir que certains courants de vie abuseront de leur opportunité – soit en refusant de grandir, soit en violant le libre arbitre des autres – jusqu’à la limite critique où ils recevront le jugement du Christ vivant et ne seront plus autorisés à s’incarner sur Terre, étant envoyé dans un royaume encore plus bas.
Ce que je veux dire, c’est que vous devez ajuster votre vision de la vie sur cette planète afin de ne pas vous accrocher à certaines des nombreuses attentes irréalistes des personnes spirituelles. Examinons donc d’où viennent ces attentes. Notez que je ne dis pas que vous devez vous attendre au pire ou avoir d’autres attentes négatives. Je ne vous demande pas d’adopter un ensemble d’attentes négatives. Je vous demande de vous affranchir de toutes vos attentes et d’accepter simplement la vie sur cette planète telle qu’elle est actuellement, sans avoir l’impression qu’elle devrait être différente ou que vous ne devriez pas être exposé à ceci ou à cela. Comme nous le verrons plus tard, cela implique d’avoir la vision que les choses vont s’améliorer, mais cela doit se faire sans attente humaine.
Les personnes spirituelles reconnaissent évidemment qu’il existe un monde spirituel au-delà de l’univers matériel, et elles ont le sentiment que les choses sont meilleures dans le monde spirituel. Cela leur donne le sentiment clair que les choses ne vont pas bien sur Terre et que les choses doivent s’améliorer. En même temps, de nombreuses personnes spirituelles se sont portées volontaires pour s’incarner sur Terre précisément parce qu’elles voulaient contribuer à cette amélioration. Il est donc naturel que les courants de vie spirituels s’incarnent dans l’espoir de voir un résultat de leurs efforts. Le problème est qu’il est trop facile pour les forces de l’antéchrist de transformer cet espoir en un ensemble d’attentes irréalistes qui jettent les bases de la frustration et de la colère. Ces attentes se répartissent en trois catégories :
- Attentes personnelles. De nombreuses personnes spirituelles ont une certaine variante de l’attente selon laquelle il y a certaines choses qu’elles ne devraient pas expérimenter et certaines choses qui sont en dessous d’elles. Elles ont souvent l’impression qu’il y a certaines erreurs qu’elles ne devraient pas commettre, pourtant elles se retrouvent à les avoir commises et, maintenant, elles sont en colère contre elles-mêmes pour les avoir commises, et même contre Dieu pour avoir permis qu’elles soient tentées. Pourtant, la réalité est que, lorsque vous vous incarnez sur cette planète, vous serez tenté, et vous pourriez réfléchir au fait que j’ai été tenté après mon séjour dans le désert. Personne n’en est exempté ni même vous ;
- Attentes concernant les autres. De nombreuses personnes spirituelles s’attendent à ce que les autres soient aussi ouverts qu’elles-mêmes au côté spirituel de la vie ou au changement de leur vie. Pourtant, il s’agit d’une attente totalement irréaliste compte tenu des types de courants de vie qui existent sur Terre. De nombreuses personnes spirituelles ont passé leur vie, voire plusieurs vies, à chercher à convertir les autres à une religion ou à un système de croyance particulier ou à provoquer des changements physiques ou politiques. Pourtant, elles éprouvent continuellement de la frustration face au fait que la plupart des gens ne réagissent pas et que certains réagissent même avec négativité ou hostilité. Ainsi, elles sont facilement tentées à s’engager dans une lutte dualiste contre d’autres personnes ou contre des institutions ou des systèmes de croyance. Encore une fois, c’est un terrain fertile pour la frustration et la colère contre soi-même, contre les autres et contre Dieu ;
- Attentes concernant le monde. De nombreuses personnes spirituelles en sont venues à s’attendre à ce que le monde soit meilleur et à ce qu’il s’oriente vers des améliorations spécifiques qu’elles croient nécessaires ou qui apporteront une percée ultime vers un état édénique envisagé. Et lorsque le monde ne réagit pas comme prévu, il y a de nouveau un terrain fertile pour la frustration et la colère, voire une colère contre Dieu pour avoir créé le monde, pour avoir permis aux gens d’avoir le libre arbitre ou pour n’avoir pas imposé à l’humanité les changements souhaités.
Voici une chose qui est fondamentalement fausse dans ces attentes. Comme l’explique Maitreya, de nombreux courants de vie sur Terre se sont depuis longtemps détournés de Dieu et ont été aveuglés par l’illusion de la séparation. Évidemment, ces courants de vie ne peuvent plus trouver d’épanouissement en cocréant avec Dieu comme ils ont été conçus pour le faire. Ils se sont donc – souvent sans rien comprendre du tout – condamnés à la quête impossible de rechercher l’accomplissement ultime dans le monde matériel.
Prenez note de ma remarque selon laquelle « cela est impossible aux hommes mais pas à Dieu, car à Dieu tout est possible ». Le sens le plus profond est que vous ne trouverez jamais l’épanouissement ultime à travers les choses et les activités du monde matériel, car cela ne peut être trouvé qu’en vous unissant avec votre soi spirituel et en accomplissant votre raison d’être, qui est de cocréer le royaume de Dieu. Les courants de vie aveuglés par la séparation recherchent leur accomplissement ultime dans l’univers matériel et, par conséquent, ont créé un ensemble d’attentes très subtiles. Ces attentes disent toutes la même chose, à savoir que, si seulement certains changements se produisaient – comme la conversion de tous les gens à un système de croyance particulier –, le paradis (en tant qu’état d’accomplissement ultime) se manifesterait sur Terre.
Ces attentes ont imprégné tous les aspects de la vie sur Terre et ont été utilisées pour alimenter la lutte dualiste entre différents groupes de personnes cherchant des moyens mutuellement exclusifs pour réaliser le paradis ultime, ne pouvant ainsi jamais éviter le choc entre eux. Pourtant, parce que ces attentes sont subtiles, de nombreuses personnes spirituelles et bien intentionnées ont été trompées par elles et se sont ainsi engagées dans la quête impossible de chercher le paradis exclusivement à travers quelque chose de l’univers matériel. Notez que je ne dis pas que le royaume de Dieu ne peut pas être amené sur Terre. Je dis que le royaume de Dieu ne peut pas être créé sans Dieu, ce qui signifie qu’il ne peut pas être créé par les courants de vie ou par des systèmes de croyance et des institutions basés sur l’illusion de séparation, la conscience de dualité.
Ce que je dis en réalité ici, c’est que vous ne pouvez pas être un disciple du Christ vivant tant que vous vous accrochez aux attentes créées par l’esprit de l’antéchrist ou tant que vous êtes engagé, même avec les meilleures intentions, dans la lutte dualiste. Alors, quelle est la solution ?
Il s’agit de réaliser que le Christ vivant ne vient pas sur Terre pour apporter des changements physiques spécifiques comme de faire d’une religion la seule sur Terre, ce que croient de nombreux chrétiens bien intentionnés depuis deux mille ans. Alors pourquoi le Christ vivant vient-il sur Terre ? Il vient réveiller ceux qui sont piégés par la conscience de mort, en leur donnant le choix entre l’irréalité de l’antéchrist et la réalité du Christ. Prenez note de ce que je dis ici. Le Christ vivant ne vient en aucun cas pour les forcer à l’écouter ni même à faire ce qui est le mieux pour eux. Le Christ vivant vient uniquement pour leur donner un véritable choix en leur présentant la réalité du Christ afin qu’ils puissent voir qu’il y a quelque chose au-delà des illusions dualistes de l’antéchrist.
Le Christ vivant n’a aucune attente quant à la manière dont les gens devraient réagir ou ne pas répondre. Il laisse cela au libre arbitre des gens, même au point où il est prêt à les laisser le crucifier si c’est ce qu’ils désirent à ce moment-là. Et peu importe ce que font ces derniers, le Christ vivant ne les juge pas. Pourquoi ? Parce que le Christ vivant se rend compte que ce n’est pas son rôle de juger les gens, car il existe un autre mécanisme qui le fera :
12.48 Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. (Jean)
Comment le Christ vivant évite-t-il de juger les gens ou de se mettre en colère quand ils rejettent la vérité qui leur est proposée au point même de tuer le messager incarné ? Parce que le Christ vivant comprend que la plupart des humains sur cette planète sont aveuglés, à des degrés divers, par la conscience de dualité et qu’il ne peut donc avoir aucune attente sur la façon dont ils devraient réagir. Le Christ vivant comprend ce que j’ai exprimé alors que j’étais cloué sur la croix :
23.34 Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. (Luc)
Cela nous amène alors au niveau suivant des attentes, à savoir celles qui vous concernent vous-même.
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Pour vivre sur cette planète, vous devez répondre à une multitude d’attentes sur ce que vous êtes censé faire et être. Ces attentes proviennent de la conscience de l’antéchrist et certaines sont délibérément conçues très efficacement pour vous mettre dans une impasse en vous poussant à poursuivre un objectif impossible, vous condamnant ainsi à rester insatisfait pour un temps indéfini.
L’essence de toutes ces attentes est qu’elles reposent sur le mécanisme décrit ci-dessus, à savoir qu’une fois que vous croyez en l’illusion que vous êtes séparé de votre source, de Dieu, vous vous condamnez à rechercher l’accomplissement ultime dans ce monde. L’objectif créé par ces attentes est qu’il existe une sorte d’idéal de l’être humain parfait et que vous êtes censé être à la hauteur de cet idéal.
Pour vous aider à voir au-delà de ces attentes très subtiles, j’aimerais vous demander de rédiger rapidement une description de l’être humain parfait ou d’aller chercher une telle description. Évidemment, je me rends compte que vous ne disposez d’une telle description. Vous trouverez peut-être diverses descriptions, mais, si vous y regardez de plus près, vous découvrirez deux choses. La première est que ces descriptions sont toujours basées sur un système de croyance ou une culture particulière. Par exemple, les chrétiens fondamentalistes ont certaines idées sur ce que devrait être l’être humain parfait tandis que les communistes chinois ont des idées très différentes. De toute évidence, un idéal si clairement basé sur un système de croyance ou une culture terrestre particulière ne peut pas être un idéal universel pour l’être humain parfait. Ainsi cela ne peut-il pas venir de Dieu, qui est au-delà de toutes les idées créées par l’homme, car, comme le dit la Bible, « Dieu ne fait acception de personnes ».
La conséquence est que ces idéaux ne constituent pas une description très claire ou universelle de l’être humain parfait, mais allons encore plus loin. La deuxième chose est que si vous examinez les idéaux terrestres de perfection, vous découvrirez qu’ils ne sont pas très spécifiques ni détaillés. Même s’ils peuvent prescrire certaines règles extérieures de comportement, ils n’abordent pas les aspects psychologiques. En d’autres termes, ils décrivent le chemin extérieur qui, comme je l’ai déjà expliqué, ne peut jamais conduire au salut alors qu’ils ignorent le chemin intérieur, à savoir la transformation de la conscience.
Cela nous amène à comprendre que les idéaux de perfection sont si vagues ou imprécis qu’on ne peut jamais vraiment déterminer à quoi ressemble un être humain parfait. Cela signifie que vous ne pourrez jamais réellement être à la hauteur d’un tel idéal, car comment pouvez-vous atteindre un objectif qui n’est pas clairement défini ? Vous êtes comme un coureur à pied qui a commencé à courir, mais les officiels refusent de lui donner la distance finale de la course. Ainsi, il est condamné à courir indéfiniment, ou jusqu’à ce qu’il abandonne, sans jamais atteindre la ligne d’arrivée. En fait, les faux enseignants et l’ego repoussent constamment la ligne d’arrivée de sorte que personne ne pourra jamais la rattraper.
Ce que nous voyons à présent, c’est qu’il n’existe pas vraiment d’idéal qui définit clairement ce qu’est l’être humain parfait, ce qui signifie qu’il est pratiquement impossible de devenir un jour l’être humain parfait. Même si cela était possible, voyons maintenant si devenir l’être humain parfait mènerait réellement au salut ? Évidemment, j’ai déjà répondu à cette question en disant que vous ne serez pas sauvé en suivant le chemin extérieur des scribes et des pharisiens et que vous devez renaître spirituellement. Cependant, allons à un niveau encore plus profond :
3.13 Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. (Jean)
Qu’est-ce que je disais vraiment ici ? Ce que je disais, c’est que « l’homme » qui est descendu du ciel était votre Soi conscient, un être spirituel qui est une individualisation de l’Être du Créateur. En tombant dans la conscience de dualité, vous avez créé un moi séparé – l’ego – qui est basé sur l’illusion de la séparation et qui ne peut donc jamais voir au-delà ni surmonter ce sentiment de séparation d’avec Dieu.
Le mensonge du prince de ce monde dit qu’il est possible pour vous d’entrer dans le royaume de Dieu sans laisser l’ego mourir – qu’il est possible pour l’ego de faire quelque chose dans ce monde qui le rendra acceptable aux yeux de Dieu. Il s’agit du chemin extérieur qui pousse les personnes spirituelles et religieuses à poursuivre la quête impossible de devenir des êtres humains parfaits ou de suivre une religion extérieure, la « seule » vraie religion, afin d’être sauvés. Il s’agit d’une approche résolument non constructive, car elle ne peut jamais aboutir au salut. L’ego, qui n’est pas descendu du ciel, ne pourra jamais entrer dans le royaume. Seul le Soi conscient qui est descendu du ciel peut le faire. Cependant, le Soi conscient ne peut le faire qu’en laissant mourir son sentiment d’identité humain (l’ego), ce qui nécessite que vous retiriez la poutre de votre propre œil.
En d’autres termes, vaincre l’ego n’est pas un processus automatique qui se produira en suivant un rituel religieux. Vous avez créé l’ego en prenant des décisions. Vous ne pouvez vaincre l’ego qu’en regardant consciemment vos décisions passées pour découvrir qu’elles étaient basées sur les illusions de la conscience de dualité, et prendre ensuite de nouvelles décisions basées sur la réalité du Christ. Vous devez consciemment retirer la poutre de votre propre œil et revêtir l’habit de noces de la conscience christique :
22.11 Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces.
22.12 Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. (Matthieu)
Cette parabole illustre le fait que vous ne pouvez pas entrer dans le royaume des cieux sans revêtir la conscience christique. Le royaume est ouvert à tous, pas seulement au peuple élu comme le pensaient les Juifs. Pourtant, il n’est ouvert qu’à ceux qui laissent mourir leur ego et renaissent ainsi dans une nouvelle identité de Christ vivant. Il n’y a personne qui peut tromper Dieu, car on ne se moque pas de Dieu et il ne fait acception de personne.
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Nous voyons maintenant que ce qui est arrivé à la plupart des personnes spirituelles et religieuses est le fait qu’elles ont été induites à adopter un ensemble d’attentes irréalistes concernant la vie sur Terre et concernant leur entrée dans le royaume spirituel, quelle que soit la façon dont ils le définissent en fonction de leur religion et de leur culture extérieures. La croyance subtile la plus dangereuse est celle selon laquelle suivre une religion extérieure ou un ensemble de pratiques spirituelles vous donnera automatiquement accès au royaume de Dieu.
Vous ne vous en rendez peut-être pas compte avec votre intellect, mais je peux vous assurer que la plupart des êtres humains sur cette planète ont passé de nombreuses vies à croire à ce mensonge, puis à mourir en espérant que leur salut serait garanti parce qu’ils avaient fidèlement suivi la religion extérieure. Ils ont alors fait l’expérience que leur âme n’était pas autorisée à aller au ciel mais qu’elle devait se réincarner sur Terre pour être souvent confrontée à la même tentation de croire en une religion extérieure.
Après avoir vécu cela pendant plusieurs vies, de nombreuses âmes en sont venues à se méfier profondément de toute religion. De nos jours, de nombreuses personnes dans le monde nient toute religion et toute spiritualité – mais suivent souvent la « religion » du matérialisme – précisément parce qu’elles ne peuvent plus croire aux vaines promesses de la voie extérieure du salut, quelle que soit sa forme. Le fait que vous soyez une personne spirituelle prouve que vous en êtes également venu à douter de cette voie extérieure, sinon vous seriez heureux de suivre aveuglément une religion extérieure.
Ce que je veux dire ici, c’est qu’il y a de nombreuses personnes sur Terre qui ont atteint la maturité spirituelle qui leur permet de voir au-delà des erreurs du chemin extérieur. Malheureusement, beaucoup d’entre elles sont perdues et ne savent plus quel chemin suivre. Et d’autres se sont mises en colère, rejetant toute religion et toute spiritualité.
Ce que j’ai besoin que vous fassiez, c’est de faire le changement de conscience par lequel vous réalisez que le chemin extérieur est délibérément conçu par les forces de l’antéchrist afin de faire deux choses :
- Premièrement, cela peut vous amener à passer de nombreuses vies à poursuivre le chemin extérieur sans vous rapprocher du salut et sans doute à vous laisser entraîner dans la lutte continue contre les personnes appartenant à d’autres religions ;
- Deuxièmement, à mesure que vous commencez à voir clairement cette illusion, il est presque inévitable que vous développiez une méfiance non seulement à l’égard de la religion, mais même à l’égard de Dieu. Cela conduit généralement à une colère profonde et souvent méconnue contre Dieu. Vous en arrivez à croire que Dieu est injuste parce que vous avez fidèlement suivi une religion extérieure et que Dieu ne vous laisse toujours pas entrer dans le royaume.
J’ai dit plus haut que le concept d’un chemin extérieur ne peut pas conduire au salut. Cela démontre que ce concept ne vient pas de Dieu, car Dieu veut vraiment que vous soyez sauvé, et Il ne vous donnera donc jamais un chemin qui ne puisse vous mener au but. Comme je l’ai dit, c’est le bon plaisir de Dieu de vous donner le royaume.
Comprenez-vous ce que je viens de dire ? L’effet subtil de ces attentes impossibles est que de nombreuses personnes spirituelles en sont venues à douter que Dieu veuille réellement les sauver. Comme je l’ai expliqué, de nombreuses personnes dans le monde suivent le chemin extérieur en croyant qu’être membre d’une Église particulière garantira leur salut. La plupart des personnes spirituelles ont vu clairement cette illusion, mais, au lieu de cela, elles en sont venues à douter qu’il soit réellement possible d’être sauvé, et la raison en est qu’elles n’ont pas examiné d’un œil critique l’impossible attente de perfection. En d’autres termes, certaines personnes spirituelles croient subtilement qu’être sauvé signifie devenir parfait, mais, parce qu’elles voient également l’erreur de rechercher la perfection extérieure, elles pensent qu’il existe un écart qui rend le salut inaccessible. Elles pensent que Dieu exige la perfection et qu’il leur est ensuite impossible d’atteindre leur objectif.
Le changement que j’ai besoin que vous fassiez est que toutes ces attentes proviennent d’un concept irréel de Dieu, à savoir le Dieu extérieur qui est si souvent décrit par la religion comme un être en colère dans le ciel. En réalité, ce n’est pas Dieu qui refuse de vous laisser entrer dans son royaume. C’est vous-même ou plutôt votre ego. La situation réelle est assez simple.
Dieu a créé une porte vers le ciel de deux pieds de large. La plupart des êtres humains portent sur leurs épaules une poutre, l’ego, qui fait plus de deux pieds de large. Tant que vous refusez de lâcher la poutre, vous ne pouvez pas passer la porte, car la poutre heurte le cadre de la porte et vous retient. Ce n’est pas Dieu qui a créé la poutre, c’est vous qui l’avez créé. Dieu ne peut pas, à cause de la loi du libre arbitre, enlever votre poutre. Il vous faut prendre du recul et voir la poutre que vous n’avez pas enlevée jusqu’à présent. Vous devez réaliser que c’est la poutre, et non quelque chose extérieur à vous, qui vous empêche d’entrer par la porte. Et puis vous devez consciemment et volontairement lâcher la poutre. Lorsque vous lâchez la poutre, la personne qui est descendue du ciel, le Soi conscient, passera facilement la porte du ciel et remontera d’où vous venez. L’être qui a déjà franchi la porte en venant d’en haut peut sûrement franchir la même porte dans le sens opposé.
Comprenez-vous mon propos ? Toute colère, lorsqu’elle est mise à nue jusqu’à son origine, est une colère contre Dieu. Tout cela vient d’une illusion sur Dieu et sur la façon dont Dieu a conçu le monde, y compris le chemin du salut. Cette illusion a créé un ensemble d’attentes qui ne pourront jamais être satisfaites, et c’est ce qui vous pousse à poursuivre une quête impossible qui ne peut qu’ajouter à votre frustration et à votre colère contre Dieu, allongeant ainsi la poutre dans votre œil et rendant encore plus difficile l’entrée par la porte.
La seule issue est de voir clairement ces illusions grâce à quoi vos attentes seront remplacées par une expérience – une connaissance intérieure – de la réalité de Dieu. Et lorsque vos attentes disparaissent, votre colère les accompagnera inévitablement, car les attentes comme la colère naissent d’une séparation d’avec la réalité de Dieu. Lorsque vous verrez la vérité, vous serez libéré des attentes et de la colère qu’elles produisent.
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Nous voyons maintenant quelque chose de très profond dans la colère. La colère naît des attentes produites par l’illusion de la séparation. Mais, dans l’illusion selon laquelle vous êtes séparé de Dieu, qu’est-ce qui suscite la colère contre Dieu ?
L’illusion que vous êtes séparé de Dieu est ce qui donne naissance à l’illusion supplémentaire que vous avez besoin d’être sauvé, que vous êtes en dehors du royaume de Dieu et que vous devez remplir certaines exigences, définies par un système de pensée de ce monde, pour pouvoir accéder au royaume de Dieu. Et toute cette mentalité est ce qui donne naissance au concept selon lequel vous pourriez ne pas être sauvé, que vous pourriez vous perdre définitivement, que vous pourriez être condamné par un dieu en colère à passer une éternité dans une sorte d’enfer. Et, bien sûr, le concept même de l’enfer a été utilisé de manière très intelligente et persistante par les faux enseignants de l’antéchrist pour générer la peur chez les gens : la peur de ne pas être sauvé, la peur de la damnation éternelle et du châtiment éternel.
En d’autres termes, le mécanisme psychologique très simple en jeu ici est que la colère naît de la peur. La peur de ne pas être sauvé est ce qui suscite la colère contre Dieu, car les gens sentent qu’ils n’ont aucun moyen de prendre le contrôle de leur propre salut, mais qu’ils doivent s’appuyer sur un dieu qui est considéré comme extérieur à eux-mêmes. Et précisément, parce qu’il y a un espace entre le dieu extérieur et soi – sinon Dieu ne serait pas considéré comme extérieur –, il y a de la place pour toute une multitude d’illusions qui alimentent les peurs des humains, et donc leur colère contre ce dieu extérieur considéré comme inconnaissable, distant, indifférent, injuste, arbitraire sans parler de toute une série d’autres critères. Ce sont vraiment les caractéristiques de l’ego humain que les gens projettent sur leurs images taillées de Dieu – en les adorant devant le Dieu vivant qui réside où… ? Eh bien, dans le royaume de Dieu en vous, bien sûr.
En bref, ce que je dis ici, c’est que, lorsque vous avez commencé à croire à l’illusion de la séparation, un espace s’est créé entre vous – c’est-à-dire votre sens du soi, votre Soi conscient – et Dieu. Et, dans cet espace, se sont développées une multitude d’illusions qui vous font vous sentir piégé et à la merci d’un dieu lointain qui pourrait ou non vous accorder le salut. C’est précisément ce sentiment d’être coincé et de n’avoir aucun contrôle sur votre propre destin qui ont suscité votre colère contre Dieu.
Traditionnellement, de nombreux religieux ont tenté de gérer leur colère contre Dieu en la réprimant – et la plupart des chrétiens traditionnels en sont des exemples. Cependant, réprimer quelque chose ne fonctionne jamais, car plus vous réprimez vos sentiments avec force, plus vous vous emprisonnez profondément dans un piège. Vous ne verrez jamais d’issue tant que vous ne serez pas prêt à regarder la poutre – dans ce cas-ci la colère – dans votre propre œil et à la gérer consciemment au lieu de la réprimer. Ainsi, réprimer votre colère contre Dieu ne vous en libérera jamais. La seule façon de surmonter la colère est de la regarder consciemment, de réaliser qu’elle est née d’une illusion et ainsi de libérer votre colère de la peur de ne pas être sauvé.
Et que se passe-t-il lorsque vous élevez la colère au-dessus de la peur ? Vous découvrez que votre colère n’est pas réellement de la colère, mais une forme particulière de détermination farouche : la détermination à apporter le changement, la détermination à ce que les choses ne puissent pas continuer et causer autant de souffrance. Et c’est probablement la même détermination qui vous a poussé à vous porter volontaire pour descendre dans l’univers matériel afin de relever la planète Terre et de libérer spirituellement vos frères et sœurs du manège de souffrance sur lequel ils ont été piégés pendant de nombreuses vies.
Ainsi, vous êtes descendu sur Terre avec un désir positif, mais, lorsque vous avez été aveuglé par l’illusion de la séparation, vous n’avez vu aucune issue pour le désir positif, et ainsi le sentiment derrière ce désir s’est abaissé à ce que les êtres humains appellent la colère. Pourtant, une fois que vous aurez élevé ce sentiment de colère au-dessus de la peur, vous vous retrouverez avec la détermination originelle, et vous serez alors libre d’accomplir la raison pour laquelle vous êtes venu initialement sur cette planète.
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Permettez-moi de résumer la réalité de la raison pour laquelle vous vous trouvez dans votre position actuelle, physiquement et en conscience. Vous êtes ici grâce aux choix que vous avez faits. Vous n’avez pas été envoyé dans ce monde par un Dieu en colère et votre salut de ce monde ne dépend pas de Dieu ou de quoi que ce soit ou de quelqu’un en dehors de vous, à moins que vous ne le permettiez. Votre situation dans ce monde et votre salut au-delà de ce monde dépendent exclusivement des choix que vous faites, si vous êtes prêt à assumer l’entière responsabilité de vous-même. Et c’est bien sûr là le problème.
La triste réalité de la vie sur cette planète est que plus de quatre-vingt-dix-neuf pour cent des êtres humains refusent d’assumer l’entière responsabilité d’eux-mêmes. Et tant qu’ils n’assument pas leur responsabilité, ils n’ont aucun moyen d’échapper au sentiment d’être victimes des circonstances extérieures, des autres ou de Dieu. Ainsi se condamnent-ils à rester sur un manège qui ne fera qu’augmenter leur frustration et leur colère contre le monde, les autres, Dieu et eux-mêmes.
L’équation est simple. Si vous n’acceptez pas que votre situation actuelle est le résultat de choix que vous avez faits, alors vous devenez victime de forces qui sont extérieures à vous, des forces sur lesquelles vous n’avez que peu ou pas de contrôle, vous mettant ainsi dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit pour améliorer votre situation. La seule façon d’améliorer votre vie est d’accepter la réalité selon laquelle votre situation est le résultat de vos choix. Car, en faisant cela, vous reprenez le pouvoir de changer votre vie à travers vos propres choix. Comment changer de vie ? En regardant la poutre dans votre propre œil, en admettant que vos choix passés n’étaient pas des plus constructifs puis en effaçant vos choix passés EN FAISANT DE MEILLEURS CHOIX DANS LE PRÉSENT !
Comme je l’ai déjà expliqué, l’un des mensonges les plus subtils perpétrés contre l’humanité par les faux enseignants de l’antéchrist est qu’une fois que vous avez fait un mauvais choix vous y êtes lié pour toujours. Pourtant, considérez la réalité selon laquelle Dieu vous a donné le libre arbitre, que Dieu veut que vous soyez sauvé et que Dieu veut que vous soyez sauvé par vos propres choix libres. J’ai dit plus haut que Dieu ne vous donnerait pas un chemin que vous ne pourriez pas emprunter. Donc, vous ne pouvez pas être lié par vos choix passés ; seul le diable tentera de vous faire croire que vous êtes lié par le passé.
Dieu vous a donné le droit de faire le choix que vous voulez, ce qui vous a donné le potentiel de sombrer dans l’illusion de la séparation. Pourtant, Dieu vous a également donné le pouvoir de vous élever au-dessus de cette illusion – la vallée de l’ombre de la mort – en remplaçant instantanément les choix dualistes par des choix basés sur la réalité de l’esprit du Christ. Dieu ne veut pas que vous restiez dans la dualité plus longtemps que vous ne le désirez. Dieu veut que vous vous éleviez au-dessus de la dualité en choisissant la vie plutôt que la mort, en choisissant la vie éternelle de la conscience christique plutôt que la vie mortelle de la conscience de l’antéchrist.
Comment vaincre l’ego ? En acceptant enfin que vous puissiez vous en éloigner à tout moment et simplement le laisser mourir ! Bien sûr, vous ne pouvez pas vous éloigner de l’ego tant que vous n’avez pas consciemment perçu et annulé les choix qui ont créé l’ego. Tant que ces choix ne sont pas remis en cause, ils vous attacheront à l’ego et vous feront penser que, si l’ego meurt, vous mourrez.
Dieu ne fera pas de choix à votre place ni aucun membre du royaume ascensionné. Ce sont uniquement votre ego et les faux enseignants de l’antéchrist qui feront des choix à votre place, ou plutôt ils chercheront à vous manipuler dans des situations où vous ne pouvez pas faire de choix libres parce que vous avez une compréhension limitée.
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Je suis arrivé au point de vous aider à voir qu’il est possible, en un clin d’œil, de changer fondamentalement votre attitude et votre approche de la vie, c’est-à-dire de sortir de l’état de victime et de reprendre votre pouvoir pour changer votre vie. Vous pouvez constater que vos attentes sont si profondes qu’elles ont déformé votre sens du but de la vie, vous faisant croire que le but de la vie est d’avoir ou d’éviter quelque chose dans ce monde.
En réalité, le but de la vie est la croissance : la croissance de votre conscience qui mène à la pleine conscience du Christ. Lorsque vous acceptez cette réalité, vous voyez qu’il ne sert vraiment à rien d’avoir des attentes. La loi du libre arbitre règne en maître sur la planète Terre, ce qui signifie que vous ne pouvez pas contrôler ce que les autres vous font. Même Dieu ne peut contrôler ce que font les êtres humains. Cependant, ce que vous pouvez contrôler, c’est la façon dont vous réagissez à ce que les autres vous font. Et prendre le contrôle de vos réactions face à tout ce qui vous arrive sur Terre est une partie essentielle pour atteindre la christité personnelle.
Saisissez-vous ce que je dis ici ? Depuis des millénaires, il existe sur Terre à la fois un faux chemin et un vrai chemin : le chemin large et le chemin droit et étroit. La voie générale consiste à chercher à contrôler votre situation extérieure, y compris celle des autres. D’innombrables personnes ont consacré leur vie à cette quête, mais elles n’ont jamais trouvé d’épanouissement intérieur, car elles ne peuvent jamais vraiment contrôler leurs circonstances extérieures, ce qui les conduit inévitablement à la colère. En revanche, le vrai chemin a toujours été celui de la maîtrise de soi, c’est-à-dire celui de prendre le contrôle de votre situation intérieure, grâce à quoi vous devenez capable de choisir la réponse la plus élevée possible à toute circonstance que vous rencontrez. Et vous ne pouvez pas atteindre cette maîtrise de soi tant que vous vous accrochez à vos attentes, car elles vous entraîneront inévitablement vers une réaction dualiste.
Lorsque vous décidez de suivre le vrai chemin, vous voyez que, quoi qu’il arrive, c’est une opportunité de grandir. Car qu’est-ce que la croissance ? La véritable croissance spirituelle ne se mesure pas à votre maîtrise des circonstances extérieures. La véritable croissance se mesure à votre maîtrise des circonstances intérieures, à votre maîtrise de soi. Ce qui signifie qu’une personne engagée dans la croissance sait que, pour atteindre la maîtrise de soi, il est nécessaire de prendre conscience de tout ce qui provoque une réaction contraire à la paix dans sa psychologie. Ainsi, à chaque fois que quelque chose vous enlève la paix, c’est l’occasion pour vous de voir la poutre dans votre propre œil et de prendre des mesures actives pour la retirer.
En d’autres termes, ceux qui suivent le faux chemin cherchent à contrôler leur situation extérieure afin de ne jamais faire face à des situations qui leur enlèvent la paix, évitant ainsi d’exposer les faiblesses de leur propre psyché. En revanche, ceux qui suivent le vrai chemin accueillent favorablement la révélation de leurs propres faiblesses, car ce n’est qu’en les regardant qu’ils peuvent les surmonter.
La plupart des êtres humains traversent la vie avec un ensemble d’attentes sur ce qui devrait et ne devrait pas arriver. Ainsi, ils affrontent chaque situation qu’ils rencontrent avec la question de savoir si elle répondra à leurs attentes ou ira à l’encontre de celles-ci, si elle leur procurera de la douleur ou du plaisir. Un disciple du Christ vivant a abandonné de telles attentes humaines. Ainsi, il ou elle aborde chaque situation avec l’attitude qu’elle offrira une opportunité de croissance, soit en révélant quelque chose qui doit être surmonté, soit en donnant l’opportunité de démontrer ce que l’on a déjà surmonté. La douleur ou le plaisir n’ont plus d’importance, car chaque situation ne peut conduire à une victoire qu’en donnant l’opportunité de faire un pas de plus vers la christité. Pour la plupart des humains, la vie est une question de victoire ou de défaite, mais, pour les disciples du Christ vivant, la vie est une série continue de victoires, chaque situation menant à la croissance vers l’objectif final de la christité personnelle.
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Après avoir parlé de la nécessité d’accepter l’entière responsabilité de vos actes, nous devons tenir compte du fait que de nombreuses personnes spirituelles l’ont déjà fait, mais que certaines sont allées trop loin en s’engageant dans l’impasse du sentiment de culpabilité pour leurs erreurs. En d’autres termes, en acceptant l’entière responsabilité de vous-même, vous pouvez surmonter votre colère contre les autres et contre Dieu, mais cela peut facilement conduire à de la colère contre vous-même. En fait, de nombreuses personnes spirituelles ont des attentes qui provoquent de la colère contre elles-mêmes lorsqu’elles ne sont pas satisfaites.
La première chose que vous devez comprendre ici est que l’esprit de l’antéchrist opère toujours avec deux polarités opposées. Les faux enseignants cherchent toujours à vous maintenir sur cette échelle où il y a deux polarités et une zone grise au milieu, qui est un mélange des deux opposés. La dernière chose qu’ils veulent, c’est que vous voyiez clairement les illusions de la dualité et que vous vous éleviez au-dessus du voile des mensonges dualistes, au-dessus de la balance. Il faut donc vous ressaisir et vous rendre compte que, dans ce cas, les deux polarités sont :
- Vous déniez complètement votre propre responsabilité, projetant toujours que d’autres personnes, Dieu, la chance, le destin ou autre chose sont responsables de votre situation et que vous ne pouvez rien faire pour changer cela ;
- Vous acceptez l’entière responsabilité de votre situation, mais sentez que tout est de votre faute. Ainsi, tout ce qui vous arrive n’est qu’une goutte de plus de culpabilité et d’autocondamnation qui finira par faire déborder le vase.
Ce que je veux dire, c’est qu’un extrême n’accepte aucune responsabilité et que l’autre se blâme pour tout. Il faut évidemment vous élever au-dessus des deux, mais pas en entrant dans la zone grise au milieu. Vous devez trouver la véritable voie médiane du Bouddha en neutralisant la pensée dualiste.
Commençons par examiner un fait simple. Vous vivez sur une planète avec environ sept milliards d’autres personnes incarnées. À cela s’ajoute un nombre assez important d’êtres désincarnés qui sont attachés à la Terre aux niveaux émotionnel, mental et identitaire. Tous ces êtres combinent leur conscience dans ce que j’appelle la conscience collective, et cette conscience affecte tout ce qui se passe sur Terre, même la nature, la météo et les catastrophes naturelles. Ce que je veux dire, c’est qu’il existe de nombreux événements qui pourraient vous affecter mais qui ne sont pas directement causés par vous. Cela signifie que, même si vous assumez la responsabilité de vous-même, vous n’assumez pas la responsabilité de tout ce qui vous arrive, car cela est en grande partie le résultat de la conscience de masse ou d’autres êtres exerçant leur libre arbitre. Aurais-je dû me sentir coupable d’avoir été crucifié, ou devrais-je penser que j’ai fait exactement ce que je devais faire, à savoir démontrer le fait que de nombreuses personnes sont prêtes à tuer le Christ vivant au lieu de changer de conscience ?
La prochaine étape consiste à réaliser que Dieu vous a donné le libre arbitre, ce qui signifie que Dieu vous a donné le droit d’expérimenter vos capacités de cocréation. Dieu n’attache aucune culpabilité ni blâme à ce processus, car Dieu a mis en place un système entièrement mécanique qui vous renvoie toute impulsion énergétique que vous envoyez, vous faisant ainsi expérimenter ce que vous cocréez. En d’autres termes, ce que je dis ici, c’est que toute la conscience de culpabilité et de blâme associée à tant de religions sur Terre ne vient pas de Dieu. Cela vient entièrement des faux enseignants, qui cherchent à piéger l’humanité dans la conscience de dualité. Le mensonge est qu’une fois que vous avez commis une erreur, vous devriez vous sentir coupable et vous blâmer, ce qui ne fait que vous enfoncer plus profondément dans la dualité, ce qui rend plus difficile pour vous d’utiliser même vos erreurs comme tremplins vers la croissance.
Dans la réalité de Dieu, l’erreur n’existe pas et il n’y a donc pas lieu de se sentir coupable. Toute action est simplement une expérience, et elle génère une impulsion énergétique qui vous sera inévitablement renvoyée par le miroir cosmique. L’impulsion de retour aura l’un des deux effets suivants. Si l’impulsion que vous avez envoyée était basée sur l’amour, l’impulsion qui vous revient magnifiera votre vie. Si l’impulsion était basée sur la peur, l’impulsion qui vous revient diminuera votre vie. C’est exactement ce que j’ai décrit dans ma parabole sur les talents : on en donnait davantage à ceux qui multipliaient leurs talents tandis qu’on les retirait au serviteur qui les avait enfouis dans la terre, par peur. La vraie question est donc de savoir si une action va multiplier ou diminuer votre propre vie. Si vous constatez que vous recevez un retour de l’univers qui diminue votre vie, vous devez raisonner sur le fait que, dans le passé, vous avez émis des impulsions basées sur la peur. Ainsi, vous pouvez examiner votre conscience et dénicher tout élément de peur dans votre psyché. À mesure que vous supprimez ces éléments en les remplaçant par la réalité de l’esprit du Christ, vous commencerez à envoyer des impulsions basées sur l’amour et, avec le temps, elles vous seront inévitablement renvoyées.
Permettez-moi d’utiliser une analogie grossière. Imaginez que vous jouez à l’un de ces jeux mécaniques dans lesquels vous utilisez un ressort pour propulser une balle de métal dans une machine, puis vous utilisez divers cadrans et interrupteurs pour contrôler la trajectoire de la balle et marquer des points. Il s’agit d’un dispositif entièrement mécanique, vous n’avez donc pas besoin de vous sentir coupable de ce qui arrive à la balle. Vous expérimentez simplement et la trajectoire de la balle est déterminée par des facteurs mécaniques. Si vous actionnez le bouton droit, vous marquerez des points, et, si vous ne le faites pas, vous ne marquerez pas de points. Même si la vie n’est pas entièrement mécanique, Dieu vous a donné le droit d’expérimenter votre libre arbitre et Il vous a donné un environnement quelque peu mécanique pour le faire. Ainsi, vous n’avez pas besoin de vous sentir coupable de vos expériences. La vraie question est de savoir si le résultat d’une expérience multiplie ou diminue votre vie. Si vous réalisez que les impulsions que vous avez émises diminuent votre vie, vous n’avez pas besoin de vous sentir coupable, vous avez simplement besoin de changer les impulsions que vous envoyez en changeant votre conscience.
Le problème est que la plupart des êtres humains ont été séduits par les faux enseignants qui leur faisaient croire qu’ils n’ont pas besoin de changer de conscience – ils n’ont pas besoin de retirer la poutre de leur propre œil ni même de regarder cette poutre. On leur a vendu le mensonge de la voie extérieure, qui promet qu’ils peuvent échapper aux conséquences de leurs actes, leurs péchés, sans changer la cause de ces actes, à savoir l’état psychologique qui doit précéder toute action.
La plupart des humains croient à ce mensonge, alors que les disciples du Christ vivant font tout ce qu’ils peuvent pour éliminer toute trace de ce mensonge – aussi subtile soit-elle – de leur conscience. Cela implique bien sûr de considérer chaque situation comme une opportunité de dévoiler un élément de la conscience de dualité et ainsi de faire un pas de plus vers la liberté totale qu’est la conscience du Christ.
La vie est une expérience. Votre situation extérieure reflète dans une large mesure ce qui se passe dans votre conscience. Si vous n’aimez pas ce qui vous revient du miroir cosmique, ne vous sentez pas coupable et ne blâmez pas les autres, Dieu ou vous-même. Changez simplement ce qui est dans votre conscience, et le miroir cosmique reflétera inévitablement votre nouvelle réalité intérieure dans votre réalité extérieure.
Voyez-vous ce que je dis vraiment ici ? Vous êtes un cocréateur et vous développez votre capacité à cocréer uniquement en expérimentant. Les faux enseignants cherchent à utiliser vos erreurs passées pour vous amener à mettre fin à vos capacités de cocréation en perdant votre volonté d’expérimenter. Pourtant, le seul véritable moyen de sortir de la conscience de dualité est de continuer à expérimenter : vous cherchez seulement à apprendre de chaque expérience et à augmenter votre discernement christique afin de pouvoir réaliser de meilleures expériences.
Comme je l’ai déjà dit, vous ne pouvez pas surmonter un problème tant que vous êtes piégé dans le même état de conscience qui a créé le problème. Le problème n’est pas votre expérimentation. Le problème est que, pendant longtemps, vous avez exercé vos capacités de cocréation à travers le filtre de la conscience de dualité. La solution n’est pas d’arrêter d’expérimenter mais de continuer à expérimenter tout en recherchant le discernement du Christ, afin que vous puissiez commencer à baser vos expériences sur la réalité plutôt que sur l’irréalité.
Lorsque vous acceptez que la vie est une expérience et que l’expérimentation est le seul moyen de sortir des limites, vous pouvez abandonner toutes les attentes, y compris les attentes envers vous-même qui conduisent à la colère contre vous-même. Car, dès le début, vous n’avez pas besoin de vous attendre à être parfait. Vous êtes un expérimentateur, un chercheur et vous n’êtes pas obligé d’être parfait. Vous êtes ici pour apprendre en continuant à expérimenter jusqu’à ce que vous commenciez à voir ce qui multiplie et ce qui diminue votre vie. Alors continuez à expérimenter et ne laissez rien, dans votre monde ou dans votre psyché, vous empêcher d’essayer. Car, comme je l’ai expliqué, la conscience de mort devient un cercle fermé, une spirale descendante qui se renforce d’elle-même. Et le seul moyen de s’en sortir est d’ESSAYER quelque chose de nouveau, d’atteindre quelque chose qui ne soit pas coloré par les illusions de l’esprit dualiste.
Considérez la parabole des talents. Les serviteurs qui multipliaient leurs talents le faisaient par amour, tandis que celui qui les enfouissait dans la terre le faisait par peur, par peur de perdre. Les faux enseignants cherchent à utiliser vos erreurs passées pour générer une peur de perdre qui vous pousse à arrêter d’expérimenter. Pourtant, ce ne sont pas vos expériences ratées qui vous empêchent d’accéder au ciel, car même une expérience ratée peut être utilisée pour en tirer une leçon. Ce n’est que lorsque vous arrêtez d’expérimenter que vous vous éloignez du ciel.
Jusqu’à présent, votre expérimentation du libre arbitre vous a peut-être éloigné du ciel. Mais la raison en est que vos expériences étaient basées sur les illusions de l’esprit de l’antéchrist. La solution n’est pas d’arrêter d’expérimenter mais d’augmenter votre discernement afin que vous puissiez commencer à baser vos expériences sur la réalité du Christ. Il est vrai que vous avez fait des expériences qui vous ont éloigné du ciel. Mais il est également vrai que la seule façon de surmonter cette condition est de faire de meilleures expériences pour retourner au ciel. Vous devez donc expérimenter en vous basant sur la réalité de l’unité de toute la vie plutôt que sur l’illusion de la séparation.
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Venons-en donc maintenant au cœur du problème. Vous êtes très probablement un être spirituel qui s’est porté volontaire pour s’incarner sur Terre afin d’aider à amener le royaume de Dieu à se manifester sur cette planète. Vous avez fait cela par amour, mais, après avoir commencé à vous incarner sur cette planète, votre amour – et le cadeau que vous êtes venu apporter – a été rejeté et très probablement ridiculisé et dégradé par certains des courants de vie les plus récalcitrants de cette planète. Cela vous a mis dans une impasse, et laissez-moi vous en expliquer la nature.
D’une part, vous n’êtes pas ici pour votre propre plaisir. Vous êtes ici parce que vous savez que cette planète est bien en dessous du niveau du royaume de Dieu. Ainsi, vous savez que les choses doivent s’améliorer sur cette planète, et vous savez également que la seule manière de manifester une telle amélioration passe par la lumière spirituelle et la sagesse d’un royaume supérieur, ce qui est précisément ce que vous êtes venu apporter. Pourtant, vous avez constaté à maintes reprises que la lumière et la vérité sont rejetées par la majorité des humains sur cette planète, et vous ne voyez donc pas comment il pourrait y avoir une amélioration. Pour cette raison, vous avez accumulé un certain niveau de frustration qui peut facilement dépasser la limite de la colère. Vous ne craignez peut-être pas pour votre propre salut, mais vous craignez pour le salut des autres ou de la planète.
Mon objectif dans tout ce discours est de vous montrer que cette frustration est le produit de la conscience de séparation, qui a permis à la peur de s’infiltrer dans votre être. Il existe de nombreuses variantes de cette peur, comme le sentiment d’urgence que le monde touche à sa fin ou qu’il y ait un calendrier à respecter.
Or, je ne dis pas qu’il n’y a pas de chronologie, car tout évolue selon des cycles. Cependant, permettez-moi de préciser clairement qu’IL N’Y AURA PAS DE FIN DU MONDE. Ainsi, je tiens à préciser très clairement que les disciples du Christ vivant doivent laisser derrière eux la peur de la fin du monde. Lorsque j’étais en incarnation, j’étais dans une certaine mesure affecté par cette peur, car j’avais une conception de la fin du monde. Cependant, la réalité derrière tout cela est que, pour certains courants de vie, leur opportunité de choisir la vie plutôt que la mort finira par prendre fin sur cette planète, ce qui signifie que le monde – ou plutôt leur opportunité de s’incarner sur Terre – prendra fin. Cependant, cela ne relève pas de votre responsabilité, car tout dépend de la loi du libre arbitre.
Ce que je veux dire, c’est que vous devez développer un respect sans compromis pour le libre arbitre. Vous respectez le libre arbitre des autres au point que, s’ils veulent se détruire – ou même si une majorité veut détruire cette planète –, vous leur permettez de vivre cette expérience. Vous respectez également votre propre libre arbitre en refusant que le rejet de votre lumière et de votre vérité par les autres vous dissuade de laisser briller votre lumière et de crier votre vérité sur les toits.
Ce que je dis ici, c’est qu’il n’y a qu’une seule façon de sortir de l’impasse de la frustration et du découragement. Vous devez décider que vous n’êtes pas là pour changer les autres. Vous êtes ici uniquement pour partager votre lumière et votre vérité dans le but de donner aux autres la possibilité de choisir la lumière. Ils ne peuvent pas avoir cette lumière tant qu’ils n’ont pas fait l’expérience de votre lumière et de votre vérité. Pourtant, vous laissez à leur libre arbitre le choix d’accepter ou de rejeter votre cadeau. Car vous n’êtes pas là pour leur faire accepter votre cadeau, vous êtes seulement là pour offrir ce cadeau.
J’ai besoin que vous preniez conscience que vous êtes ici pour être comme le soleil. Le soleil éclaire constamment la planète Terre et ne se soucie pas de ce que les êtres humains font de cette lumière. L’acceptent-ils ou le rejettent-ils ? Quoi qu’il en soit, le soleil continue de briller, et c’est ce que vous devez faire également. Le rôle du Christ vivant est d’être la porte ouverte par laquelle la lumière et la vérité de Dieu peuvent briller dans ce monde. Ce n’est pas le rôle du Christ vivant d’amener les gens à réagir à cette lumière d’une manière spécifique, car cela dépend de leur libre arbitre. Ainsi, le Christ vivant est prêt à permettre aux autres de faire ce qu’ils veulent avec la lumière, à la suite de quoi la lumière devient soit leur éveil, soit leur jugement – selon leurs propres choix.
Vous voyez, lorsque vous devenez le soleil qui brille toujours, vous devenez le Fils, le Fils de Dieu, le Christ vivant (que vous soyez dans un corps masculin ou féminin).
En passant par cette transformation, vous élèverez votre colère au-dessus de la peur, ce qui lui fera retrouver sa qualité divine naturelle, à savoir ce que nous pourrions appeler une détermination inébranlable, un refus intransigeant du statu quo. C’est précisément la force motrice qui a poussé le Créateur à créer le monde de la forme et à le concevoir comme un monde qui ne peut pas rester immobile mais qui se transcende toujours vers le but ultime de devenir le royaume de Dieu. Le Christ vivant n’accepte jamais aucune condition sur Terre comme permanente ou immuable. Le Christ vivant a la vision que les choses vont s’améliorer, mais, ce faisant, il n’est pas attaché aux choix des autres et il est complètement non attaché. C’est pourquoi le Christ vivant est absolument déterminé à ne jamais éteindre la lumière et la vérité mais à rester toujours cette porte ouverte.
Voyez-vous l’importance de cela ? Beaucoup trop de personnes spirituelles ont traversé l’étape de la frustration et ont ensuite été séduites par le mensonge subtil selon lequel, si le monde ne veut pas de leur lumière, ils devraient simplement la retenir. Elles devraient travailler sur elles-mêmes, se retirer du monde et ne jamais faire de vagues. Il est extrêmement important que vous compreniez que cette mentalité est conçue par les forces de l’antéchrist spécifiquement pour empêcher les personnes les plus spirituelles d’apporter une contribution sur cette planète. Cette mentalité est conçue pour vous faire cesser de faire briller votre lumière, laissant ainsi ce monde sous le contrôle des forces de l’antéchrist.
J’ai besoin que vous reconnaissiez que la colère découle d’une qualité positive qui est nécessaire à la christité, à savoir le refus d’accepter l’immobilité et le statu quo comme immuables. Ainsi, vous ne ferez aucun bien à la cause de Dieu si vous vous permettez de vous retirer du monde, de refuser votre lumière et votre vérité. Au lieu de cela, j’ai besoin que vous vous éveilliez à votre potentiel christique et que vous exprimiez votre détermination originelle pour venir sur cette planète. Donc, vous ne laisserez aucune condition de ce monde – y compris les conditions de votre propre psyché focalisées sur votre ego – vous empêcher d’être cette porte ouverte à la lumière et à la vérité qui, si on leur permet d’y entrer, changeront ce monde.
Vous voyez, lorsque vous croyez à l’illusion de la séparation, vous croyez que le monde doit être sauvé par ce qui existe déjà dans le monde. Et comme une partie plus profonde de votre être reconnaît que cela est impossible, vous sentez encore une fois que vous et le monde êtes dans une impasse. Pourtant rien n’est impossible à la lumière et à la vérité de Dieu. Elles peuvent et vont changer le monde. Cependant, la lumière et la vérité de Dieu ne peuvent agir que lorsqu’elles sont autorisées à entrer dans ce monde. Et cela n’arrivera que lorsqu’un nombre suffisant de personnes décideront de d’être des portes ouvertes en devenant les Christ vivants incarnés.
Je suis venu sur Terre il y a deux mille ans précisément pour montrer le chemin vers la christité personnelle afin que d’autres puissent suivre mes traces et accomplir les œuvres que j’ai faites. Jusqu’à présent, très peu de gens ont osé le faire, c’est pourquoi il y a encore tant de souffrance sur Terre. Vous avez le potentiel de changer l’équation en devenant une porte ouverte. Me rejoindrez-vous pour que mon exemple porte des fruits ?
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Comme exercice pour cette clé, j’ai besoin que vous travailliez sur le pardon : pardonner à tous les autres, pardonner à Dieu et vous pardonner à vous-même.
Pour ce faire, vous devez comprendre une vérité essentielle sur le pardon, une vérité que même de nombreuses personnes religieuses et spirituelles n’ont pas comprise. Beaucoup de gens pensent que, lorsque quelqu’un vous a fait du mal, vous devriez entretenir des sentiments négatifs à son égard et que, lorsque vous avez fait du mal à autrui, vous devriez entretenir des sentiments négatifs à votre égard.
Ce que je vous ai dit ici, c’est que tout dans ce monde est énergie, ce qui signifie que vos pensées et vos sentiments sont des impulsions énergétiques. Lorsque vous avez une pensée ou générez un sentiment, vous envoyez une impulsion énergétique. Dans de nombreux cas, cela ne dure que quelques secondes, mais, lorsque vous vous accrochez à un sentiment négatif, vous envoyez constamment une impulsion énergétique. Cela générera une impulsion continue, ce que les scientifiques appellent un champ d’énergie. En d’autres termes, lorsque vous en voulez à une personne qui vous a fait du mal, vous créez un champ d’énergie entre votre esprit et celui de l’autre personne. Notez que peu importe ce que l’autre personne vous a fait. C’est vous qui créez la connexion énergétique, et je peux vous assurer que l’énergie peut circuler dans les deux sens via une telle connexion. Je peux également vous assurer qu’en permettant à une telle connexion énergétique de persister vous ouvrez votre champ énergétique aux afflux de la conscience collective.
Lorsque vous considérez combien de non-pardon, de colère et de haine ont été générés sur cette planète, vous devriez être en mesure de voir que vous ne voudrez pas lier votre champ énergétique personnel à cet élan collectif. Ce que je dis ici, c’est que, lorsque vous vous accrochez à des sentiments négatifs envers une personne, vous vous ouvrez à un afflux d’énergie par lequel l’autre personne et la force planétaire de l’antéchrist peuvent exercer un pouvoir sur vous. Plus vos sentiments sont intenses, plus il est probable que la force de l’antéchrist puisse vous pousser à entreprendre des actions qui ne feront que poursuivre la lutte dualiste et vous lier ainsi à cette lutte. De nombreuses personnes ont été piégées dans une telle spirale de représailles et de vengeance pendant de nombreuses vies. Évidemment, vous ne pouvez pas être un disciple du Christ vivant tant que vous êtes lié à de tels élans.
De même, il existe un élan planétaire de colère contre Dieu et de colère contre soi-même. Lorsque vous avez une image négative de vous-même, vous vous rendez vulnérable à l’élan planétaire. En réalité, vous devez rechercher la poutre dans votre propre œil qui vous a poussé à blesser d’autres personnes. Une fois que vous l’avez découverte et supprimée, vous devez accepter que vous êtes pardonné et il n’est donc pas nécessaire de vous accrocher à des sentiments négatifs à propos de ce que vous avez fait dans le passé. Vous devez accepter que Dieu vous a pardonné et vous devez vous pardonner.
Comment pardonner ? Eh bien, la plupart des gens ont du mal à pardonner parce qu’ils pensent que le pardon, comme tout le reste, devrait être lié aux conditions sur Terre. En d’autres termes, ils pensent que, si quelqu’un vous a fait du mal, cette personne doit changer avant de mériter le pardon. Ou bien ils pensent qu’il doit y avoir une sorte de justice avant qu’il puisse y avoir le pardon. Pourtant, il s’agit d’une vision complètement dualiste du pardon, et elle vient de l’esprit de l’antéchrist. Lisez ces versets :
5.39 Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. (Matthieu)
18.21 Alors Pierre s’approcha de lui, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ?
18.22 Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. (Matthieu)
Ce que je disais en réalité ici, c’est que vous devez être dans un état de pardon perpétuel, un état d’esprit dans lequel vous ne vous permettez jamais de sentir que vous avez été maltraité par les autres, et qu’ils sont donc pardonnés avant même de faire quoi que ce soit, ce qui signifie que vous devez surmonter toutes les attentes. Considérez que le pardon est normalement considéré comme un acte altruiste qui libère les autres. Cependant, en réalité, cela peut être considéré comme un acte d’intérêt personnel éclairé, car il s’agit en réalité de vous libérer.
Ce que je vous ai dit plus haut, c’est que, tant que vous n’avez pas pardonné, vous entretenez une connexion énergétique entre vous et l’autre personne, une connexion qui vous lie également à la conscience collective. Donc, en ne pardonnant pas, vous vous faites du mal. Le non-pardon, c’est comme escalader une montagne avec une lourde ancre de bateau qui traîne derrière vous. Ce que je veux dire, c’est que vous ne ferez que rendre plus difficile votre cheminement spirituel si vous vous accrochez au non-pardon. Lorsque vous lâcherez prise et pardonnerez, vous vous libérerez pour progresser beaucoup plus rapidement sur le chemin.
Le problème du non-pardon est qu’il peut être caractérisé par le vieux concept selon lequel deux torts ne font pas un bien. Quelqu’un d’autre est dans un état d’esprit déséquilibré et fait quelque chose qui vous fait du mal. Vous, ou plutôt votre ego, utilisez alors cet acte déséquilibré comme « justification » pour entrer dans un état d’esprit déséquilibré. L’ego pense qu’il s’agit d’une réaction naturelle et que vous ne faites que ce qui est juste ou nécessaire pour faire payer l’autre personne et apporter la « justice ». Pourtant, en réalité, vous vous faites du mal en vous mettant en permanence dans un état d’esprit déséquilibré. Et comment pouvez-vous espérer obtenir justice alors que vous êtes dans le même état d’esprit que la personne qui vous a fait du mal ?
Alors comment pardonner ? Il n’y a qu’une seule façon. Vous devez abandonner toutes les conditions créées dans ce monde et pardonner INCONDITIONNELLEMENT, ce qui est précisément ce que je dis à mes disciples de faire, à l’époque comme aujourd’hui. Il n’existe qu’une seule forme de pardon : le pardon inconditionnel. Vous n’avez pas besoin qu’une autre personne change avant de pouvoir lui pardonner. Vous devez vous changer afin de comprendre que pardonner est un intérêt personnel éclairé, car cela vous libère de tout lien énergétique avec des personnes dans un état d’esprit déséquilibré.
Vous voyez, quand une personne vous fait du mal, elle se fait du karma et ce qu’elle a envoyé lui sera inévitablement renvoyé par le miroir cosmique. C’est pourquoi il y a ce verset :
12.19 Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit : À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. (Romains)
Dieu a établi une loi mécanique qui renvoie à chaque personne ce qu’elle envoie. Il s’agit d’une justice ultime à laquelle personne ne peut échapper, vous n’avez donc pas à vous soucier de traduire d’autres personnes en justice. Vous pouvez laisser cela à la loi de Dieu, qui est infaillible. Votre préoccupation devrait donc être votre propre croissance, et, à cet égard, permettez-moi de préciser que, lorsque vous entrez dans un état d’esprit négatif parce qu’une autre personne vous a fait du mal, vous vous créez également du karma. Car le miroir cosmique ne peut que vous renvoyer ce que vous envoyez.
Commencez-vous maintenant à voir un sens plus profond derrière ma déclaration de tendre l’autre joue ? Si quelqu’un vous fait du mal, cette personne se crée du karma. Si vous vous vengez ou même si vous gardez rancune, vous vous faites aussi du karma. Mais si vous tendez l’autre joue en signe de pardon inconditionnel, vous ne tirerez aucun karma de cette situation. En plus de cela, votre réaction inconditionnelle servira de jugement à l’autre personne, ce qui réduira en réalité la possibilité pour cette personne de nuire à autrui. Par ailleurs, lorsque vous réagissez négativement, vous vous engagez dans une lutte dualiste, et cela ne peut pas servir de jugement aux autres, cela ne sert qu’à perpétuer la lutte.
Ce que je veux dire, c’est que vous avez une décision à prendre au cours du mois prochain. Vous devez décider de pardonner inconditionnellement, c’est-à-dire de pardonner à toutes les personnes qui vous ont fait du mal, de pardonner à Dieu et de vous pardonner. Si vous pardonnez inconditionnellement, alors je vous souhaite la bienvenue au prochain niveau de disciple du Christ vivant. Si vous ne pardonnez pas inconditionnellement, alors vous n’êtes pas encore prêt à devenir un disciple du Christ vivant, et je vous demande de vous retirer de cette voie et de revenir seulement lorsque vous aurez pardonné inconditionnellement.
Exercice pour la clé 6
Pour vous aider à pardonner, je vous demande de continuer le modèle établi consistant à donner un rosaire puis à écrire ce qui vous arrive à propos des personnes à qui vous n’avez pas pardonné, des choses pour lesquelles vous êtes en colère contre Dieu et les raisons pour lesquelles vous ne vous pardonnez pas. Ensuite, examinez ces raisons et voyez comment elles vous retiennent, créant un mur impénétrable entre vous et moi. Vous ne pouvez pas entrer dans le festin de noces et faire en sorte que votre âme devienne l’épouse du Christ tant que vous n’avez pas revêtu l’habit de noces du pardon inconditionnel.
J’ai également besoin que vous surveilliez tout élément de colère dans votre être. Lorsque vous ressentez la vibration de la colère, connectez-vous au Bouddha Dhyani Akshobhya, qui est l’antidote à la colère et à la haine. Sa forme de sagesse est semblable à un miroir que vous pouvez imaginer comme un lac de montagne complètement calme et non dérangé par quoi que ce soit dans ce monde.
Vous pouvez également le considérer comme un miroir qui, si vous êtes prêt à le voir, vous donnera une image miroir de ce qui est réel et irréel, vous permettant ainsi de discerner et d’éviter d’être irrité par tout ce qui est irréel. Si vous demandez au Bouddha, il vous reflétera ce qui est irréel dans votre propre conscience. Car je peux vous assurer que rien de réel ne provoquera de colère dans votre Soi conscient – la colère provient uniquement de votre ego. Et ainsi, lorsque vous voyez ce qui est réel et irréel, vous avez l’opportunité de démasquer l’ego qui réagit avec colère à ce qui est réel. Ainsi, vous devez prendre l’habitude de surveiller votre colère, et, lorsque vous la ressentez, connectez-vous à Akshobhya et récitez son mantra :
OM AKSHOBHYA HOUM
Comme exercice pour les 33 jours à venir, commencez par donner le Rosaire de Mère Marie pour le pardon miracle une fois par jour pendant deux semaines. Ensuite, donnez le Rosaire de Mère Marie pour l’amour inconditionnel pour le reste des trente-trois jours. Je veux aussi que vous prononciez le mantra du Bouddha Dhyani pour cette clé une fois entre chaque affirmation et le refrain.
Comme dernier mot sur la colère, considérez que la colère est une perversion de la détermination. La véritable détermination est la volonté de relever la planète entière pour le bénéfice de tous. La perversion se produit lorsque la peur entre en scène, ce qui ne peut se produire que par l’illusion de la séparation. Ainsi, la détermination divine à élever le Tout devient désormais une détermination à donner au moi séparé un sentiment de sécurité qui lui permet de vivre avec sa peur fondamentale. Pourtant, parce que le moi séparé a une peur inhérente qu’il ne pourra jamais surmonter, la détermination à élever le Tout est pervertie par la peur de perdre. Cela l’amène à s’exprimer sous forme de colère, car le moi séparé ne peut jamais se sentir pleinement en sécurité et en paix, et la déception et la frustration sont donc inévitables.
La peur même qui vous pousse à rechercher un avantage pour le moi séparé fait qu’il est impossible de vous sentir en paix. En fait, plus vous vous efforcez d’obtenir un avantage pour le moi séparé, plus vous renforcez la peur. Il s’agit d’une spirale sans fin à laquelle vous ne pouvez échapper qu’en transcendant la conscience même qui l’a créée, à savoir l’illusion du moi séparé.