Une dictée de Mère Marie
Mes cœurs bien-aimés, JE SUIS Marie et je viens vous saluer en ce lieu de très bons auspices. « Bons auspices » est un concept très utilisé dans les enseignements orientaux du Bouddha. Bien que cela puisse sembler extrêmement étrange aux nombreuses personnes qui viennent m’adorer sous la forme de la Vierge Marie catholique, je fais vraiment un avec le Bouddha, comme la Mère Divine fait toujours un avec le Père Divin. La représentante de la Mère Divine fait un avec le représentant du Père Divin pour la planète Terre, le Seigneur du monde, Gautama Bouddha.
Je désire que vous vous accordiez à la paix inconditionnelle du Bouddha, « inconditionnel » étant le maître mot. Qu’est-ce qui s’oppose à la véritable guérison ? N’est-ce pas simplement les conditions que vous avez acceptées après avoir accepté la seule condition sous-jacente, c’est-à-dire l’illusion que vous pourriez être séparés de votre Père Divin. Vous pensez que la Mère Divine et toute expression de son Être pourraient être séparées du Père Divin.
Regardez les couleurs des nombreuses statues que vous voyez en cet endroit. J’ai choisi le bleu clair et le blanc pour me représenter dans cette apparition particulière. Le blanc représente la pureté de la Mère Divine et le bleu représente la flamme de la volonté de Dieu, le Père Divin. Le bleu clair signifie qu’au moment de cette apparition – et même au-delà, dans toute l’histoire du christianisme jusqu’à ce jour –, il n’y a pas vraiment eu d’ouverture ni de désir pour reconnaître et accepter la volonté du Père. Le christianisme a promu l’image du Dieu extérieur dans le ciel, l’être distant là-haut que vous ne pouvez atteindre que par une autorité extérieure, telle que la hiérarchie de l’Église.
Une leçon d’humilité
Certains d’entre vous savent que vous êtes venus en ce lieu pour avoir une leçon d’humilité, et cela s’applique certainement à vous tous. Pour chacun d’entre vous, cette leçon peut être légèrement différente, selon votre psychologie. Je vous demande de réfléchir à la leçon d’humilité que vous pourriez personnellement avoir besoin de suivre et de maîtriser afin de tirer pleinement parti de ce livre, afin d’atteindre le plein potentiel que vous pouvez atteindre personnellement.
Certes, vous avez tous une leçon d’humilité à apprendre, étant donné que vous êtes des personnes spirituelles vivant dans le monde et qu’il y a toujours le bruit qui cherche à vous distraire et à détourner votre attention de cette paix intérieure et inconditionnelle du Bouddha. Les démons de Mara cherchent à vous faire sortir de votre méditation sous l’arbre Bô avec votre Présence JE SUIS pour vous identifier à ces conditions matérielles. Comme vous le verrez, en effet, beaucoup de personnes qui viennent en ce lieu s’identifient pleinement aux conditions matérielles qui ravagent leur corps physique ou leur esprit, et à partir desquelles elles recherchent la guérison d’une source miraculeuse en dehors d’elles-mêmes.
Je sais très bien que de nombreuses personnes spirituelles ont une plus grande compréhension, une bien meilleure compréhension, que les nombreux catholiques qui viennent ici. Mais je désire que vous appreniez une leçon générale d’humilité qui s’applique à presque vous tous, bien sûr, avec des nuances individuelles. Vous pouvez aller regarder la procession des personnes qui cherchent la guérison ici. Vous pouvez ressentir, comme certains d’entre vous l’ont déjà ressenti, un sentiment de tristesse à voir des gens piégés dans un certain état d’esprit qui les empêche de faire quoi que ce soit par eux-mêmes pour parvenir à la guérison. Ils la recherchent uniquement d’une source extérieure, pensant qu’il n’y a pas d’autre moyen. L’Église qu’ils suivent a supprimé les véritables enseignements du Christ, à savoir que le royaume de Dieu est en vous.
Je vous demande d’observer honnêtement dans vos cœurs si vous avez un léger sentiment d’être plus avancés, plus sophistiqués, plus matures ou, dans un certain sens, supérieurs aux personnes qui viennent ici en quête de guérison. Mon but est de vous montrer qu’il y a une leçon plus profonde d’humilité.
Beaucoup d’entre vous recherchent une forme de guérison, peut-être physique, peut-être une guérison psychologique et spirituelle plus profonde. Certains d’entre vous ont étudié et appliqué ces enseignements pendant un certain temps. Bien que vous ayez fait de grands progrès, vous savez qu’il y a encore quelque chose qui vous empêche d’atteindre votre plein potentiel, y compris votre paix intérieure. Vous pourriez vous demander pourquoi il vous est si difficile de surmonter cette dernière condition qui vous retient. C’est là que vous pourriez apprendre en observant les personnes qui viennent ici pour avoir une guérison physique et, dans certains cas, psychologique et spirituelle.
Pourquoi certaines personnes sont guéries et d’autres non
Parmi les personnes qui viennent ici, certaines sont effectivement guéries, tandis que beaucoup d’autres ne le sont pas. Vous pourriez dire qu’il doit y avoir quelque chose dans ce lieu qui a la capacité d’apporter la guérison. Pourquoi certaines personnes peuvent-elles être guéries alors que d’autres ne le peuvent pas ? Quand vous regardez cela avec la sagesse du cœur, vous réalisez qu’il n’y a qu’une seule différence entre celles qui sont guéries et celles qui ne le sont pas. La seule différence est que celles qui sont guéries peuvent – pleinement – accepter qu’elles sont guéries. Celles qui ne sont pas guéries ont une condition qui fait obstacle à cette pleine acceptation.
Vous pourriez vous regarder et chercher à voir ce qui vous empêche d’être qui vous êtes vraiment. Vous pourriez constater que vous n’êtes pas si différents, après tout, des gens qui viennent ici. Certains d’entre vous ont également une condition qui vous empêche d’accepter pleinement la guérison et d’accepter d’être guéris. Ce qui se passe dans cette acceptation, c’est que vous changez votre sentiment d’identité de sorte que vous ne vous voyez plus comme une personne qui n’est pas entière : vous vous acceptez comme une personne qui est, en effet, entière. C’est le changement d’identité que vous devez tous faire pour être qui vous êtes pleinement. Bien sûr, cela ne se produit pas au cours d’un seul grand moment, mais en de nombreux petits moments d’acceptation d’une nouvelle identité.
Je vous demande de considérer que beaucoup d’entre vous ont le potentiel de vraiment expérimenter une guérison majeure grâce à l’utilisation de ce livre. Pour que cette guérison se produise, vous devez changer d’identité afin de pouvoir vous accepter comme un être entier. Pour cela, vous devrez peut-être rechercher une condition, une croyance, que vous n’avez jamais vue auparavant. Je connais tous vos cœurs. Il n’y a pas une seule personne qui n’abandonnerait pas ses conditions si elle pouvait vraiment les voir. La seule chose qui peut vous empêcher d’abandonner une condition est que vous ne l’avez pas vue, ou que vous ne l’avez pas vue pour ce qu’elle est.
Soyez prêts à vous rendre humbles et à voir ce que vous ne pouvez pas voir maintenant. Soyez prêts à rechercher le gourou – qui se présente souvent sous la forme d’une fourmi – qui vous montrera ce que vous ne pouvez pas voir par vous-même. Ce n’est qu’en faisant ce changement que vous pourrez atteindre la plénitude. Vous en savez assez pour savoir que cela ne viendra pas d’une source miraculeuse extérieure à vous-même.
Ce que vous pouvez et ne pouvez pas guérir par vous-même
Il y a une subtilité à laquelle je désire que vous réfléchissiez. Vous pouvez observer les gens qui sont ici et constater qu’ils ont une image de Dieu très différente de la vôtre. Ils s’accrochent à l’image du Dieu extérieur dans le ciel qui peut leur conférer quelque miracle – peut-être à travers l’office de la Mère Divine, comme ils me connaissent sous une forme particulière –, mais en regardant en dehors d’eux-mêmes. Vous, bien sûr, avez été ouverts à la réalité, comme Jésus l’a dit, que le royaume de Dieu est en vous. Vous savez que vous pouvez chercher activement un changement de conscience.
Méfiez-vous de la tentation subtile présentée à Ève par le Serpent dans le jardin d’Éden, la tentation de penser que vous pouvez devenir comme Dieu connaissant le bien et le mal, c’est-à-dire que vous vous suffisez à vous-même. Vous pensez que vous n’avez pas besoin de Dieu ni d’autres personnes, ni d’un gourou, ni d’un enseignant extérieur pour vous montrer ce que vous ne pouvez pas voir. Les nombreuses personnes qui viennent ici pour chercher la guérison pensent qu’elles ont besoin d’une source extérieure à elles-mêmes, c’est-à-dire en dehors des êtres totaux qu’elles sont, quelle que soit leur conception. Bien sûr, vous avez une compréhension plus profonde de vous-même, mais sachez que, pour devenir entier, vous avez encore besoin de quelque chose en dehors de votre moi séparé. Écoutez-moi bien ici : ce quelque chose ne vient pas de l’extérieur de votre être total, ce quelque chose est en dehors de votre sentiment séparé d’identité.
Vous ne serez jamais entier en faisant quoi que ce soit à partir de ce sentiment séparé d’identité. Vous ne pouvez pas entrer dans la plénitude à travers le moi qui se voit comme séparé de l’ensemble, du tout, du Fleuve de Vie. Comment pouvez-vous devenir entier par la conscience de la séparation ? C’est pourquoi vous avez besoin d’aller au-delà de ce moi séparé, et je vous suggère de réfléchir au fait que vous avez besoin de plusieurs choses en dehors du moi séparé.
Premièrement, il y a le Père Divin et la volonté de Dieu, mais vous ne devez pas les voir comme étant extérieurs à vous. Vous devez les voir comme votre propre être supérieur et la volonté de votre propre être supérieur, la volonté de qui vous êtes vraiment. Deuxièmement, vous avez besoin de l’amour de la Mère Divine qui est vraiment la seule force dans cet univers qui peut consumer vos conditions. Afin que ces conditions puissent être consumées, vous devez les abandonner. Troisièmement, pour pouvoir faire cela, vous avez besoin de la sagesse du Christ, de la vision de l’esprit du Christ.
Don naturel et inconditionnel
Que faudra-t-il pour acquérir la pleine sagesse de l’esprit du Christ ? Il faudra un changement où vous cesserez de rechercher la croissance ou la guérison ou la plénitude pour vous-même en tant que moi séparé. Vous voyez au-delà du moi séparé et vous avez la vision du Tout – et vous cherchez ainsi à élever toute vie. Vous vous immergez dans le Fleuve de Vie et cherchez à servir les autres inconditionnellement – non pas pour élever le moi séparé, mais comme un acte naturel.
Il y a une sorte d’acte naturel désintéressé qui peut sembler insignifiant. Mais c’est significatif dans le sens où cela n’est pas fait dans le but d’élever le moi séparé ni de le faire paraître important aux yeux des autres ni de le faire paraître bon à ses propres yeux. Il découle de la facilité, du naturel.
Si vous regardez vos vies, vous pouvez tous vous rendre compte que vous avez eu au moins quelques expériences de ce don naturel et inconditionnel. Vous verrez alors ce que c’est que d’être dans le Fleuve de Vie. Lorsque vous êtes dans le Fleuve de Vie, tendez la main sans effort et donnez un peu d’eau au nom du Christ en souriant, en partageant votre joie, en disant une vérité à quelqu’un que vous n’avez jamais rencontré auparavant et que vous ne rencontrerez plus jamais et n’attendez rien en retour. C’est alors que l’univers vous sourira en retour. Vous ne pouvez pas obtenir un retour du monde matériel, du moins pas un retour direct. Mais vous obtiendrez un retour de l’univers. Dans cet acte de chercher à aider un autre, c’est vous qui êtes aidés pour voir ce que vous ne pouviez pas voir, et guérir ce que vous ne pouviez pas guérir alors que vous étiez encore tellement enveloppés dans le moi séparé.
La logique illogique du mental extérieur
Puis-je vous suggérer de considérer également comment parfois cet esprit extérieur, ce moi extérieur, peut avoir une logique qui – quand vous regardez de plus près – est assez contradictoire et illogique d’un point de vue supérieur. Certains d’entre vous ont des problèmes physiques dans leur corps. Beaucoup de gens viennent en ce lieu pour se ressourcer. Comment recherchent-ils la guérison ? Ils la cherchent en marchant dans le bassin d’eaux curatives.
Certains d’entre vous ont dit avec leur esprit extérieur : « Je ne vais pas y aller, je ne fais pas cela. » Pensez à la logique de l’esprit extérieur afin de pouvoir en sortir. Certains d’entre vous ont accepté ce que la profession médicale fait à votre corps. Considérez que vous avez permis aux médecins de découper des parties de votre corps, de vous exposer à des radiations, de vous prescrire des produits chimiques toxiques, de vous injecter des médicaments qui ont des effets secondaires. Vous êtes passés par tout cela, mais lorsque vous envisagez un acte où vous devez vous déshabiller et marcher dans une mare d’eau froide, cela semble soudainement plus difficile à faire que ce à quoi vous avez été exposés par les médecins.
Je ne dis pas pour autant que vous devriez aller dans le bassin. Je dis simplement que vous devriez suivre votre cœur, écouter les réponses de l’intérieur. Afin d’entendre cette réponse pour vous personnellement, vous devez neutraliser l’esprit extérieur qui a déjà dit à l’avance : « Oh non, je ne ferai pas cela. » Vous apprendrez peut-être qu’il y a d’autres aspects de votre vie où vous avez tendance à dire : « Oh non, je ne pourrai pas faire cela. » C’est là que réside la clé pour découvrir votre illusion personnelle.
Quelle est la condition qui vous retient de la plénitude ? Quand vous dites : « Ah non, cela ne pourra pas s’appliquer à moi. Je ne pourrai pas être digne. Je ne pourrai pas faire cela », ou quoi que ce soit que vous vous disiez, c’est votre condition particulière qui renforce l’image que vous êtes séparés de votre source, séparés des autres, séparés du Tout, séparés du Fleuve de Vie.
Je ne suis pas séparée de vous. Je ne suis pas seulement dans le Fleuve de Vie, mais en tant qu’un avec la Mère Divine, JE SUIS le Fleuve de Vie. Lorsque vous vous démarquez du Fleuve de Vie, vous vous démarquez de moi. Selon la loi du libre arbitre, je ne peux pas vous aider. Je ne peux pas vous aider à moins que vous ne soyez disposés à accepter cette aide extérieure au moi séparé. Même les gens qui viennent ici qui sont guéris, eux aussi ont – certainement sans le savoir consciemment, certainement sans avoir la compréhension que vous avez – changé leur sentiment d’identité afin qu’ils puissent accepter quelque chose en dehors du moi séparé. La guérison se trouve dans cette acceptation.
Méditez sur ces mots. Et je vous demande de faire cela alors que vous donnez l’invocation octuple de guérison [Voir www.transcendencetoolbox.com] d’une manière que vous ne l’avez peut-être jamais donnée auparavant, en vous accordant vraiment aux mots. Je vous assure que pour chaque personne qui entend ou lit cette invocation venant de mon cœur, il y a une phrase qui peut l’aider à voir son illusion particulière et à déverrouiller cette illusion. Alors vous pouvez sortir de la séparation et réaliser que vous n’entrez pas dans l’unité, vous acceptez simplement l’unité qui a toujours été là.
C’est en effet avec une grande joie que moi et les autres maîtres ascensionnés vous souhaitons la bienvenue dans ce livre. Puisse-t-il être tout ce qu’il peut être pour chacun de vous. Soyez scellés dans la joie inconditionnelle du cœur de la Mère et dans la paix inconditionnelle du cœur de Bouddha.