Une dictée du Seigneur Lanto
La sagesse est la chose principale et, avec tout ce que vous obtenez, cherchez la compréhension. Je viens vous donner la sagesse. Le nom que j’ai utilisé auparavant est Lanto, mais JE SUIS plus. Car tout comme mon frère bien-aimé More, moi aussi, j’ai transcendé toute manifestation ou toute forme particulière jamais portées sur Terre.
Je souhaite commencer en vous emmenant dans une méditation. Vous pourriez aussi écouter la musique derrière mes mots et suivre à la fois les mots et la musique. Imaginez tous les livres que les sociétés ont écrit sur la sagesse et qui sont conservés dans des bibliothèques poussiéreuses et moisies. Les gens ont pensé que, pour acquérir la sagesse, ils devaient aller dans des centres d’études où sont rassemblés ces livres sur la sagesse. Ils devaient ensuite s’isoler dans ces temples du savoir, pour ainsi dire, et acquérir cette sagesse de l’extérieur.
Je voudrais vous sortir de ces bibliothèques poussiéreuses et moisies du monde. Venez avec moi, fluez avec moi, alors que je vous ouvre les portes de la bibliothèque et vous invite à me suivre dans le soleil radieux dehors où vous réalisez soudain que le printemps est arrivé pendant que vous aviez les yeux rivés sur un livre.
Les oiseaux chantent, les fleurs s’épanouissent, rayonnant leur parfum subtil qui n’indispose pas, mais qui attire toujours les sens à faire une révérence au miracle de la vie, miracle répété chaque année lorsque les arbres deviennent verts et que les oiseaux chantent. Ils chantent pour répondre à des besoins biologiques comme attirer un compagnon ou défendre un territoire, mais, comme disent les « sages », ce qui les pousse vraiment à chanter, c’est le Fleuve de Vie qui coule en eux, c’est la joie qui veut s’exprimer. Alors que nous nous éloignons de la bibliothèque sans nous retourner, nous arrivons à une belle prairie couverte de hautes herbes vertes, de millions de fleurs sauvages, de papillons, d’abeilles. Les oiseaux chantent, l’alouette plane dans les airs, émettant son chant de joie pour tous, que les gens écoutent ou pas.
Nous allons en effet écouter, tandis que nous sentons la douce terre sous nos pieds nus et nous marchons dans cette prairie. Nous nous immergeons dans les sons et les images du printemps –dans les sensations, alors que nous sentons la terre, alors que nous nous penchons sur une fleur pour sentir la douceur de son pétale. Nous allons au-delà des sens et nous sentons que, derrière les impressions sensorielles extérieures, il y a une vibration de printemps, une force vitale incessante, la fontaine de jouvence qui jaillit des arbres, des oiseaux et des fleurs – de tout, y compris maintenant, de nous-mêmes. Nous sentons jaillir de la terre cette fontaine de jouvence qui remonte dans notre corps, qui remonte à travers nos jambes, dans notre torse, dans notre tête pour créer un anneau doré de lumière autour de notre tête.
Branchez-vous sur la vibration de cette force vitale qui anime toute vie. Demandez-vous : « Comment font les oiseaux pour savoir quoi chanter ? » Comment fait l’alouette pour chanter d’une manière différente du rouge-gorge ? Comment fait une fleur particulière pour être jaune et non bleue ou rouge ? Comment font les arbres pour produire un certain type de feuilles ? Comment font les érables pour ne pas produire par accident des glands ou comment font les cerisiers pour ne pas produire des pommes ?
Il ne peut y avoir qu’une seule chose qui rend tout cela possible : c’est la sagesse ! Ce n’est pas le genre de sagesse que l’on trouve dans les bibliothèques poussiéreuses. C’est la sagesse vitale qui flue toujours. Bien que les cycles se répètent chaque année dans la nature, la sagesse elle-même se transcende toujours, devenant plus dans ce flux. En vérité, la sagesse ne fait qu’un avec le Fleuve de Vie, mes bien-aimés.
Connaître la sagesse comme une force vive
Qu’est-ce que la vraie sagesse ? Est-ce le genre de sagesse qui appelle les gens à s’isoler dans une bibliothèque poussiéreuse où ils ont les yeux rivés sur un livre ? Non, mes bien-aimés, car, quand ils se concentrent trop sur cette sagesse du monde, ils se séparent du Fleuve de Vie. Vous voyez en effet tant d’établissements d’enseignement supérieur sur cette planète où les enseignants et les professeurs se sont isolés non seulement de la société mais aussi du Fleuve de Vie. Ils pensent que, parce qu’ils ont acquis une grande sagesse, ils sont maintenant autonomes et savent tout ce qu’ils doivent savoir.
En effet, même si tous ces « sages » se mettaient ensemble, pourraient-ils faire pousser une fleur sur une petite plante ? Pourraient-ils faire chanter l’alouette ? Non, ils ne pourraient pas.
La vraie sagesse n’est pas ce qui vous pousse à vous isoler du Fleuve de Vie. La vraie sagesse est la force vitale qui vous magnétise pour vous immerger dans le Fleuve de Vie et vous faire fluer avec cette sagesse – au lieu d’utiliser la sagesse du monde pour construire une sorte de palais pour le moi séparé où celui-ci peut se sentir important et intronisé. Ce moi séparé sent qu’il a son environnement, même le monde entier, sous contrôle. Comme vous le voyez en effet, certains des hommes « sages » dans le monde, et même certaines des femmes « sages » dans les cercles universitaires, tous croient qu’ils en savent tellement qu’ils se sentent sûrs d’eux-mêmes en déclarant que Dieu n’existe pas.
Comment ces derniers expliquent-ils que l’alouette chante ? Ils ne peuvent pas trouver une cause mécanique pour le miracle du printemps. Ont-ils vraiment de la sagesse ? Comprennent-ils vraiment ? Ou ont-ils simplement une image taillée qu’ils renforcent et peaufinent, estimant que, si tant de gens dans le monde l’acceptent, si tant de chercheurs et de scientifiques y souscrivent, alors cela doit être réel.
Pourquoi les gens construisent des temples
Où est le petit garçon qui crie : « Mais l’empereur est tout nu ! » Je jouerai alors le rôle de ce petit garçon. Je compte sur beaucoup d’entre vous pour jouer également ce rôle et crier de diverses manières. Pas avec ces mots, mais en soulignant qu’il manque quelque chose, qu’il y a plus à comprendre sur le miracle de la vie et que la vie ne peut pas être réduite à une machine qui suit des lois mécaniques.
Je vous demande de considérer comment les êtres humains ont construit des temples du savoir et des temples de la religion. Vous pourriez faire quelques observations sur ce lieu. Qu’est-ce qui a déclenché les miracles de Lourdes, les miracles que les meilleurs médecins du monde ne peuvent pas expliquer en termes de lois mécaniques ? Cela a commencé avec une apparition de Mère Marie, une force au-delà du monde matériel. Bien que Mère Marie ait été vénérée par une institution humaine avec d’immenses temples, elle n’est pas apparue au pape ou dans une basilique. Elle est apparue à une humble fille marchant dans les prés. Elle est apparue dans une humble grotte à laquelle aucun des habitants n’avait prêté attention, car c’était là qu’ils envoyaient paître les porcs.
N’y a-t-il pas là un message que les « sages » n’ont pas vu ? Regardez cette humble grotte puis reculez – mentalement, pour ne pas tomber dans la rivière derrière elle –, reculez mentalement et levez les yeux et dites : « Oh, mais qui a construit cette cathédrale élaborée là-haut sur le rocher ? » Demandez-vous si Mère Marie, qui est apparue à une fille humble dans un endroit humble, voulait vraiment qu’une structure aussi élaborée soit construite ? Voulait-elle quelque chose qui détourne l’attention de ce qui est le centre de ce lieu de guérison, à savoir qu’il y a quelque chose qui coule de l’extérieur de l’univers matériel, et c’est pourquoi la guérison peut se produire. Les gens acceptent cela, même si cela ne peut pas être expliqué par la sagesse du monde.
Voyez ici comment l’ego et ceux qui y sont piégés ne pouvaient pas construire une simple et humble chapelle. Ils devaient construire quelque chose qui démontre, par sa taille, l’insécurité de leur ego et de l’institution qui prétend être la seule véritable Église du Christ. Regardez comment des choses similaires se sont produites dans les institutions universitaires du monde où, encore une fois, vous voyez la nécessité de construire des structures élaborées, d’accumuler des quantités massives d’informations et de recherches, mais les gens piégés par l’ego ne peuvent toujours pas expliquer pourquoi une fleur apparaît.
Je ne dis pas pour autant qu’il y a nécessairement quelque chose de mal à avoir une institution – qu’elle soit religieuse ou universitaire –, car il peut être utile d’avoir un point focal. Ce que je dis, c’est simplement que, si l’institution devient un cercle fermé ou une fin en soi – en coupant le flux de la sagesse –, cette institution ne sert plus à libérer les gens en les aidant à s’immerger dans le Fleuve de Vie. En effet, cela sert le but opposé de les piéger de plus en plus dans un sentiment d’identité du monde. Regardez les prêtres catholiques, les papes et les cardinaux, à quel point ils sont piégés dans un certain état d’esprit. Comme il leur serait étrange d’entendre Mère Marie parler à travers un être humain qui ne fait pas partie de leur institution.
Regardez ensuite les papes, les prêtres et les cardinaux du monde scientifique et intellectuel qui se prétendent si différents de la religion, mais ont construit des institutions qui ressemblent tellement aux institutions religieuses qu’on ne peut que rire du fait qu’eux-mêmes ne peuvent pas le voir. Ils ne peuvent pas voir qu’ils ont créé leur propre sacerdoce, leurs propres doctrines, leurs propres rituels. Ces intellectuels du monde de la science trouveraient également cela très étrange s’ils devaient considérer qu’il existe peut-être un monde spirituel au-delà du matériel, et peut-être qu’un être spirituel, comme moi, peut parler à travers un porte-parole physique qui est devenu la porte ouverte.
Qu’est-ce que la vraie sagesse ?
Certes, les personnes spirituelles peuvent voir qu’il manque quelque chose aussi bien à la sagesse du monde qu’à la sagesse religieuse, laquelle cherche aussi à s’accumuler dans les bibliothèques souterraines moisies. Regardez comment, à travers les âges, les bibliothèques religieuses ne publient que ce qui renforcera l’image que les religions veulent montrer, gardant tout le reste sous clé afin que personne ne le voie et ne puisse remettre en question leurs doctrines.
Encore une fois, qu’est-ce que la vraie sagesse ? La vraie sagesse est celle qui remet en question votre perception actuelle et votre image de soi actuelle et qui vous attire magnétiquement à regarder au-delà pour vous reconnecter à cette source de sagesse qui coule sans cesse et qui se transcende toujours. La vraie sagesse ne peut jamais être capturée par une doctrine religieuse, par une théorie scientifique, par quelque recherche que ce soit ou même par une philosophie politique. Elle ne peut jamais être enfermée dans une institution créée par l’homme, un livre ou un fichier informatique.
La sagesse est vivante. La sagesse est une force vivante et vitale qui dit à toute vie comment devenir plus. Si vous voulez une vraie guérison, il ne suffit pas de rechercher la sagesse du monde. Vous devez vous accorder à la vibration, au flux, à la source de la sagesse. Vous devez vous immerger dans les eaux vives de la sagesse et réaliser que l’eau veut couler – elle ne veut pas rester immobile. Il en est de la sagesse comme de toute autre force vitale. Voulez-vous bouger avec elle ? Eh bien, vous pourrez alors faire l’expérience de la guérison. Vous pouvez en effet bénéficier en étudiant la sagesse du monde, l’anatomie et le fonctionnement du corps, et la chimie du corps. Vous pouvez en effet bénéficier en étudiant des enseignements spirituels, tels que ceux que nous avons publiés sur les quatre corps inférieurs, afin que vous sachiez que la guérison n’a pas lieu uniquement dans le corps physique.
Mais je viens vous montrer – je viens rayonner vers vous – qu’il y a plus dans la sagesse. Vous pourriez penser que vous êtes des étudiants spirituels, que vous avez passé dix, vingt ou trente ans à étudier les enseignements spirituels dans cette vie-ci et peut-être dans de nombreuses autres incarnations. Vous pourriez penser que, pour atteindre le but que vous vous êtes fixés – que ce soit la guérison, l’ascension ou la conscience du Christ –, il vous manque une sorte de connaissance, une sorte de sagesse, une sorte de formule secrète. Une fois que vous aurez acquis cela d’une source extérieure à vous-mêmes, instantanément vous serez guéris, vous serez éclairés, vous ascensionnerez, vous serez le Christ.
Je vous le dis, il ne suffit pas de penser ainsi. Il est bénéfique pendant un certain temps de penser de cette façon et de chercher quelque chose à l’extérieur de vous-mêmes et de rechercher l’illumination et une plus grande compréhension. Ne vous méprenez pas sur mes propos. Je ne vous dis pas que vous n’auriez pas dû étudier. Vous avez été appelés à étudier et vous l’avez fait.
Ce que je veux vous montrer, c’est qu’il arrive un moment où vous devez aller au-delà des études. Vous devez vous dire : « Il ne s’agit pas de savoir quelque chose, mais il s’agit de vivre quelque chose. Il ne s’agit pas de chercher la connaissance de l’extérieur, il s’agit de réaliser que j’ai accès au royaume de Dieu en moi. Ce n’est que si je vais à l’intérieur et me connecte à la source de la sagesse que je serai illuminé, que ma conscience s’élèvera. »
Mais ce n’est pas dans le sens où votre conscience sera élevée de façon permanente. Il y a encore beaucoup d’entre vous qui pensent qu’une fois que vous avez atteint la conscience du Christ, ce sera permanent. Mais la conscience du Christ est l’unité avec le Fleuve de Vie qui est en constante auto-transcendance. Le Christ se transcende constamment, devenant toujours plus.
L’immobilité est la cause de la maladie
Il n’y a pas de statu quo dans la sagesse. L’ego, le moi séparé, cherche à arrêter l’horloge, à arrêter le flux. Il cherche à rester immobile et à posséder une certaine expérience au lieu de fluer avec le Fleuve de Vie et de transcender toute expérience antérieure. C’est ainsi que vous créez les conditions qui se manifestent sous forme de maladie dans le corps et l’esprit, dans l’environnement et dans la société. C’est alors qu’il faut commencer à rompre le cercle fermé.
Pensez-vous que la deuxième loi de la thermodynamique, la colère de Shiva, est une force destructrice et négative ? C’est une force très aimante qui cherche à briser les prisons mentales qui maintiennent les gens piégés. Si vous trouvez une prison où des gens ont été enfermés dans un cachot sombre pendant presque toute une vie, est-ce que le fait d’abattre ces murs serait une force destructrice ? Eh bien, seulement si vous étiez attachés à la prison et que vous vouliez y garder les gens pour toujours.
C’est, en effet, un mécanisme de sécurité intégré à la vie elle-même. Lorsque vous fermez votre esprit à la source intarissable de la sagesse qui se transcende constamment, votre esprit devient alors un système fermé. Ensuite, la deuxième loi de la thermodynamique, la force de contraction de la Mère, la colère de Shiva, détruiront ces images mentales qui enferment votre esprit immortel dans l’illusion d’une identité mortelle.
L’intellect est un outil avec des limites
Passons à une manière plus subtile de voir cela ! Vous reconnaîtrez peut-être que mon frère bien-aimé, More, vous a donné un enseignement très subtil et très ésotérique. Vous devrez peut-être en effet l’étudier plusieurs fois pour déverrouiller les clés, et c’est aussi le cas avec mon enseignement d’aujourd’hui.
Beaucoup d’entre vous ont étudié les enseignements spirituels pendant de nombreuses années. Vous êtes arrivés à un point où vous savez qu’il y a des choses qui sont irréelles, vous avez augmenté votre compréhension et votre discernement. Vous sentez aussi qu’il y a quelque chose en vous que vous ne voyez pas, une illusion que vous n’avez pas encore découverte. C’est comme si vous comprenez quelque chose intellectuellement, mais que vous ne pouvez pas l’appliquer à vous-mêmes. C’est comme si vous le voyez, mais vous le voyez comme étant extérieur à vous-mêmes. Vous ne pouvez pas vraiment vous tenir devant le miroir – mentalement parlant – et voir cet aspect particulier de la dualité en vous-mêmes. Vous ne pouvez pas vous en séparer.
Je viens vous donner le concept que, lorsque la sagesse est abordée uniquement du point de vue de l’intellect,elle devient alors un système fermé. C’est ce sur quoi beaucoup d’entre nous ont prononcé des discours [voir le livre Comment communiquer avec le cœur] où nous avons parlé de la base de données du subconscient. Maintenant, vous voulez que la réalité, que les nouvelles idées, que la sagesse rentrent dans une catégorie de la base de données afin que l’ego puisse sentir qu’il est toujours aux commandes.
Si vous prenez les gens soi-disant « sages » dans le monde – qu’ils soient des intellectuels dans le domaine de la religion ou dans le domaine de la science académique –, vous verrez que, malgré toute leur intelligence et toute leurs connaissances, ils n’ont pas reconnu une vérité très simple, à savoir que tout outil que vous utilisez a certaines limites.
Vous savez tous qu’une voiture est un excellent outil pour se déplacer d’un endroit à l’autre, mais seulement lorsque vous avez une route sur laquelle conduire. Lorsqu’il s’agit de traverser l’océan, la voiture est un appareil quelque peu limité, et vous n’irez pas loin en conduisant jusqu’à la plage et dans l’eau. Pourtant, les intellectuels du monde de la religion et de la science ne voient pas que l’intellect est également un grand outil pour un but particulier, mais il ne peut pas vous emmener au-delà de certaines limites. Comme j’ai commencé à vous l’expliquer, l’intellect ne peut pas vous aider à vous connecter à la source de la sagesse. Où pouvez-vous vous connecter à la source de la sagesse ? Eh bien, bien sûr, dans le cœur. Avant de pouvoir donner un enseignement sur la vraie guérison, nous devions en donner un sur la restauration du flux du cœur, la communication avec le cœur. Tout va ensemble, mais nous devons faire un pas à la fois. Vous ne pouvez pas comprendre intellectuellement ce qu’il faut faire pour transcender le moi séparé.
Même ce messager a longtemps pensé que, si seulement nous, les maîtres ascensionnés, pouvions donner une sorte d’enseignement à travers lui, alors cela réveillerait les gens qui luttent, ceux qui sont si désireux de changer mais qui ne voient pas ce qui se dresse sur leur chemin. C’est par compassion pour ces personnes qu’il nous a demandé dans son cœur : « N’y a-t-il pas un moyen de les aider à voir et de les aider à comprendre ? » Ce n’est que récemment qu’il s’est rendu compte qu’il n’est pas possible d’avoir un enseignement extérieur qui soit une formule magique qui débloquera mécaniquement la compréhension de quiconque qui l’étudie, même s’il l’étudie d’une manière plus profonde qu’avec l’intellect seul.
Pourquoi cherchez-vous un gourou ?
Comme mon frère More vous l’expliquait, une fois que vous avez assumé un rôle et que vous vous identifiez à ce rôle, vous croyez que vous ne pouvez pas en sortir ni vous en éloigner. Voyez-vous – en vous appuyant sur ce que mon frère a expliqué – que, tant que vous pensez qu’il vous manque une information cruciale, vous affirmez inconsciemment l’image que vous êtes séparés de la christité, du royaume de Dieu, de l’illumination ou de quoi que ce soit d’autre ?
Quelle est l’information cruciale que vous n’avez pas encore trouvée ? C’est la prise de conscience que ce qui ne va pas chez vous, c’est le sentiment qu’il y a quelque chose que vous ne savez pas – quelque chose auquel vous n’avez pas accès en vous-mêmes – et que vous devez trouver d’une source extérieure. Là encore, c’est subtil. Comme More l’expliquait également, vous avez besoin de quelque chose d’une source extérieure dans le sens où vous avez besoin de quelque chose de l’extérieur du cercle fermé de votre sentiment d’identité séparé. C’est pourquoi nous, les maîtres ascensionnés, avons établi une longue tradition de gourou-chela, la relation maître-élève/disciple. Pendant que vous êtes pris au piège et identifié à un rôle particulier, vous avez besoin que l’enseignant, le gourou, vienne vous démontrer qu’il existe un état de conscience au-delà de votre état de conscience actuel.
Beaucoup d’étudiants spirituels recherchent un gourou ou un enseignant parce qu’ils croient que le gourou ou l’enseignant peut leur donner les informations qui leur manquent. Dans certains cas, les gens manquent d’une certaine compréhension. Au fur et à mesure que votre compréhension grandit, vous pouvez commencer à vous détacher des illusions. Pourtant, il arrive un moment où vous avez maintenant une compréhension suffisante, et il ne s’agit plus de recevoir cette information cruciale, cette formule secrète, cette pierre philosophale, cette initiation finale que vous recevez à la 33e étape ou à n’importe quel processus initiatique secret que vous pensez devoir passer.
Non, mes bien-aimés, il s’agit de reconnaître qu’après ce stade vous ne pouvez pas progresser uniquement en écoutant l’enseignement extérieur donné par ou à travers l’enseignant. Vous devez aller au-delà de l’enseignement et absorber la vibration qui vient d’un véritable enseignant. C’est précisément pourquoi il est essentiel de pratiquer votre discernement et de ne pas suivre les faux enseignants de ce monde.
Qu’est-ce que je veux dire à propos des faux enseignants ? Voici une autre subtilité. Vous pouvez aller dans le monde et voir les nombreux enseignants qui existent, et vous pouvez suivre l’enseignement qu’ils donnent et vous pouvez dire : « C’est vrai. C’est très profond. Cette personne doit être un vrai enseignant. »
Écoutez ce que je viens de dire. Ce n’est pas seulement l’enseignement extérieur, car il y a de nombreux enseignants dans le monde, et même dans le domaine mental, qui ont atteint une grande connaissance. Vous avez les bibliothèques du monde et les universitaires qui ont atteint de grandes connaissances matérielles ou même de grandes connaissances théologiques. La distinction cruciale est la suivante : ces enseignants sont-ils vraiment allés au-delà de la sagesse extérieure et ont-ils découvert la sagesse supérieure, indivise et inconditionnelle qui se résume à une seule prise de conscience, à savoir que toute vie est une !
Il est absolument inutile de chercher à devenir un enseignant pour être considéré comme sage parmi les hommes et élever le moi séparé. Il n’y a qu’une seule vraie façon d’être un enseignant, et c’est de lutter constamment pour l’unité et de plus grands degrés d’unité, jusqu’à ce que le moi séparé se dissipe et que plus rien ne vous préoccupe. Vous ne cherchez pas à vous élever, vous ne vous sentez pas rejetés, vous ne vous souciez pas des réactions des autres. Vous êtes prêts à être une porte ouverte pour que la source de sagesse coule à travers vous.
Même si cette source est exprimée dans les enseignements extérieurs, il y a la vibration sous-jacente qui vient du Fleuve de Vie, qui est vraiment l’unité de tous ceux qui ont surmonté l’illusion de la séparation et la conscience de la dualité. C’est le flux du Saint-Esprit où nous avons tous ajouté notre Être à ce vent du Saint-Esprit qui cherche à éclairer les gens sur Terre.
Voyez-vous, c’est la clé, mes bien-aimés. Un faux enseignant peut avoir une grande connaissance, peut donner de grands enseignements, mais il cherche néanmoins un avantage pour le moi séparé, quel qu’il soit. Certains ont de grandes connaissances mais cherchent à attirer des étudiantes à des fins d’exploitation sexuelle. Certains cherchent de l’argent. Certains recherchent la fierté et un sentiment de supériorité. Certains ont besoin d’être constamment admirés. Quelle que soit la vérité dans leurs enseignements – la vérité, lorsque vous l’évaluez sur la base de l’intellect et de l’esprit linéaire –, ils ne sont pas de vrais enseignants s’ils ne se sont pas connectés à l’unité sous-jacente pour être donc une porte ouverte.
Ce ne sont pas eux qui ont la sagesse qui coule comme une source vivante, qui coule comme la parole vivante qui n’est pas seulement un enseignement que vous pouvez étudier avec l’intellect, mais avec le son. Les mots sont des coupes de lumière qui contiennent la vibration qui est la dernière étape que les gens doivent franchir et accepter pour s’élever au-delà du moi séparé.
Bois-moi pendant que je te bois
Maître More a parlé du chemin de l’adoration. Qu’est-ce qui peut arriver à ceux qui suivent vraiment ce chemin ? C’est qu’ils vont au-delà de toute expression extérieure, s’accordent et ouvrent leur cœur pour recevoir la vibration d’un maître particulier. Vous avez le dicton : « Bois-moi pendant que je te bois. » Comme l’étudiant est prêt à abandonner n’importe quoi dans ce monde – toute partie du moi séparé pour se rapprocher du maître et entrer en unité avec le maître –, le maître boit les impuretés que l’étudiant abandonne. En retour, le maître rayonne sa vibration pendant que l’élève boit.
C’est le vrai processus de la relation maître-disciple que Jésus est venu démontrer, et vous pouvez constater que peu de ses disciples l’ont vraiment compris. Pierre, bien sûr, étant le premier exemple de celui qui ne pouvait pas abandonner son image extérieure intellectuelle, mais voulait constamment que Jésus s’y conforme. Il ne pouvait pas s’asseoir aux pieds du maître et boire la vibration de Maître Jésus. Mais les enfants le pouvaient, c’est pourquoi Jésus a dit : « Qu’ils viennent à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme eux. »
Je n’ai pas de formule secrète à vous proposer, car il n’y en a pas. Il n’y a pas si longtemps, Gautama lui-même – le Seigneur du Monde – a parlé d’un seigneur des ténèbres censé résider dans un château gardé par tous ceux des rangs inférieurs qui servent ce seigneur des ténèbres par peur. Si vous avez surmonté la peur et pénétré dans le château, vous avez découvert que le seigneur des ténèbres n’existait pas. Regardez combien de personnes dans le monde – dans les organisations spirituelles, dans les mouvements New Age, dans les religions traditionnelles, dans les cercles scientifiques et universitaires – ont une image similaire. Quelque part, il doit y avoir le temple ultime de la sagesse, et, quand vous y entrez, vous voyez la formule secrète qui vous permettra de tout connaître et de tout maîtriser.
Si vous pouviez aller dans ce temple imaginaire, pénétrer jusqu’au cœur même, il n’y aurait aucune formule secrète. Dieu cache sa face aux profanes. Dieu cache le secret de la vie à ceux qui l’approchent avec la conscience de séparation. Vous ne découvrez le secret de la vie qu’en ne faisant qu’un avec quelque chose qui est plus que le moi séparé. Seulement ce quelque chose doit, bien sûr, faire partie du Fleuve de Vie.
Comment pouvez-vous pleinement recevoir la sagesse que moi, Lanto, je représente ? En regardant au-delà des mots extérieurs et des enseignements. En vous accordant à ma vibration et en acceptant que vous êtes dignes de recevoir cet amour inconditionnel avec une teinte de la sagesse inconditionnelle et infinie de Dieu. La vraie sagesse que JE SUIS – avec laquelle je suis devenu un – ne peut être réduite à des mots qui peuvent être prononcés dans le monde matériel. Elle ne peut pas être réduite à des formules, à des rituels ou à des enseignements. Elle est vivante, elle défie toute structure quelle qu’elle soit, mes bien-aimés.
Aller au-delà de votre propre structure mentale
Certes, vous avez besoin d’une structure dans l’univers matériel. Nous n’essayons pas de briser la structure. Nous cherchons à élever une structure pour manifester le royaume de Dieu et l’âge d’or de Saint-Germain.
Pour vous personnellement, il doit arriver un moment où vous êtes prêts à aller au-delà de la structure que vous avez construite jusqu’à présent. Cette structure sert toujours à maintenir le sentiment de sécurité et de contrôle de l’ego. Tant que vous vous accrochez à la structure, que vous vous accrochez au sens de ce que vous savez et de ce que vous pensez savoir, vous ne pouvez pas recevoir la sagesse inconditionnelle. Ce n’est qu’en absorbant cette sagesse que vous transcenderez pleinement le sentiment de séparation et arriverez à voir ce que vous ne pouvez pas voir en ce moment.
Il n’y a aucun moyen de déjouer l’intellect et l’esprit dualiste en utilisant l’intellect et l’esprit dualiste. Pour chaque argument dualiste, il existe un contre-argument qui le niera, ce qui signifie que toute forme de sagesse dualiste est relative. Tout argument n’existe que dans le cadre dualiste ; il doit avoir un contraire. Comment peut-il être une sagesse absolue, comment peut-il être une sagesse inconditionnelle ? Ce n’est tout simplement pas possible.
Pour devenir des sages, il faut qu’à un moment donné vous puissiez dire : « J’ai longtemps essayé de comprendre, mais maintenant je vois que ce n’est pas en cherchant une sagesse extérieure et structurée que j’irai plus loin. Je ne surmonterai pas le catch-22 dans lequel je suis en atteignant une certaine compréhension. Je suis dans un catch-22 parce que je me vois comme n’ayant pas de sagesse. Comment surmonter le catch-22 ? Seulement en étant prêt à abandonner tout ce que je pense savoir, à être comme un petit enfant, à avoir l’esprit enfantin qui ne demande pas mais qui observe simplement. »
Pourquoi vous ai-je raconté l’histoire de sortir d’une bibliothèque fermée pour aller vers la source, le miracle de la vie ? Parce que c’est ce que vous devez faire. Vous devez vous éloigner de tout ce que l’ego pense savoir sur le chemin spirituel et trouver un moyen d’absorber simplement votre propre être supérieur, un maître particulier ou même quelque chose de la nature. Vous devez faire en sorte que votre esprit change d’orientation afin que vous fassiez maintenant l’expérience de l’unité avec quelque chose au-delà du moi séparé. Ce n’est que dans cette unité, dans cette expérience d’unité, que vous serez entiers. Ce n’est que dans cette unité que vous serez guéris, mes bien-aimés.
La vraie sagesse mène à la vraie guérison
Appliquons cet enseignement à la guérison personnelle ! Vous avez peut-être entendu l’histoire de cette personne qui était assise sur un rocher et sa vue était bloquée par un grand bâtiment. Au lieu de chercher à détruire le bâtiment ou à s’enfuir, elle s’est permise de faire un avec lui. C’est, en effet, une clé essentielle pour vaincre la maladie.
Une maladie est une projection d’une image mentale basée sur l’illusion de la séparation. Lorsque vous réalisez que votre corps a manifesté une maladie, vous avez généralement l’une des deux réactions par défaut ou peut-être un mélange des deux. L’une est le déni où vous voulez fuir la maladie et en nier la réalité. L’autre réaction est de combattre la maladie et de détruire ce qui menace votre corps.
L’une ou l’autre réaction ne fait que renforcer le sentiment de séparation, l’illusion du moi séparé. Que vous cherchiez à nier et à fuir, ou que vous cherchiez à combattre et à détruire, vous cherchez à résoudre le problème avec le même état de conscience qui a créé le problème.
Puis-je vous suggérer qu’au lieu de fuir ou de chercher à détruire vous pouvez considérer la maladie comme un message. Vous pouvez chercher quel genre d’illusion est représenté dans la maladie. Au lieu de la fuir, vous entrez directement dedans, vous la regardez. Au lieu de chercher à vous en éloigner davantage, vous recherchez l’unité avec elle.
Voyez-vous le mécanisme psychologique, mes bien-aimés ? D’abord vous acceptez que vous êtes un être séparé, vous acceptez une illusion qui provient de la séparation. Cette illusion manifeste une maladie dans votre corps, et maintenant vous cherchez à vous séparer de la maladie. En cherchant à vous séparer de la maladie, vous renforcez l’image de la séparation, l’illusion de la séparation. Qu’est-ce que la séparation ? C’est fuir l’unité ! Comment pouvez-vous revenir à l’unité en cherchant à fuir ce qui est créé à partir de la séparation ? Vous ne pouvez pas le faire !
Quel est le seul moyen de progresser ? Il s’agit d’arrêter de fuir toute image et toute imperfection, d’y pénétrer et de fusionner avec l’illusion. Non pas dans le sens où vous la laissez vous abattre, mais dans le sens où, en fusionnant avec elle, vous voyez au-delà d’elle et voyez qu’au-delà de cette image et de cette manifestation imparfaites se trouve la réalité de la lumière Mère, qui est une expression de Dieu. Vous voyez l’unité derrière l’image séparée, et, en voyant cette unité, vous voyez finalement que l’image séparée est irréelle. Vous ne pouvez pas voir cela tant que vous essayez de fuir l’image séparée ou de la détruire, car cela ne fait que renforcer sa réalité.
Voyez-vous qu’au-delà des mots que je vous transmets, il y a une vibration de victoire ? Lorsque vous avez la sagesse, la vraie sagesse, vous pouvez surmonter n’importe quelle condition dans le monde matériel. Toutes les conditions sont irréelles, elles sont toutes des projections d’une image irréelle. Vous êtes réels, et, lorsque vous arrêtez de fuir ce qui est irréel et que vous cherchez au contraire à fusionner avec tout, vous fusionnerez également avec ce qui est réel. Vous saurez que vous êtes réels et que vous êtes plus que l’irréalité.
Vous changerez donc votre sentiment d’identité. Comme l’a dit Mère Marie, ceux qui sont guéris sont ceux qui peuvent accepter d’être guéris. Ceux qui savent sont ceux qui peuvent accepter qu’ils ne font qu’un avec la source de sagesse. Ce ne sont plus des étudiants qui ont besoin de savoir, ce sont des maîtres qui ont atteint la gnose, l’unité, l’unité avec la source de sagesse elle-même.
C’est ce que je vous propose, car c’est le chemin que j’ai suivi. Je l’ai parcouru. Je sais que ça marche, je suis la preuve vivante que ça marche. Je compte sur certains d’entre vous pour devenir également la preuve vivante afin que nous puissions éclairer beaucoup d’autres et leur faire voir que c’est le moment non pas d’augmenter la connaissance intellectuelle mais d’acquérir la vraie sagesse, et donc d’éclairer le monde avec la flamme de la sagesse.
Êtes-vous avec moi dans cette unité avec la source de sagesse ? Alors rejoignez-moi pour illuminer le monde non pas en ayant plus de connaissances intellectuelles mais en étant qui vous êtes vraiment, et en exprimant votre flamme divine individuelle, afin que les êtres humains puissent voir qu’il y a en effet plus.