Une dictée de Mère Marie
Mon nom est Marie et j’occupe l’office de la Mère Divine. Pourtant, je suis PLUS. Quel est le désir de la Mère Divine pour ses enfants ? C’est de les éveiller à la réalité qu’ils sont plus eux aussi. Vous avez été créés à partir du plus de Dieu, du désir de Dieu d’être plus.
Comment un Être tout-puissant, autosuffisant, autonome, omniprésent, peut-il devenir plus ? Ce n’est qu’en créant des extensions conscientes de soi qui partent d’un point particulier de l’espace cosmique et grandissent ensuite dans la conscience de soi pour devenir plus, donnant à votre Créateur l’expérience de devenir plus à travers vous.
En commençant ce voyage, vous pouvez éviter de vous sentir petits, mais vous ne pouvez pas éviter de vous sentir seuls. Le sentiment de solitude vient de la séparation, mais le message que nous vous apportons – encore et encore sous différentes perspectives – est que la séparation n’est pas réelle, la séparation n’est qu’une illusion.
Pourquoi la séparation est une contre-vérité
Ce messager a dit un jour à une autre personne : « Si Dieu est omniprésent, comment pouvez-vous trouver un endroit où Dieu n’est pas présent ? » La personne était choquée, car, ayant grandi dans une culture chrétienne traditionnelle, elle avait été tellement endoctrinée par l’image du dieu extérieur et lointain dans le ciel que son esprit ne pouvait pas comprendre ce qu’on lui disait. Pourtant, c’est la vérité.
Mes bien-aimés, vous ne pouvez pas vous séparer de Dieu. C’est, encore une fois, l’illusion, l’orgueil spirituel et l’arrogance qui font croire à ceux qui ont décidé de se rebeller contre Dieu qu’ils peuvent s’opposer à Dieu et transformer la Terre en un lieu où Dieu n’est pas présent. Ou bien, ils pensent qu’ils peuvent créer un enfer où Dieu n’est pas présent. Dieu est présent partout et en tout, par l’office de son Fils, qui représente la Parole ou plutôt le Logos, car sans lui rien de ce qui a été fait n’a été fait.
Vous pouvez vous regarder en ce moment et voir que vous êtes à un certain niveau de conscience, d’être quelque peu enveloppés dans des circonstances matérielles. Pourtant, je vous dis avec l’amour pur de mon cœur de Mère que peu importe comment vous vous regardez en ce moment, peu importe comment vous regardez votre passé et les erreurs que vous pensez avoir commises, vous ne pourriez rien faire qui ferait que Dieu ou la Mère Divine se détourneraient de vous.
Vous pouvez, bien sûr, utiliser votre libre arbitre pour vous détourner de Dieu. C’est le droit que Dieu vous a donné. Mais sachez que, même lorsque vous vous détournez de Dieu, Dieu fait toujours l’expérience, à travers vous, de tout ce que vous expérimentez.
Mes bien-aimés, je dis simplement que, si vous désirez avoir l’expérience d’être seuls, d’être abandonnés par Dieu, de vous sentir rejetés par Dieu, alors, comme Maître More l’a expliqué, vous avez le droit d’avoir cette expérience aussi longtemps que vous le souhaitez. Si vous arrivez à un stade où vous désirez ne plus avoir cette expérience, alors je vous promets qu’il est possible de changer instantanément votre perspective sur la vie et de reconnaître que Dieu et la Mère Divine sont ici avec vous. Par conséquent, vous n’avez pas besoin de vous sentir seuls. Vous n’êtes jamais seuls, car toute la vie est une.
La seule façon d’être libre est d’arrêter de fuir
Je vous assure que, lorsque vous abandonnez le sentiment de solitude, il vous sera beaucoup plus facile de faire face à toutes les circonstances auxquelles vous pouvez être confrontés, qu’il s’agisse de circonstances extérieures ou de circonstances intérieures de votre esprit. Qu’ont dit les maîtres qui ont parlé avant moi ? Ils ont dit que, lorsque vous acceptez l’illusion de la séparation, de cette illusion jaillit une image qui est projetée sur la lumière Mater et qui finira par se manifester comme une sorte de condition dans votre corps physique. L’illusion de la séparation est un acte de fuite, de fuite de Dieu. Essayer de fuir la condition dans votre corps ou la conscience sous-jacente ne vous libérera pas. La seule façon d’être libre est d’arrêter de fuir, mes bien-aimés.
Comme nous l’avons déjà dit, si vous continuez à faire la même chose et que vous vous attendez à des résultats différents, vous n’obtiendrez probablement pas des résultats différents, n’est-ce pas ? Il arrive un moment de vérité et de réalisme, où vous devez vous demander : « Si je continue à faire ce que j’ai toujours fait, est-ce possible que ma vie change ? »
Demandez-vous : « Suis-je heureux dans mon état de conscience actuel et dans ma situation actuelle ? » Mes bien-aimés, écoutez attentivement. Beaucoup d’entre vous diront instinctivement : « Non, je ne suis pas heureux. » Mais je vous demande de prendre du recul et de poser cette question à un niveau plus profond.
Ce que nous avons expliqué dans les dictées précédentes de cette dispensation, c’est que vous avez le libre arbitre. Tout ce à quoi vous faites face dans votre vie est le résultat de choix que vous avez faits. Pour cette raison, vous avez le potentiel de reprendre votre pouvoir et de changer les choix du passé en faisant des choix qui ne sont pas basés sur la séparation et la dualité, mais des choix basés sur l’unité. Vous pouvez, en effet, avoir le pouvoir, la sagesse, l’amour – et l’accélération de la réunion des trois dans cette intensité de la lumière blanche qui vous propulse au-delà de votre état actuel de conscience ou de n’importe quel état de conscience.
Vous, qui êtes les gens spirituels, vous devez arriver à ce stade où vous vous dites : « Suis-je heureux avec mon état d’esprit actuel ? Si je n’ai pas repris mon pouvoir de changer mon état d’esprit actuel, se pourrait-il que j’aime vraiment me torturer ou me rabaisser ? Y a-t-il quelque chose dans cette expérience de me voir indigne ou de me sentir seul dont je n’en ai pas assez ? » Si vous reconnaissez franchement que vous n’en avez pas assez de cette expérience, alors sachez que ni moi ni aucun autre être au ciel ne vous condamnerons pour cela. Nous respectons le libre arbitre absolument et inconditionnellement.
Vous avez droit à toute expérience que vous désirez aussi longtemps que vous le désirez, dans certaines limites de temps et d’espace, bien sûr. Rien ne peut être permanent ou durer éternellement dans le temps et l’espace, mais, dans des limites très larges, vous avez le droit à toute expérience que vous désirez. Si vous reconnaissez honnêtement que vous désirez continuer l’expérience que vous avez à travers votre état actuel de conscience, alors embrassez-la, mes bien-aimés. Embrassez votre misère, votre sentiment d’indignité, votre sentiment de solitude, votre peur. Embrassez-les et profitez-en, car c’est ce que vous avez choisi de manifester maintenant.
L’écart entre vous et vos objectifs
Si vous constatez par votre autoexamen que vous n’êtes pas heureux dans votre état d’esprit actuel, alors vous devez faire une autre considération. Il est possible – parce que vous n’avez pas reçu la compréhension correcte de qui vous êtes et de votre libre arbitre – d’être dans une zone crépusculaire, dans un no man’s land, et c’est ce que d’autres maîtres ont tenté d’expliquer avant moi. C’est le catch-22 où il y a une partie de vous qui veut changer, mais pourtant vous ne pouvez pas changer. Il y a quelque chose qui vous retient, quelque chose qui vous empêche de changer complètement. Vous pouvez voir dans les mouvements spirituels tous ces gens qui suivent un chemin spirituel depuis de nombreuses années. Ils ont étudié les enseignements, ils ont pratiqué des techniques, ils ont cherché la guérison. Ils ont tenté de différentes manières de changer leur expérience de vie et leur état de conscience.
Beaucoup d’êtres humains sont passés par les trois premiers rayons, reprenant dans une certaine mesure leur pouvoir, car vous ne pouvez pas être dans un mouvement spirituel ou sur le chemin spirituel sans vous rendre compte que vous devez faire quelque chose. Ils ont également passé d’innombrables heures à étudier les enseignements spirituels, et ainsi ils ont augmenté leur compréhension. Ils ont même eu des expériences, dites de pointe, d’un état de conscience supérieur, peut-être même un aperçu de l’amour inconditionnel. Ils auraient même pu mettre les trois rayons ensemble et s’accélérer au-delà du niveau de conscience qu’ils avaient il y a un, dix, vingt ou trente ans. Pourtant, il y a encore un fossé entre l’endroit où ils sont et là où ils veulent être.
Ils ne sont pas heureux, ils ne sont pas en paix dans leur état actuel de conscience. Ils ne joignent pas, comme on dit, les actes à la parole. Ils peuvent avoir une bonne théorie spirituelle, mais, quand il s’agit de l’appliquer dans leur vie pratique et quotidienne, il y a un fossé. Ce que je m’efforce de commencer avec cette dictée, c’est l’aspect oméga de ce cours intensif pour rétablir la vraie guérison.
Le flux en huit
Je vous demande de visualiser un chiffre huit et de réaliser que la figure inférieure représente le monde matériel tandis que la figure supérieure représente le spirituel. En termes personnels, la figure supérieure représente votre Présence JE SUIS, votre être supérieur, et les êtres supérieurs dont vous êtes issus, remontant jusqu’au Créateur, que nous pourrions représenter comme un point tout en haut du chiffre huit. Bien que, bien sûr, le Créateur n’ait pas besoin d’une représentation réelle, car en créant une représentation, nous pourrions amener certains à renforcer l’image du créateur extérieur. Néanmoins, pour les besoins de cette illustration linéaire, faisons simplement en sorte qu’il en soit ainsi.
Regardez le point opposé tout en bas du chiffre huit. C’est là que vous êtes dans la conscience lorsque vous vous éveillez et commencez votre chemin spirituel. Cela ne s’est peut-être pas produit dans votre vie actuelle, ou cela peut arriver dans cette vie en ayant une expérience où vous avez senti que votre vie avait changé et vous avez réalisé que vous deviez changer quelque chose dans votre vie. Pour certains, cela peut être une expérience au plus bas où ils sentent qu’ils ne peuvent pas aller plus bas, ils ne peuvent pas continuer à faire ce qu’ils ont fait.
Pour beaucoup d’entre vous, vous avez déjà eu cette expérience dans des vies antérieures, et vous êtes entrés dans cette vie en sachant qu’il y avait quelque chose que vous deviez trouver. Vous cherchiez et cherchiez ce que c’était, et il est arrivé un moment où vous avez pris conscience du côté spirituel de la vie et du potentiel d’élever activement votre conscience par vos propres efforts, pour ainsi dire, d’être prêts à passer par les initiations des quatre premiers rayons, comme décrit précédemment.
Maintenant, visualisez que vous commencez à ce point tout en bas, le point inférieur du flux en huit. C’est le point où vous commencez consciemment à marcher sur le chemin. À ce stade, vous commencez par les initiations du premier rayon parce qu’il ne suffit pas de réaliser que vous pouvez faire un pas – vous devez invoquer la volonté de faire un pas. Vous avez déjà invoqué une partie de cette volonté, sinon vous ne seriez même pas là où vous êtes aujourd’hui où vous pouvez trouver et recevoir ce message. Vous passez par les initiations du premier rayon de pouvoir et de volonté, et vous montez sur le côté gauche du chiffre huit, la figure inférieure du chiffre huit, dans le sens des aiguilles d’une montre, comme si la figure inférieure était un cercle.
Vous arrivez à un certain point d’avoir passé suffisamment d’initiations du premier rayon pour pouvoir aller de l’avant et commencer à intérioriser plus de connaissances, plus de compréhension, plus de sagesse. Vous étudiez, vous étudiez et vous étudiez. Après avoir intériorisé et grimpé à un point plus élevé sur ce cercle, vous arrivez au troisième rayon d’amour et vous recevez une expérience de quelque chose au-delà de votre état normal de conscience. Ce n’est peut-être pas l’amour inconditionnel complet de Dieu – bien qu’il soit certainement possible d’avoir cette expérience – mais il y a un peu d’amour. Vous avez grimpé au point où vous approchez maintenant du nœud du chiffre huit.
Le nœud, bien sûr, est le point du Christ. Afin d’éclairer cette discussion sur la guérison personnelle, quel est ce point du Christ ? C’est le point dont Sérapis a parlé, où vous décidez que vous pouvez prendre le bleu, le jaune et le rose que vous avez gagnés à travers les trois premiers rayons, et après avoir atteint dans une certaine mesure un équilibre de la triple flamme du cœur, vous mélangez les trois ensemble pour atteindre l’intensité et la pureté de la lumière blanche. Vous utilisez ensuite cette lumière blanche pour accélérer consciemment et délibérément votre état de conscience à un certain niveau.
Vous êtes crucifié dans la matière
En un sens, qu’est-ce que Jésus a démontré en s’incarnant et en se laissant crucifier ? Que voulait dire Jésus quand il a dit : « Avant qu’Abraham fût, JE SUIS » ? Certes, le corps physique de Jésus ne pourrait pas être plus vieux qu’Abraham, cela n’a aucun sens logique. Il doit y avoir un sens caché que, bien sûr, vous ne pouvez pas deviner en prenant la Bible littéralement, car elle n’a jamais été destinée à être prise littéralement. La réalité est que beaucoup de paroles prononcées par Jésus ne venaient pas d’un individu particulier incarné à un moment particulier dans le temps et l’espace. Ces paroles étaient prononcées par le Logos, par la Parole, par la conscience universelle et cosmique du Christ qui parle à travers lui. Ce qui devait être illustré ici, c’est que le Christ a été crucifié dans la matière en permettant aux êtres humains de projeter n’importe quelle image sur ce Logos afin que la lumière Mater puisse la représenter comme une forme physique. Même si j’ai dit plus tôt que tout est fait de la lumière Mater, il y a une compréhension plus profonde que la lumière Mater est issue du Logos de la conscience du Christ. C’est pourquoi la conscience christique, bien sûr, est partout. Tout ce qui est fait de la conscience christique a la conscience christique intégrée en elle.
La conscience christique n’est pas nécessairement exprimée dans la forme. Elle est dormante, car elle a été crucifiée par les images inférieures, les images projetées par ceux qui ont décidé de quitter l’unité de la conscience christique, d’entrer dans l’illusion de la séparation et de la dualité, de créer des images à partir de cet état de conscience et de les projeter sur la matière – c’est pourquoi le Christ est crucifié. C’est pourquoi Jésus est venu démontrer que, même si le Christ se laisse crucifier, vous ne pouvez pas limiter ou confiner le Christ. Même si le Christ est crucifié dans la matière, le Christ sait qu’il est plus, qu’il est Un, qu’il a le potentiel de ressusciter et d’ascensionner.
Comment montez-vous personnellement plus haut ? En suivant l’exemple de Jésus, l’homme incarné qui a été crucifié, qui a accompli une mission et qui a abandonné le fantôme. Quel est le message pour l’humanité dans son ensemble ? C’est que Jésus, comme vous le voyez dans les stations extérieures de la croix, a été condamné à mort par la conscience de la mort, la conscience de la séparation et de la dualité. Jésus a accepté cette croix et, ensuite, Jésus a été cloué sur la croix, a abandonné le fantôme, est passé à autre chose.
Puis vient la signification de Jésus descendu de la croix. Ce sont les choix d’êtres conscients de soi – l’humanité – qui ont cloué le Christ à la croix de la matière. Le Christ ne peut pas descendre par lui-même, mais le Christ est suspendu à la croix seulement dans l’esprit des gens qui sont dans la dualité. Voyez-vous le message ici ? Vous pouvez penser, mes bien-aimés, que les êtres humains avaient le pouvoir de clouer Jésus sur la croix, et ils avaient en effet le pouvoir de clouer la personne extérieure. Mais ils n’ont pas pu clouer la conscience christique sur la croix dans le sens où la conscience christique est la même hier, aujourd’hui et pour toujours et qu’elle n’est donc pas changée dans sa conscience de soi ni dans son image de soi par tout ce qui lui arrive ou ce qui lui est fait. Ce n’est qu’une illusion dans l’esprit des humains, et donc, en réalité, quand ils ont cloué le Christ sur la croix, ils se sont cloués eux-mêmes sur la croix.
Comprenez-vous cela ? Faites aux autres ce que vous voulez que les autres vous fassent. Le sens profond étant que ce que vous faites aux autres, vous l’avez déjà fait à vous-mêmes. Pour pouvoir clouer Jésus sur la croix, l’humanité doit d’abord se clouer sur la croix. La Mère et ses enfants sont en effet cloués sur la croix, mais seulement dans l’esprit des enfants, car la Mère sait toujours qui elle est.
Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas combler l’écart ?
Pourquoi y a-t-il encore un fossé alors que tant de gens dans les mouvements spirituels et religieux ont la volonté de changer ? Ils ont la sagesse des concepts spirituels et peuvent même voir comment ils doivent changer. Ils ont eu une expérience d’amour inconditionnel et d’un état de conscience supérieur. Ils peuvent même être passés par l’accélération de l’élévation de leur conscience. Pourtant, il y a encore un écart qu’ils ne peuvent pas combler. Ils ne peuvent pas parvenir à ce sentiment de paix intérieure, car ils ne peuvent pas accepter n’importe quelle situation à laquelle ils sont confrontés et cesser de fuir, cesser de voir cet écart et être pleinement dans le moment présent, quel que soit le moment présent. Pourquoi, mes bien-aimés ? Eh bien, c’est parce qu’après avoir passé les initiations des quatre premiers rayons, vous êtes entrés dans ce nœud du chiffre huit. Maintenant, vous faites face à un tout nouveau type d’initiation que très peu d’êtres humains ont compris. Alors écoutez attentivement. Regardez l’état d’esprit lorsque vous réalisez que vous êtes au bas du chiffre huit et que vous voulez vous élever plus haut. Vous élargissez progressivement votre vision qu’il existe un royaume spirituel au-delà du matériel. Vous construisez votre désir d’entrer dans l’unité avec cet Esprit, de tendre la main. Parce que vous avez eu les images du dieu extérieur dans le ciel, vous pouvez construire le sentiment subtil que vous devez élever votre conscience vers le royaume spirituel.
Vous pouvez accepter le mensonge subtil que le monde matériel est un ennemi de votre croissance spirituelle et que vous devez échapper au monde matériel et monter dans le royaume spirituel. Vous pouvez penser que, lorsque vous grimpez la figure inférieure du chiffre huit et atteignez le nœud, c’est le point où vous êtes libres. À partir de ce point, vous pouvez aller dans la figure supérieure du chiffre huit et continuer ces initiations.
Beaucoup de gens pensent qu’après avoir suivi le chemin spirituel sur les quatre premiers rayons, ils n’ont qu’à continuer avec cet état d’esprit et cette poussée, et cela les mènera aux cinquième, sixième et septième rayons et au-delà. Ils pensent qu’ils doivent continuer dans cette direction et continuer à faire ce qu’ils ont fait.
Mes bien-aimés, ceci est une erreur fondamentale, un malentendu total. J’utilise des mots forts parce que je veux vous choquer en réalisant que, si vous voulez vraiment combler l’écart entre là où vous êtes et là où vous voulez être, vous devez changer votre état d’esprit. C’est l’état d’esprit qui maintient l’écart, indépendamment du fait que vous avez fait beaucoup de progrès sur le chemin jusqu’à présent. Vous ne pouvez pas aller au-delà du quatrième rayon en utilisant l’état d’esprit qui vous a aidé à gravir la figure inférieure du chiffre huit jusqu’au point de connexion. C’est ce que Jésus décrit dans son cours sur la christité. Je désire également vous donner une perspective différente.
L’abandon est le seul moyen
Que faudra-t-il pour connaître la vraie guérison ? Vous ne pouvez pas devenir entiers, vous ne pouvez pas être guéris par la seule volonté, par la sagesse seule, par l’amour seul ni par la pureté seule. Pourquoi pas ? Parce que, lorsque vous grimpez cette figure inférieure du chiffre huit, vous portez avec vous le moi séparé. Comme certains d’entre vous en sont venus à réaliser et à voir clairement dans leur propre esprit, il est inévitable qu’à mesure que vous augmentez votre compréhension des concepts spirituels votre ego ne mourra pas tout simplement. Il se transformera en une forme qui, pendant un certain temps, vous fera croire que l’ego peut réellement être perfectionné et devenir acceptable pour Dieu.
Il est possible d’utiliser un enseignement spirituel et des pratiques spirituelles pour « perfectionner » le moi séparé afin qu’il vive apparemment à la hauteur d’une condition qui le rendra acceptable aux yeux de Dieu et lui permettra donc d’entrer dans le royaume. C’est ce que Jésus a illustré dans sa parabole sur le festin de noces où tous sont invités, mais, si vous entrez sans vêtement de mariage, alors vous ne pouvez pas rester.
Vous ne serez pas réellement jetés dans les ténèbres extérieures par une force extérieure. La réalité est qu’il y a encore un reste du moi séparé, et cela vous sortira du festin de noces, et c’est ce qui crée le fossé que vous ne pouvez apparemment pas franchir. Vous essayez d’insérer la cheville carrée du moi séparé dans le trou rond qui mène au ciel. Vous essayez de transporter avec vous ces bagages qui ne passeront tout simplement pas à travers la porte étroite du train. Si vous voulez monter dans le train, vous devez décider de laisser vos bagages derrière vous et d’abandonner le fantôme. Comment abandonnez-vous alors le fantôme ? C’est la question à laquelle vous devez réfléchir. Vous ne pouvez pas abandonner le fantôme en cherchant à perfectionner le fantôme.
Le seul moyen est le chemin de l’abandon. Mes bien-aimés, l’abandon peut sembler être un concept étrange. Sur cette planète, vous avez grandi dans une culture qui est imprégnée de la conscience de la compétition et de la guerre. Que signifie le mot capitulation en temps de guerre ? Eh bien, cela signifie que vous abandonnez et que vous êtes vaincu. Que signifie capituler en compétition ? Que vous renoncez à gagner et donc que vous perdez.
Le concept de gagner ou de perdre est en effet dualiste. Il faut perdre pour qu’un autre gagne. Où est la vraie victoire là-dedans ? L’abandon dans un sens spirituel n’est pas un acte passif d’abandon. C’est un processus actif d’abandon du fantôme. Abandonner ou ne pas abandonner. Vous abandonnez le fantôme à une vision supérieure, car vous êtes prêts à abandonner le moi séparé afin de devenir plus entiers.
Vous êtes prêts à abandonner une partie de ce moi séparé afin de faire l’expérience de plus de plénitude. Vous êtes prêts à renoncer à un dollar pour recevoir un million en retour. Il n’y a pas de perte dans le véritable abandon. Il n’y a que la liberté. C’est ce que beaucoup d’entre vous n’ont pas complètement capté dans leur esprit.
Avoir raison parmi les hommes ou être juste avec Dieu
Ce que je désire vous donner ici est une illustration de ce que vous n’avez pas compris, et c’est dans vos relations personnelles avec d’autres personnes. Lorsque les âmes viennent à la retraite de Sérapis Bey, elles sont mises en groupes avec d’autres âmes avec lesquelles elles ont une astrologie, une personnalité, un karma et ainsi de suite. Ceux qui ont le plus grand potentiel d’affrontement sont rassemblés, et ils resteront ensemble jusqu’à ce qu’ils arrivent au point où ils commencent à reconnaître que quelque chose est plus important que d’avoir raison.
Qu’a dit Maître More ? Qu’ont dit les autres maîtres ? Le monde est comme une pièce de théâtre : vous pouvez jouer n’importe quel rôle que vous voulez aussi longtemps que vous le souhaitez. Lorsque vous arrivez sur le chemin spirituel et que vous désirez vous élever au-delà d’un certain niveau, vous devez alors réaliser que vous ne voulez plus jouer au jeu dualiste où vous gagnez ou perdez ni au jeu dualiste où vous avez raison ou tort par rapport aux autres. Au lieu de chercher à avoir raison, à être compris, à être entendu, à être validé par les autres, vous réalisez qu’il est plus important de trouver la plénitude en soi que d’être considéré d’une certaine manière par les autres.
Voyez-vous ce que Jésus a démontré en se laissant crucifier ? Il y a ceux qui diront que Jésus a perdu, qu’ils lui ont fait tout ce qu’ils voulaient et qu’ainsi ils ont gagné. Mais comprenez-vous qu’ils n’ont pas gagné ? S’ils avaient gagné, Jésus aurait combattu les forces de l’antéchrist, ce qui est précisément ce qu’ils voulaient. Lorsque vous, en tant que personne spirituelle, pensez que vous devez combattre et détruire les forces de l’antéchrist, elles réussissent à vous entraîner dans la lutte dualiste. Voyez-vous la réalité ici ?
Pensez aux situations où vous avez des conflits ou des querelles avec d’autres personnes. Pensez à quel point il est facile d’être entraîné dans ce sentiment dualiste que vous devez avoir raison, que les autres doivent avoir tort, que vous devez être entendus, que les autres ne vous entendent pas, que vous devez être validés, que personne ne se soucie de vous.
Que faites-vous ? Vous entrez dans le mode de vouloir forcer les autres à changer. Vous pouvez avoir passé les initiations des quatre premiers rayons, mais pourtant vous ne pouvez pas passer les initiations du cinquième rayon jusqu’à ce que vous réalisiez de quoi je parle ici. Vous devez être prêts à ne pas vous attacher à ce qui se passe sur Terre. Vous devez arriver au point où vous avez la pleine compréhension du libre arbitre et le respect absolu de celui-ci. Vous reconnaissez que, sans libre arbitre, il n’y aurait pas de croissance possible ni, en fait, pas de conscience de soi. Le but même de Dieu de créer le monde de la forme ne pourrait pas être accompli sans libre arbitre parce que Dieu désire que vous deveniez plus par vos propres choix de libre arbitre.
Lorsque vous reconnaissez cela, vous reconnaissez que votre réaction à n’importe quelle situation sur Terre n’est pas quelque chose qui vous est imposé par des circonstances extérieures ou d’autres personnes. Vous devez arriver au point de vérité où vous assumez la responsabilité de votre état de conscience et où vous dites : « Le concept que ce sont les autres qui me font ressentir de cette façon doit disparaître. Il doit sortir de ma conscience, car je reconnais que personne ne me fait ressentir d’une certaine façon. Je suis seul responsable de mon état d’esprit, de mes pensées, de mes sentiments, de mon sentiment d’identité. »
Vous n’êtes pas responsables des autres
Tant de gens se sont élevés sur le chemin spirituel jusqu’à ce qu’ils aient suffisamment de maîtrise sur l’aspect physique et leurs actions qu’ils ne feraient jamais rien qu’ils considèrent comme non spirituel. Mais ils n’ont pas encore atteint la maîtrise de l’état d’esprit intérieur, de leurs pensées, de leurs sentiments. Ils peuvent empêcher leurs pensées et leurs sentiments d’être exprimés dans des actions ou, du moins, dans certains types d’actions, mais ils ne peuvent pas arrêter leurs pensées et leurs sentiments, car ils n’ont pas pris cette pleine responsabilité.
L’aspect oméga de la prise de pleine responsabilité consiste à réaliser également que les autres ont le libre arbitre et qu’ils sont responsables de leurs réactions envers vous. Vous ne pouvez pas blesser un autre être humain, tout comme un autre être humain ne peut pas vous blesser. Vous pouvez utiliser ce qu’une autre personne vous fait pour justifier votre entrée dans un état de vibration inférieur où vous vous sentez blessés. L’autre personne peut faire de même en laissant l’une de vos actions ou paroles être une justification pour descendre dans la conscience.
Vous avez le droit de faire ce choix. L’autre personne a le droit de faire ce choix. Par conséquent, vous devez arriver à ce point du sens de la vérité où vous réalisez que la loi du libre arbitre vous rend responsables à cent pour cent de vos propres actions, de vos propres sentiments, de vos propres pensées, de votre propre sentiment d’identité. Mais la loi du libre arbitre dit aussi que vous n’êtes pas responsables à cent pour cent des actions, des sentiments, des pensées et du sentiment d’identité de tout autre être humain. Vous n’êtes pas responsables des autres.
Beaucoup d’entre vous sur le chemin spirituel ressentent un sens de responsabilité envers les autres. Que se passe-t-il lorsque vous ressentez ce faux sens des responsabilités, mes bien-aimés ? Eh bien, ce qui se passe, c’est précisément que vous ne pouvez pas avoir la pleine maîtrise de votre propre état d’esprit, car inconsciemment vous croyez que, parce que vous êtes responsables des autres, vous devriez permettre à votre état d’esprit de dépendre de leur état d’esprit. Vous pensez que vous devez permettre à votre état d’esprit et à votre expérience de vie d’être dépendant des choix faits par d’autres personnes.
Vous ne comblerez jamais l’écart, mes bien-aimés, tant que vous vous accrochez à ce faux sens des responsabilités. Vous ne serez jamais dans une situation où tous les autres peuples de cette planète seront en total accord avec vous. Ce sont des individus, ils sont différents. Ce que vous pensez essentiellement – à un niveau subconscient, pas consciemment –, c’est que vous ne pouvez atteindre le bonheur et la paix intérieure que lorsque toutes les personnes se comportent de manière à ne pas vous sortir du centre du bonheur et de la paix intérieure. Ainsi, vous pensez que, pour que cela se produise, tous les gens doivent devenir comme vous. S’ils sont différents, comment pourraient-ils ne pas perturber votre sentiment de paix ? C’est, bien sûr, l’ego qui a ce sentiment.
Tant que vous n’avez pas vu que c’est un aspect de l’ego, vous pouvez vous identifier à lui. Vous devez y réfléchir jusqu’à ce que cela clique, pour ainsi dire, et que vous expérimentiez littéralement la réalité du libre arbitre. Vous faites littéralement l’expérience de l’abandon de cette fausse responsabilité – le sentiment que votre état d’esprit dépend de l’état d’esprit des autres – que votre état d’esprit dépend des conditions matérielles dans cet univers. Mes bien-aimés, inspireriez-vous avec moi, puis expireriez-vous ce faux sens de responsabilité ?
Vous sentez-vous plus légers ? Ressentez-vous une libération ? Certains d’entre vous le font. Vous le pouvez tous, si vous continuez à réfléchir à cela jusqu’à ce que vous puissiez arriver à avoir suffisamment de compréhension pour pouvoir prendre la décision consciente d’abandonner activement ce sens de responsabilité.
Beaucoup d’entre vous sur le chemin spirituel sont descendus dans l’incarnation sur Terre il y a longtemps dans le but d’aider à élever cette planète et à élever la conscience de l’humanité. Certains d’entre vous sont descendus parce qu’un membre de votre famille spirituelle – peut-être un membre qui était très proche de vous – a choisi d’entrer dans la dualité et il est tombé dans un état de conscience inférieur, et vous êtes venus pour le sauver.
Ce sont ceux qui pourraient avoir le plus de mal à libérer le sens de responsabilité envers les autres, si vous descendiez pour sauver une personne. Beaucoup d’entre vous sont descendus pour sauver l’humanité dans son ensemble. Vous trouverez qu’il est un peu plus facile de lâcher prise, car votre sens de responsabilité envers les autres n’est pas aussi personnel, et vous pouvez donc vous en séparer plus facilement.
Lorsque vous reconnaissez la réalité du libre arbitre, vous reconnaissez que personne ne peut sauver quelqu’un d’autre. Jésus a été appelé le Sauveur, mais c’est, encore une fois, parce que les êtres humains veulent projeter une image taillée sur lui pour obscurcir sa véritable mission. Il n’est pas venu pour sauver qui que ce soit, mais pour montrer à tous les hommes et à toutes les femmes comment ils peuvent atteindre le salut en eux-mêmes en passant les initiations des sept rayons et en libérant l’illusion qu’ils ont besoin du salut, qu’ils sont séparés de leur source et du royaume de Dieu.
Compléter le cercle d’initiation
Quand vous commencez au bas du chiffre huit, vous voyez clairement qu’il y a un écart entre là où vous êtes et le royaume de Dieu. Vous devez créer une poussée afin de vous élever au-dessus de l’attraction gravitationnelle de la conscience de masse, comme Sérapis l’a illustré avec son analogie de la fusée. Vous devez prendre de l’élan, vous devez créer une force, et vous devez le faire en partie avec l’état de conscience dans lequel vous êtes à ce moment-là, ce qui signifie que votre moi séparé, votre ego, sera impliqué. L’ego colorera vos efforts dans une certaine mesure par son désir d’élévation de soi et de se sentir important. C’est pourquoi vous répondez aux enseignements spirituels qui vous disent que vous avez une mission importante à réaliser pour sauver le monde avec Saint-Germain et apporter l’âge d’or et faire toutes ces choses extérieures. Vous pensez que si vous devez activement en faire partie, vous devez créer une sorte de force ou de poussée pour le manifester. C’est ce que vous avez fait à travers les initiations des quatre premiers rayons. Mais vous n’irez pas au-delà de ce point jusqu’à ce que vous réalisiez que ce qui vous a porté à ce point ne vous mènera pas plus loin et vous mènera vers le bas.
Regardez une fusée qui a plusieurs étages. Tout d’abord, il a un très gros propulseur qui est destiné uniquement à l’accélérer jusqu’à une certaine hauteur. Lorsque ce propulseur n’a plus de carburant, il se sépare de la fusée et tombe. La fusée doit ensuite démarrer un autre moteur pour continuer au-delà de l’orbite. Si vous insistez pour conserver l’état d’esprit qui vous a propulsé à travers les quatre premiers rayons, vous ne pouvez pas progresser, vous êtes coincés dans un no man’s land. Vous sentez que vous voulez changer, que vous devez changer, vous avez un aperçu de ce qui doit changer, mais vous ne pouvez pas l’intérioriser, vous ne pouvez pas l’amener dans votre conscience.
L’illustration que je veux vous donner ici est que, lorsque vous arrivez au point de connexion du chiffre huit, vous avez le potentiel d’atteindre une nouvelle perspective, la perspective de l’esprit du Christ, l’esprit d’unité plutôt que l’esprit de séparation. Lorsque vous atteignez cette perspective de l’esprit du Christ, vous voyez clairement que le chemin à suivre ne va pas dans la figure supérieure du chiffre huit. Non, il sort du nœud et descend du côté droit du chiffre huit où vous recommencez à descendre. Pourquoi semble-t-il que – pour vous élever plus haut sur le chemin spirituel – vous devez commencer à descendre ? Eh bien, c’est parce que ce que vous avez fait jusqu’à présent est de prendre une partie de votre conscience et de la pousser au-delà de la conscience de masse. Il y a encore une partie de vous qui reste, et c’est pourquoi vous ressentez un écart, c’est pourquoi vous n’êtes pas tout à fait arrivés, complets et entiers.
Vous devez utiliser la poussée supérieure, la perspicacité et la perspective que vous avez acquises avec une partie de votre esprit pour redescendre et sauver, pour ainsi dire, toutes les autres parties de votre être, tous les autres fragments de votre âme, si vous voulez les appeler ainsi. Même au-delà de cela, vous devez reconnaître que vous êtes une cellule dans le Corps de Dieu et que votre travail n’est pas seulement de ressusciter la cellule que vous êtes, mais de ressusciter le corps entier.
Afin de vous élever plus haut personnellement, vous devez commencer à partager et à donner ce que vous avez gagné en cherchant à aller dans le monde et à atteindre d’autres personnes. Jésus l’a démontré en allant sur la place de la vie, en donnant aux gens ce dont ils avaient besoin, que ce soit un enseignement spirituel supérieur, que ce soit la guérison, que ce soit un gobelet d’eau froide au nom du Christ ou une oreille attentive. Vous avez tous des qualités dont vous êtes conscients ou dont vous pouvez rapidement prendre conscience, qui peuvent aider les autres. Certains d’entre vous l’ont exprimé, vous l’avez tous. Vous avez tous déjà utilisé ces qualités, mais vous devez arriver au point où vous êtes prêts à les utiliser plus consciemment. Non pas pour votre croissance personnelle, mais pour le service désintéressé d’élever d’autres parties de la vie, car c’est dans ce service que vous êtes guéris.
Votre potentiel à rendre service
Beaucoup d’entre vous l’ont déjà fait tout au long de leur vie, mais, je vous le dis encore une fois, il y a des niveaux de conscience où vous devenez de plus en plus conscients de votre potentiel à rendre service – non pas en utilisant uniquement vos propres qualités internes mais en étant une porte ouverte. Voyez-vous que, pendant que vous tendez la main depuis la partie inférieure du chiffre huit, vous tendez la main vers l’Esprit ?
Dans le nœud, vous vous y connectez, puis vient la poussée oméga pour servir toute vie. Alors vous devenez, comme Jésus l’a dit : « JE SUIS la porte ouverte, qu’aucun homme ne peut fermer. » Voyez-vous comment cela se rattache à mon enseignement sur le fait d’être non attaché aux réactions des autres ?
Vous devez arriver au stade où vous savez que vous êtes la porte ouverte qu’aucun homme ne peut fermer. Ni votre propre ego ne peut fermer votre porte et vous amener à retenir votre lumière, votre amour et votre service, ni les réactions des autres, quand bien même les autres vous rejetteraient, vous ridiculiseraient, chercheraient à vous rabaisser ou penseraient avoir remporté une petite victoire de leur moi dualiste sur vous.
Voyez-vous que vous n’êtes pas ici pour les combattre et vous engager dans une bataille ? Vous êtes ici pour vous tenir debout et être etrayonner votre lumière et démontrer que tout ce qu’ils vous lancent ne peut ni vous toucher ni changer votre image de soi.
Voyez-vous que c’est ce que Jésus a fait aux scribes, aux pharisiens et aux autres ? Il a démontré que quoi qu’ils lui lancent, ils ne pouvaient pas l’engager dans la bataille dualiste. Il était simplement qui il était pour énoncer la vérité. Vous n’êtes pas ici – vous tous – pour énoncer la vérité de la même manière que vous avez vu Jésus l’énoncer. Vous êtes ici pour énoncer et rayonner la lumière que vous êtes, et pour ne permettre à aucune force inférieure de vous faire l’éteindre. C’est l’initiation qui commence sur le cinquième rayon. C’est l’initiation, l’état d’esprit qui vous rapprochera de la guérison. Vous ne guérirez votre être inférieur qu’en allant au-delà de l’être inférieur et en cherchant à guérir les autres, en cherchant à apporter la lumière.
La Mère Divine et ses enfants
La peinture du corps du soldat qui a été brisé sur le champ de bataille et de la mère qui arrive et rassemble les parties du corps était une image que j’ai inspirée à cet artiste particulier pour illustrer ce qui est arrivé à la Mère Divine. Le corps de ses enfants a été éparpillé sur le champ de bataille de la vie, le champ de bataille de la dualité.
La Mère appelle et chante pour réunir ses enfants, mais ils ne peuvent pas entendre sa chanson. Que recherche la Mère ? Elle cherche ceux qui sont les plus mûrs de ses enfants – qui sont entrés dans un certain degré d’unité avec elle, réalisant qu’ils sont la Mère Divine dans l’expression – qui descendront ensuite et chanteront aux êtres humains d’une manière qu’ils peuvent entendre et qu’ils ne peuvent donc pas aussi facilement ignorer.
Encore une fois, mes bien-aimés, vous n’êtes pas ici pour les faire changer d’avis. Vous êtes juste ici pour leur montrer qu’il est possible de changer d’avis, que vous l’avez fait et qu’ils ne peuvent pas vous forcer à descendre à leur état de conscience.
Vous nous avez entendus parler du cercle fermé. Qu’est-ce que le cercle fermé, qu’est-ce que le système fermé ? C’est l’état d’esprit de l’ego et du moi séparé. Si vous enlevez tout le camouflage extérieur du moi séparé, quel est le seul souci de l’ego et du moi séparé, le besoin constant que l’ego projette ? C’est ceci : « Validez-moi ! Dites-moi que je suis réel ! Dites-moi que l’illusion que j’ai créée – l’image que j’ai créée de ce qu’est la vie, de ce qu’est Dieu, de ce que je suis –, dites-moi qu’elle est réelle ! Validez-la ! Validez-moi ! »
Les êtres humains sont tellement piégés dans cette conscience qu’ils ne sont pas prêts à la repenser, à la reconsidérer ni à envisager que cela pourrait être faux. Comment pouvez-vous alors les aider ? Les aideriez-vous en validant leur illusion ? Bien sûr que non ! Comment pouvez-vous les aider ? Eh bien, en démontrant que vous n’êtes pas piégés par cette illusion et en restant fermes. Vous les laissez vous attaquer, vous ridiculiser, vous poser des questions, mais vous restez qui vous êtes. Vous démontrez que, quoi qu’ils vous lancent, ils ne peuvent pas vous entraîner dans leur état de conscience.
Vous ne validez pas la réalité de leur état de conscience, vous en démontrez la non-réalité. C’est pourquoi vous devez travailler sur votre attachement aux réactions des autres. Vous ne pouvez pas rester fermes et qui vous êtes si vous vous sentez responsables des autres, si vous êtes attachés à leurs réactions, si vous êtes toujours identifiés à votre moi séparé et si vous attendez la validation des autres.
Vous êtes un être spirituel, mes bien-aimés. Vous êtes ici pour aider ceux qui sont piégés dans la dualité. Ne vous attendez pas à ouvrir la bouche et à entendre les autres vous dire instantanément : « Ah ! vous avez raison. » Voyez-vous qu’ils ne peuvent pas vous comprendre ?
Ne comprenez-vous pas que, pour aider une personne, vous devez démontrer à plusieurs reprises que vous ne validez pas son état d’esprit ? Vous devez parfois – comme certains d’entre vous l’ont vécu avec vos amis ou même votre famille –, vous devez laisser cette personne vous questionner, vous attaquer ou apparemment vous rejeter plusieurs fois. Si vous pouvez rester centrés et non attachés, l’une des deux choses suivantes se produira : soit la personne aura une percée et verra qu’elle peut suivre votre exemple et atteindre un état de conscience plus élevé – et ainsi, elle viendra avec vous –, soit elle arrivera au point où la loi du libre arbitre exige qu’elle ait eu suffisamment d’opportunités, et donc qu’elle atteigne ce que nous avons appelé le jugement. Cela ne signifie pas nécessairement qu’elle est condamnée à l’enfer, mais cela signifie qu’elle a eu assez d’opportunités de votre part et, par conséquent, vous pouvez maintenant aller de l’avant et chercher à aider d’autres personnes. Vous n’avez plus besoin de rencontrer cette personne ni même son état de conscience.
Vous devez arriver à ce stade où vous n’êtes plus pas attachés à l’état de conscience que vous rencontrez. Je comprends, bien sûr, que ceci est difficile. Savez-vous pourquoi je le comprends ? Je le comprends parce que je sais que la conscience que vous rencontrerez chez les autres, est exactement la conscience que vous n’avez pas encore élevée en vous-mêmes.
Quelles que soient les blessures qui restent, quelle que soit la substance non résolue que vous avez dans votre propre être, c’est ce que vous rencontrerez chez les autres. Les choses non résolues dans votre propre être agiront comme un aimant qui magnétise ces autres personnes vers vous. C’est, bien sûr, plus difficile pour vous de dépersonnaliser votre relation avec ces personnes et de rester non-attachés. La substance non résolue dans votre propre esprit, la poutre dans votre propre œil, vous maintient dans un attachement et une réaction dualiste.
Mes bien-aimés, vous êtes, en effet, mûrs sur le chemin. Vous pouvez comprendre et réaliser cette vérité. Vous pouvez l’appliquer très rapidement et ressentir cette libération : « Je n’ai pas à réagir comme j’ai toujours réagi. Je n’ai pas à valider la réalité d’une réaction inférieure. J’ai la possibilité de sortir de mon précédent schéma de réaction, de le voir comme un costume et de dire : J’en ai assez de jouer ce rôle dans le drame de la vie. Ce rôle ne reflète plus ce que JE SUIS. »
C’est quelque chose dont nous parlerons plus en détail dans les prochaines dictées. Je veux vous donner un aperçu de ce qui vous attend, car j’ai essayé de rassembler ce que vous avez vu auparavant. J’espère que vous avez maintenant acquis une nouvelle vision de ce qu’est le chemin spirituel afin que vous puissiez changer de direction au lieu de chercher à toujours tendre la main vers le haut.
Soyez prêts à descendre à partir du nœud. Ramenez toutes les parties de vous-mêmes. Ramenez toutes les parties de votre plus grand soi, le Corps de la Mère Divine, afin que nous puissions tous entrer dans la plénitude, dans l’unité. Ainsi, nous pouvons être le calice qui peut recevoir la vision du royaume de Dieu et de l’âge d’or de Saint-Germain.
Je vous remercie d’être qui vous êtes, qui que vous pensiez être. Je vous aime inconditionnellement. J’aime à la fois qui vous êtes vraiment et qui vous pensez être. J’espère avoir brisé l’illusion que vous n’êtes pas aimés par la Mère Divine. Quoi que vous ressentiez envers moi, quelle que soit la façon dont vous réagissez ou non à mes paroles, je vous aime.
JE SUIS l’amour, et vous ne pouvez avoir aucune réaction qui me forcera à ne plus vous aimer. Je choisis d’être Un avec le Fleuve de Vie.