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GC10 Sixième rayon : La joie inconditionnelle du service

Une dictée de Nada

JE SUIS Nada. Mon nom est associé au sixième rayon de service et de ministère. Mais, bien sûr, comme vous l’avez peut-être remarqué avec tous ceux qui ont pris la parole avant moi, JE SUIS PLUS. Pourquoi disons-nous cela ? Pour que vous voyez que nous vous avons donné nos vies passées afin de vous signifier que, parce que nous étions incarnés et que nous avons ascensionné, vous aussi, vous pouvez ascensionner.

Nous savons aussi que l’esprit humain, l’esprit dualiste, prendra n’importe quoi et le transformera en une image taillée et dira donc : « Ah oui, Nada. J’ai une petite case dans ma base de données où je peux la mettre. » Si vous me mettez dans une case dans votre base de données, vous ne vous harmoniserez pas à la plénitude de ce que JE SUIS, car je ne rentrerai dans aucune base de données sur Terre. JE SUIS au-delà des conditions, et le service, le vrai service, est au-delà des conditions. Pourquoi, mes bien-aimés, est-ce ainsi ?

Vous vous êtes portés volontaires pour descendre dans les royaumes plus denses de cet univers matériel. Peut-être étiez-vous auparavant dans une sphère supérieure ? À un moment donné, vous vous êtes portés volontaires pour servir et élever toute la vie. Comment élevez-vous toute la vie, mes bien-aimés ? Pourquoi avez-vous besoin d’élever toute la vie ? Parce que, comme Maitreya l’explique dans son livre, Dieu crée une sphère qui a une structure de base, mais qui n’est pas encore complètement remplie de lumière. Ensuite, Dieu envoie des extensions de Lui-même dans la sphère pour que vous apportiez plus de lumière en étant des portes ouvertes. En servant dans ce processus, vous grandissez dans la conscience de soi.

Vous êtes venus ici pour apporter la lumière
Vous êtes venus dans le monde de la forme afin de servir et d’apporter la lumière dont vous êtes issus. Ainsi, vous répandez la lumière pour remplir le monde avec. Quelle est la lumière dont je parle ? Je parle de la lumière spirituelle.

Si vous voulez une illustration visuelle, considérez votre modèle de l’atome avec un noyau et des électrons en orbite autour. Considérez combien d’espace vide il y a. Si vous regardez les proportions de l’atome, comparées aux proportions de votre système solaire, il y a en fait plus d’espace entre les électrons et le noyau qu’il n’y en a entre le Soleil et même la planète la plus éloignée. Au niveau actuel de cet univers matériel, dans la structure de la matière, il y a beaucoup d’espace vide. Il y a beaucoup d’espace à remplir de lumière.

Vous êtes venus ici pour partager votre lumière. Pour beaucoup d’entre vous, lorsque vous êtes venus ici-bas, il y avait déjà des êtres qui étaient descendus dans la conscience de dualité. Quand vous êtes venus, vous avez fait l’expérience que les êtres humains n’ont pas reçu votre lumière. Non seulement ils ne l’ont pas reçue, mais ils l’ont rejetée, et vous avez eu le message que ce n’était que dans la mesure où votre lumière serait à la hauteur de certaines conditions qu’ils la recevraient.

Peu à peu, vous en êtes venus à accepter l’idée que vous devriez soit colorer votre lumière, soit supprimer le flux de lumière à travers vous. La réalité de toute maladie du corps physique est qu’elle commence dans les corps supérieurs comme une répression de la lumière que vous êtes. Lorsque vous réprimez la lumière, vous n’êtes plus alors dans le Fleuve de Vie. Vous ne vous sentez pas comblés, heureux, en paix et joyeux. Vous ne vous sentez pas vivants.

Soudain, vous avez des gens qui se rendent compte qu’ils ont une maladie dans le corps physique qui pourrait en fait tuer leur corps. Qu’est-ce qu’ils essaient de faire alors ? Ils essaient de réprimer encore plus. Or, c’est la répression qui déclenche la réaction en chaîne qui conduit à la maladie physique. Comment plus de répression peut-elle vous aider à surmonter la condition physique ?

Lorsqu’une personne entre dans un mouvement spirituel, son ego se transforme en un ego spirituel, ou personnage spirituel, qui prend les caractéristiques qu’elle pense devoir prendre. Dans de nombreux cas, cela signifie qu’elle doit se comporter d’une certaine manière. Il y aura, en conséquence, certaines choses qu’elle ne doit pas dire ou exprimer. Beaucoup de personnes ont grandi dans un environnement où tout le monde réprimait ses émotions. Cependant, certaines personnes ont surmonté cela au point de se sentir à l’aise d’exprimer des émotions positives, mais elles ne peuvent pas exprimer des émotions dites négatives.

Beaucoup d’entre vous reconnaîtront le même schéma. Vous réalisez que, dans un mouvement spirituel, certaines choses sont appropriées et que d’autres ne le sont pas. Pourquoi avez-vous quatre corps inférieurs ? Parce que l’univers matériel est à une vibration si basse que vous ne pouvez pas exprimer la lumière ici directement à partir du niveau éthérique. Vous avez besoin des corps inférieurs, abaissant progressivement la lumière pour atteindre finalement le niveau de l’univers matériel avec sa densité.

Vous avez quatre corps inférieurs qui sont conçus pour être des vaisseaux qui transfèrent la lumière. Si vous voulez exprimer votre lumière dans l’univers matériel, vous devez l’exprimer en la laissant couler de votre être supérieur dans votre corps identitaire, dans votre corps mental, dans votre corps émotionnel, puis dans le physique où vous l’exprimez de différentes manières, par exemple, par une parole, un sourire ou un regard. Vous exprimez une émotion de manière authentique et sincère pour élever ainsi une autre personne.

Les émotions réprimées bloquent le flux de lumière
Ce sur quoi je veux porter à votre attention ici, c’est que ce qui arrête la lumière, c’est la décision de réprimer quelque chose. Lorsque les choses sont réprimées, elles ne peuvent pas couler. Quand les choses ne peuvent pas couler, elles s’accumulent. Vous avez beaucoup d’êtres humains qui acceptent un certain sentiment d’identité qui fixe des limites. Ils acceptent les limitations mentales de ce qui est approprié de penser ou de croire. Ils acceptent d’autres limitations qui rendent leurs émotions appropriées, et vous voyez la répression se poindre dans le corps émotionnel. Les émotions refoulées commencent alors naturellement à s’accumuler. Au fur et à mesure que le corps émotionnel se remplit, il n’y a plus le flux de lumière qui peut pénétrer à travers les émotions réprimées.

Ainsi, la lumière ne peut pas atteindre votre corps physique et renouveler les cellules. Les cellules commencent à imaginer qu’elles ne peuvent pas fluer, qu’elles ne peuvent pas apporter une nouvelle vie et elles produisent donc des manifestations inférieures. En tant que personne spirituelle, pouvez-vous voir que, lorsque vous réalisez que vous avez besoin d’une sorte de guérison dans le corps physique, votre image spirituelle, votre personnalité spirituelle et votre culture spirituelle peuvent être un blocage direct à cette guérison ? Vous n’êtes pas prêts à reconnaître que, pour être guéris, vous devez rétablir le flux de lumière à travers le corps émotionnel. Mes bien-aimés, la seule façon de le faire est d’entrer dans les émotions qui se sont accumulées et de les faire fluer à nouveau.

Dans de nombreux cas, cela signifie que vous devez cesser de réprimer les émotions négatives pour les exprimer pendant un certain temps, peu importe à quel point elles peuvent sembler fausses ou superficielles. Certaines personnes ont passé plusieurs années à tenir un journal, exprimant tout ce qui leur est arrivé. Si vous ne vous exprimez pas, vous ne pouvez pas rétablir le flux et vous pouvez donc continuer, pour le reste de votre vie, à être bloqués à un certain niveau de conscience. Vous pensez avec l’ego extérieur qui a pris cette aura de spiritualité que, pour renforcer l’image que vous êtes une personne spirituelle, vous ne pouvez exprimer aucune émotion négative. Si vous le faites, vous pouvez en effet avoir une réaction négative et que les autres pensent négativement de vous.

Vous voulez continuer à réprimer ces émotions, mais, en les réprimant, que faites-vous ? Vous continuez à bloquer le flux. Vous ne pouvez pas consciemment accepter qui vous êtes vraiment. Vous restez piégés dans un sentiment inférieur d’identité. Certes, les émotions négatives ne sont pas agréables. Certes, vous ne devrez pas nécessairement les exprimer dans un contexte de groupe. Mais vous devez individuellement exprimer vos émotions afin de pouvoir les surmonter. Vous devez non seulement les comprendre théoriquement mais également expérimenter que vous êtes plus que vos émotions.

Ce qui se passera, c’est qu’en leur donnant une expression et en les observant, à un moment donné, vous aurez cette expérience révélatrice de réaliser : « Mais ce n’est pas ce que je suis. Je suis plus que cela. C’est juste de l’énergie qui a pris une certaine vibration, une certaine condition. Ce n’est pas la plénitude de ce que je suis. Je me sens comme ça, mais ça ne veut pas dire que je suis comme ça. »

À moins d’examiner vos émotions, vous ne pouvez pas vous rendre compte que vous êtes plus. Lorsque vous fuyez – que vous ne voulez même pas reconnaître que vous avez des émotions négatives et que vous ne voulez pas les exprimer – vous continuez à renforcer l’écart, comme Mère Marie en a parlé, entre là où vous êtes et là où vous voulez être.

Vous ne pouvez pas franchir cet écart, comme nous l’avons expliqué plus haut, que vous ne pouvez pas vous déplacer d’un point A à un point B en vous déplaçant d’abord vers le point à mi-chemin, puis à mi-chemin de la distance restante, et en continuant à diviser la distance en segments de plus en plus petits. Vous pouvez continuer indéfiniment parce qu’il y aura toujours un écart.

Il faut rétablir le flux, mes bien-aimés. Lorsqu’une rivière gèle en hiver, le débit ne peut être rétabli que lorsque la glace redevient liquide. Pour qu’elle puisse devenir liquide, il lui faut de la chaleur. La chaleur est appliquée à vos émotions refoulées par votre prise de conscience et par votre volonté de les examiner en reconnaissant que vous avez eu ces émotions négatives à un moment donné.

Je ne dis pas par-là que vous devez reconnaître ou accepter les émotions comme réelles ou permanentes. Vous devez arriver au stade de pouvoir accepter d’avoir eu ces émotions ou de les avoir eues dans le passé. Vous pouvez vous rendre compte et réaliser que vous avez eu ou avez certaines émotions parce que vous êtes dans un certain état de conscience. Ensuite, vous réalisez, comme cela a été dit précédemment et très clairement par Mère Marie, que Dieu vous aime inconditionnellement, quel que soit l’état de conscience dans lequel vous vous trouvez. Si Dieu vous aime inconditionnellement, ne pouvez-vous pas alors vous accepter inconditionnellement ? Eh bien, vous pouvez, si vous êtes prêts à changer votre conscience.

Vous pouvez changer instantanément votre image de soi
Je désire que vous preniez conscience que vous pouvez instantanément faire un choix de passer de la non-acceptation à l’acceptation. Pourquoi avez-vous commencé à réprimer votre lumière ? Parce que vous ne sentiez pas que votre lumière était acceptable pour les autres. Vous avez commencé à penser que la lumière n’était pas acceptable dans un sens général. Comment rétablir le flux ? En arrivant au stade où vous reconnaissez et décidez vraiment que votre lumière est acceptable parce qu’elle est acceptable pour Dieu, parce que c’est une expression de Dieu. Il est acceptable que vous exprimiez cette lumière dans ce monde, quelle que soit la façon dont elle est reçue ou rejetée par ceux qui sont dans un état de conscience où eux aussi se sentent indignes de recevoir cette lumière et ne veulent donc pas être perturbés par elle.

La loi du libre arbitre vous donne le droit parfait de faire briller votre lumière même si d’autres ont utilisé leur libre arbitre pour la rejeter. Ils ont le libre arbitre de ce qu’ils font à l’intérieur de la sphère de leur conscience individuelle. Ils n’ont pas le droit d’imposer leur volonté à quiconque en dehors de leur propre sphère de conscience. Ils n’ont pas le droit de vous dire d’éteindre votre lumière. Vous avez le droit de la faire briller, quelle que soit la façon dont elle affecte les autres, car c’est à eux de choisir comment ils la laisseront les affecter.

Il y en a parmi vous qui ont un tel élan à réprimer leurs émotions qu’ils ne peuvent pas accepter pleinement leur dignité à s’élever plus haut et d’être la porte ouverte pour que la lumière, la sagesse, l’amour et les autres qualités de Dieu coulent à travers eux. Je dois vous dire qu’il y en a parmi vous qui ne peuvent pas progresser à partir de leur niveau actuel jusqu’à ce qu’ils commencent à être prêts à exprimer toutes les émotions qu’ils ont. Ainsi, je ne vous donne pas carte blanche, mes bien-aimés, pour exprimer vos émotions à d’autres personnes et peut-être en abuser.

Je dis qu’il est possible de trouver un thérapeute ou un groupe de thérapie où les gens savent que l’expression de leurs émotions est un processus de guérison. Par conséquent, ils ne prendront pas personnellement l’expression de vos émotions, comme cela pourrait être le cas avec votre conjoint ou vos enfants ou d’autres personnes qui sont étroitement liées à vous. Et ne rentrez pas chez vous pour crier après votre conjoint, mais criez après votre thérapeute car il est payé pour écouter.

Le problème est que le flux de lumière a été réprimé. Vous ne pouvez pas résoudre le problème en continuant à réprimer ni en réprimant encore et encore tout en disant : « Maintenant, je suis une personne spirituelle, je ne devrais pas me sentir comme ça. » Si vous vous sentez de cette façon, vous vous sentez de cette façon. Observez les émotions, laissez-les couler. Ensuite, lorsque vous ressentez cette libération d’avoir rétabli un flux dans le corps émotionnel, suivez le flux dans le domaine mental et cherchez la croyance qui vous fait penser que, dans telle situation particulière, vous devez répondre par une émotion négative.

Ce n’est que lorsque vous prenez conscience de cette croyance que vous pouvez réaliser qu’il n’y a pas de loi naturelle qui dit que, dans une situation particulière, vous devez répondre par une émotion négative. C’est un choix que vous avez fait d’accepter la croyance que, si les gens vous rejettent, vous ne pouvez réagir qu’en vous sentant blessés. S’ils dirigent la colère contre vous, vous ne pouvez répondre que par la colère. C’est là un choix que vous avez fait d’accepter cette croyance, et la croyance est créée à partir de toute l’illusion de la séparation et de la dualité.

Comprendre le concept d’être
Vous pouvez alors réaliser que vous êtes plus que cette croyance. Vous pouvez vous en séparer et la regarder et dire : « Est-ce que je veux vraiment continuer à répondre de cette façon en entrant dans des émotions négatives ? » Vous pouvez réaliser que vous êtes plus que la croyance. Vous pouvez aller vers le corps identitaire et dire : « Mais quelle est l’identité qui m’a fait accepter la croyance limitante sur moi-même que j’étais un être impuissant qui a été forcé de répondre d’une certaine manière à certains stimuli extérieurs ? »

Lorsque vous allez à ce niveau du corps identitaire et commencez à vous accorder à la réalité que vous êtes un être spirituel, alors vous voyez que vous êtes réels et que tout ce qui est créé à partir de la conscience de la dualité est irréel. Par conséquent, vous n’avez aucune obligation de laisser l’irréalité affecter le vrai vous. Il n’y a pas non plus de loi naturelle qui dit que vous devez répondre d’une certaine manière à ce qui est irréel. Vous pouvez donc commencer à choisir – à faire des choix éclairés – parce que vous voyez maintenant qui vous êtes, pourquoi vous êtes ici. Vous comprenez que pour surmonter le problème sur Terre, vous devez cesser de poser des conditions pour que la lumière coule à travers vous.

Vous ne pouvez pas être la porte ouverte ou un messager, si vous établissez des conditions pour que la Parole ou la lumière, le flux de la vie, s’exprime à travers vous. Quelle est l’essence du concept d’Être que beaucoup d’entre vous n’ont pas vraiment compris ?

Eh bien, il faut remonter à Moïse qui a demandé au Dieu qui lui a parlé sur la montagne de lui donner son nom. La traduction traditionnelle est « JE SUIS CE QUE JE SUIS », mais la vraie traduction est « JE SERAI CE QUE JE SERAI ». A tout moment, je serai ce que je serai, peu importe qui j’étais il y a un instant. En ce moment même, je serai ce que je serai. Peu importe ce que quelqu’un pense que je devrais être dans le futur. Quand le futur deviendra le présent, je serai ce que je serai.

Quand vous êtes dans l’Être, vous exprimez tout ce qui vient à vous dans le moment présent. Quoi que vous ayez exprimé dans un moment passé, vous ne créez pas une image mentale qui dit : « Parce que j’ai fait cela dans le passé, je dois être lié à cela à l’avenir. En raison de ce qui a été exprimé il y a un instant, je dois maintenant limiter mon expression à l’avenir. » Lorsque vous êtes dans l’Être, vous êtes dans le flux du Fleuve de Vie. Vous exprimez, dans le moment présent, tout ce que la vie veut exprimer à travers vous. Vous n’avez pas besoin de juger, d’évaluer ni d’analyser cela avec votre intellect. Vous ne faites que le laisser couler.

Voyez-vous ce que c’est d’être dans le moment PRÉSENT, alors que beaucoup de gens sont soit dans le futur, soit dans le passé ? Ils repensent au passé et aux erreurs qu’ils ont commises et ils croient – quand le diable leur murmure à l’oreille – que les erreurs qu’ils ont commises dans le passé ont établi un modèle pour la façon dont ils devraient être dans le présent et l’avenir. Certains ont atteint une conscience spirituelle qui leur fait réaliser qu’ils ont besoin d’être plus que ce qu’ils sont actuellement. Ils créent alors l’image de ce qu’ils veulent être, cherchant toujours à se forcer à entrer dans ce moule, créant ainsi la personnalité du faux moi spirituel. Ils se condamnent eux-mêmes à rester à jamais à une certaine distance d’être le Christ en action.

L’Être et la christité sont des termes très synonymes. Qu’est-ce que le Christ ? C’est celui qui coule avec le Fleuve de Vie. Il n’y a pas de règles dans la christité. Il n’y a pas de règles pour ce que vous devriez être, comment vous devriez exprimer votre Être. Vous fluez avec le Fleuve de Vie. Que veut le Fleuve de Vie, quel est son but pour couler ? C’est élever toute vie. Lorsque vous êtes dans l’Être, vous ne mettez aucune condition sur la façon dont vous devriez vous comporter dans une situation donnée. Vous ne dites pas : « Parce que j’ai reçu certaines idées sur la façon de me comporter de la part de mes maîtres spirituels, voici comment je dois réagir à toutes les situations similaires. » Vous fluez avec le Fleuve de Vie.

Transcender la conscience de l’erreur
Même si vous faites quelque chose que d’autres personnes pourraient considérer comme une erreur, vous n’entrez pas dans cet état de conscience de rester dans l’erreur. Pourquoi, mes bien-aimés ? Parce que vous savez que quoi que vous soyez il y a un instant, dans ce moment présent, vous avez la liberté parfaite et le droit d’être ce que vous serez. Même si vous étiez moins il y a un instant, vous pouvez maintenant choisir d’être plus.

Pourquoi analyser et se plaindre du passé ? Pourquoi renforcer l’image de la séparation que vous n’êtes pas là où vous devriez être ? Vous faites une chose qui était une expression de l’Être. Peut-être que vous faites l’expérience que ce n’était pas tout ce que vous vouliez être, et vous décidez alors juste d’être plus. Vous fluez, vous changez.

Vous ne restez pas immobiles à analyser et à dire : « Pourquoi ai-je fait cette erreur ? Comment puis-je éviter de faire cette erreur à l’avenir ? » En entrant dans cette analyse, vous vous êtes séparés du flux au lieu d’être simplement plus. Lorsque vous êtes dans le flux, il n’y a pas d’erreurs. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que vous êtes dans le flux du service à la vie, et que cherche le Fleuve de Vie ? Il cherche à élever toute vie. Imaginez que vous sortez dans la rue et vous rencontrez une personne qui est dans un état de conscience particulier. Cette personne n’est peut-être pas prête à recevoir la plénitude de la compréhension spirituelle que vous avez acquise. La personne peut avoir besoin d’un gobelet d’eau froide au nom de Christ, d’une sorte d’expression, d’une sorte de parole, quelle qu’elle soit. La personne a besoin d’une clé particulière pour passer à l’étape suivante sur son chemin.

Vous ne cherchez pas à sauver la personne en une seule étape. Vous cherchez à élever cette personne plus haut, comme cela peut être fait étant donné l’état de conscience de la personne. Lorsque l’esprit analytique entre en jeu, vous voulez créer une base de données qui dit : « Cette personne, ce type de personne, devrait être aidé de cette façon. » Maintenant, vous avez l’esprit analytique, l’ego, évaluant chaque personne que vous rencontrez et disant : « À quelle case appartient cette personne ? Quelle étiquette puis-je mettre sur cette personne, pour l’instant je sais comment toujours me comporter envers ce genre de personne. »

Chaque personne est un individu unique
Il n’est pas possible de créer des types de personnes ni des sortes de personnes, car tout le monde est un individu unique, que vous reconnaissez très bien en vous-mêmes. Vous vous regardez et réalisez que, s’il y a quelque chose que vous n’avez pas encore obtenu – afin de percer pour être qui vous êtes –, eh bien, ce doit être parce que vous ne pouvez pas faire cette percée de la même manière que les autres l’ont fait. Vous avez besoin d’une clé individuelle particulière et d’une perspicacité pour déverrouiller votre être. Bien que vous puissiez recevoir de l’aide et de l’inspiration des autres, il arrive ce moment où vous avez besoin de voir la poutre dans votre œil, c’est-à-dire le blocage individuel particulier que vous avez et qui vous empêche de vous accepter pleinement.

Il en est de même pour toutes les autres personnes sur Terre, mes bien-aimés. C’est pourquoi vous ne pouvez pas rendre pleinement service à la vie tant que vous êtes piégés dans l’esprit analytique. Vous ne pouvez rendre pleinement service qu’en étant dans le Fleuve de Vie et en fluant avec lui. Lorsque vous rencontrez une personne, vous exprimez spontanément exactement ce dont cette personne avait besoin pour passer à l’étape suivante. Ensuite, vous n’avez pas l’habitude de dire : « Oh, c’est comme ça que je devrais toujours être, car cela a vraiment aidé cette personne. Je dois être capable d’aider toutes les autres personnes de la même manière. » Vous tombez dans le piège exprimé dans le dicton populaire selon lequel : « Si le seul outil que vous avez dans votre boîte à outils est un marteau, vous pensez que chaque problème est un clou. » Vous devez le marteler comme vous l’avez toujours fait. Pourtant, la vie n’est pas quelque chose qui peut être catégorisé, mes bien-aimés.

La vie n’est pas un dispositif mécanique
Jetez un coup d’œil sur vos scientifiques matérialistes qui ont étudié, étudié et étudié, essayant de pénétrer dans des niveaux plus profonds. Ils ont d’abord vu les organes à l’intérieur du corps quand ils ont commencé à faire des autopsies et à couper dans le corps pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur. Au niveau des organes, des os et des structures visibles, ils ne pouvaient pas expliquer complètement la maladie. Avec l’avancement de la science – ou soi-disant l’avancement de la science –, ils ont réalisé qu’il y avait des unités plus petites à l’intérieur des organes, à savoir les cellules.

Pendant un certain temps, ils ont pensé : « Maintenant, nous avons découvert l’unité ultime où nous pouvons découvrir tous les problèmes qui nous mèneront à résoudre l’énigme de la santé et de la vie. » Puis ils ont réalisé qu’il y avait des structures plus petites à l’intérieur des cellules, que ce soit de l’ADN ou autre chose. Mais les cellules sont fabriquées à partir de molécules. Les molécules sont fabriquées à partir d’atomes. Les atomes sont fabriqués à partir de particules subatomiques, et c’est là qu’ils se sont arrêtés. Ils croient en fait que, lorsqu’ils comprennent les blocs de construction qui construisent votre corps physique, ils peuvent faire ce que le Dr Frankenstein a tenté de faire : assembler une réplique mécanique du corps et ensuite il prendra vie comme par magie.

C’est ce qu’ils croient – certains d’entre eux – que la vie est une chose mécanique, une machine. Si seulement vous pouvez créer les bons engrenages, leviers et poulies, alors la machine commencera à tourner et vous aurez créé une forme vivante. Mais il n’en est rien. Vous savez que la physique quantique est allée au-delà du niveau des particules subatomiques et a reconnu que les particules subatomiques sont en quelque sorte liées à la conscience. C’est le chaînon manquant dans la science actuelle où les scientifiques se rendent compte que tout est une expression de la conscience.

Par conséquent, la vie est une expression de la conscience. La vie est vivante parce qu’elle n’est pas prévisible, elle n’est pas mécanique, elle ne peut pas être catégorisée. Elle ne peut pas être réduite à des poulies et des leviers et à tel ou tel aspect d’une machine. La vie est spontanée. La vie est créative.

Lorsque vous êtes dans le flux de l’Être, vous serez, pour chaque personne que vous rencontrez, exactement ce dont cette personne a besoin. Une personne peut avoir besoin d’un doux encouragement et de la nourriture de la mère. Une autre personne pourrait avoir besoin d’être choquée de son état de perfectionnisme et de supériorité. Une autre personne peut être tellement piégée dans une image mentale particulière que vous devez faire quelque chose qui semble être une erreur selon son image mentale, puis démontrer que vous pouvez malgré tout vous en sortir et que vous n’êtes pas coincés par cette erreur.

Être, c’est cela, mes bien-aimés. Comment cela se rapporte-t-il à la guérison ? Eh bien, la vraie guérison, c’est quand vous entrez dans ce flux de l’Être, le flux du Fleuve de Vie, de sorte que la lumière peut maintenant couler. Dans la plupart des cas, bien sûr, vous avez des blocages dans les quatre corps inférieurs, mais c’est surtout le corps émotionnel qui empêche la lumière de votre être supérieur de percer dans le physique. Le corps émotionnel vibre juste au-dessus du corps physique. Lorsque la lumière ne peut pas pénétrer dans le corps émotionnel, vous pouvez comprendre quelque chose intellectuellement, vous pouvez même affirmer encore et encore que « je suis un être spirituel », mais si la lumière ne peut pas traverser le corps émotionnel, elle ne peut pas guérir le physique. Elle ne peut pas fournir cette accélération qui permet aux cellules de commencer à vibrer plus rapidement, jetant littéralement les impuretés.

Vos émotions ne sont pas vos ennemies
Vous devez oser arriver au point où vous ne réprimez pas vos émotions, où vous reconnaissez que vos émotions ne sont pas vos ennemies. Vos émotions sont une expression qui est nécessaire pour apporter la plénitude de la vie et pour amener la vision supérieure que vous avez dans la manifestation physique. Vous pouvez avoir une bonne vision mentale de ce que devrait être une santé parfaite. Vous pouvez vous concentrer sur cette vision, vous pouvez même donner des affirmations extérieures de la vision. Mais si vous ne pouvez pas vraiment ressentir la vision, ressentir une santé parfaite ni ressentir la plénitude, la plénitude ne peut pas alors percer dans votre corps physique et le nourrir.

Qu’est-ce qui nourrit le corps physique ? Il y a un alpha et un oméga. Il y a l’aspect oméga de ce que vous absorbez par la nourriture, la chaleur, la lumière du soleil, etc., qui donne une nourriture physique. Comme je viens de l’expliquer, votre corps est plus qu’une machine. Il ne peut fonctionner qu’en recevant également de la nourriture spirituelle. Comme la nourriture que vous mangez n’est qu’un véhicule pour obtenir les nutriments, les vitamines et les minéraux que votre corps physique peut absorber, vos émotions sont aussi un véhicule pour apporter la lumière spirituelle dans le domaine physique afin que vos cellules puissent l’absorber pour être nourries et accélérées par elle.

Si vos émotions sont bloquées, comment la lumière peut-elle descendre ? Le corps est laissé pour ainsi dire à lui-même, au seul monde matériel, et cela ne peut apporter la plénitude de la guérison. Soyez prêts à faire le changement où vous ne cherchez pas à réprimer, nier ou fuir ce que vous ressentez réellement. Écoutez vos sentiments. Reconnaissez-les. Exprimez-les si vous en ressentez le besoin et rétablissez le flux à travers le corps émotionnel.

Maintenant, Mère Marie a parlé de la nécessité de lâcher prise. Vous devez abandonner le besoin de réprimer les émotions et toute l’idée que vous devez les analyser et les catégoriser. L’émotion signifie l’énergie en mouvement. Lorsque vous essayez de les mettre dans une catégorie et de mettre une étiquette dessus, vous arrêtez le flux. Vous ne pouvez pas surmonter les émotions négatives en les catégorisant comme négatives et en cherchant à les réprimer. Vous pouvez les surmonter en surmontant la croyance qui les a créées, en accélérant la croyance et en accélérant ainsi l’énergie émotionnelle qui a été mal qualifiée par une vibration inférieure.

Vous le faites en rétablissant le flux, pas en pensant que, lorsque vous détruisez les émotions négatives ou les niez, le flux se produira alors d’une manière ou d’une autre. C’est, encore une fois, si commun qu’avec la conscience de dualité, l’ego mette la charrue avant les bœufs, pensant que, si seulement il se débarrasse de toutes les émotions négatives, le flux traversera alors le corps émotionnel. La réalité est que la seule façon de se débarrasser des émotions négatives est de rétablir le flux. Ce n’est qu’en rétablissant le flux d’énergie de fréquence supérieure que vous pouvez transmuter ou accélérer l’énergie de basse fréquence accumulée dans le corps émotionnel.

Si vous avez bloqué vos émotions et pris l’habitude de ne pas les reconnaître, vous êtes dans un catch-22. Vous devez donc faire quelque chose pour changer l’équation. Cela peut être une thérapie, cela peut être des exercices spirituels. Je peux vous assurer que les rosaires et les invocations de Mère Marie [voir www.transcendencetoolbox.com.] sont conçus spécifiquement pour rétablir le flux à travers vos quatre corps inférieurs en défiant vos illusions. Je dois aussi vous dire qu’il est nécessaire de vous engager dans des activités qui élèvent votre attention à quelque chose de positif, afin que vous sentiez un sentiment positif couler à travers vous.

Cela peut être une activité spirituelle ou cela peut être de la musique, comme nous l’avons dit plus haut. Mais permettez-moi de faire une suggestion qui, je le sais, semblera radicale à beaucoup de gens. Bien qu’écouter de la musique puisse en effet vous accorder à une vibration plus élevée, ce n’est, comme Mère Marie a tenté de l’expliquer, pas assez pour vous accorder au royaume spirituel. Afin de passer à l’étape suivante, vous devez faire descendre la lumière et commencer à l’amener dans le domaine matériel et à l’y ancrer.

Cela peut être fait de différentes manières. Vous avez tous fait l’expérience que, lorsque vous avez des conversations positives où vous vous inspirez les uns les autres, alors vous avez ce flux. Beaucoup d’entre vous ont déjà rétabli une grande partie du flux. Beaucoup d’autres personnes dans le monde n’ont pas commencé ce processus et sont tellement bloquées qu’elles ont besoin d’autre chose. Bien sûr, la thérapie est une option valable. Il est également valable d’exprimer ces émotions.

Je suggère que vous trouviez un endroit où vous pouvez être seuls et où vous n’allez pas déranger les autres, puis vous sortez – que ce soit dans la nature ou dans une pièce quelque peu isolée, ou peut-être en conduisant dans votre voiture – et vous verbalisez simplement les émotions que vous avez. Vous vous accordez à vos émotions et vous commencez à les exprimer : « Voici ce que je ressens. » Exprimez le sentiment lui-même, qu’il s’agisse de colère, de haine ou autre. Donnez-lui une expression afin que vous puissiez l’observer. Vous pouvez, bien sûr, toujours revenir en arrière plus tard et invoquer la lumière à travers un rosaire ou des décrets pour transformer et transmuter l’énergie.

Exprimer ses émotions et mal qualifier l’énergie
Réalisez une chose, mes bien-aimés. Beaucoup d’entre vous pensent que, si vous exprimez des émotions négatives, vous qualifiez mal l’énergie en lui donnant une expression. Mais que faites-vous ? Vous exprimez quelque chose qui est déjà là dans votre corps émotionnel de sorte que l’énergie est déjà mal qualifiée – seulement elle ne peut pas bouger.

En l’exprimant, vous sortez de l’impasse pour que l’énergie commence à bouger. Quand il y a du mouvement, la lumière d’en haut peut commencer à couler. Il y a maintenant de la place dans le corps émotionnel pour qu’elle coule. Vous cassez le catch-22 et vous lui donnez une expression.

En faisant cela, vous ressentirez une libération. Si vous ne pouvez pas encore exprimer cette libération par la voix, écrivez-la. Écrivez un journal, comme beaucoup de gens l’ont fait à travers les âges pour noter leurs pensées et leurs sentiments. En les écrivant, ils étaient capables de les regarder de l’extérieur au lieu de les ressentir de l’intérieur, commençant ainsi à se séparer d’eux.

Enfin, je vous suggère, encore une fois, de trouver un endroit où vous ne dérangerez pas les autres, puis vous commencez à chanter la chanson qui élève votre conscience vers le royaume spirituel. Lorsque vous commencez à chanter, laissez le flux s’accélérer, car il y a une grande valeur à fluer avec ce flux et lui permettre de traverser la chanson.

Vous pouvez tous le faire, car, au lieu d’écouter de la musique, vous devenez maintenant un interprète de musique. Je sais très bien que beaucoup d’entre vous n’ont pas dans leur plan divin de devenir des artistes publics qui sont assez bons pour se tenir devant un public et chanter ou jouer. Mais ceux d’entre vous qui chantent ou jouent savent qu’il y a une grande libération dedans car cela rétablit le flux.

Je vous demande tous de rétablir le flux, car vous remarquerez qu’il y a une certaine partie de votre être qui dit : « Oh non ! je ne vais pas faire ça. Je ne vais pas chanter à tue-tête. C’est une suggestion stupide. Comment un maître ascensionné peut-il même suggérer une telle chose ? » Cette expérience particulière est un exemple de la façon dont vous avez réprimé le flux de lumière en lui imposant des conditions : « Oh, la lumière ne pourrait pas exprimer cela à travers moi. »

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la façon dont ces croyances subtiles – ces sentiments de timidité ou d’infériorité ou de ce qui est approprié et non approprié – sont des conditions qui bloquent le flux de la vie à travers votre être. Pourquoi, comme l’a dit Mère Marie, tant de gens ont-ils étudié des enseignements spirituels pendant de nombreuses années sans joindre l’acte à la parole ? Pourquoi ne peuvent-ils pas mettre leurs connaissances en pratique pour changer vraiment ? Eh bien, c’est parce qu’ils s’accrochent à certaines conditions qui bloquent le flux.

Les initiations du sixième rayon
C’est pourquoi, après avoir passé les initiations des cinq premiers rayons, vous arrivez au sixième rayon de service. Comme Mère Marie l’a expliqué, vous ne commencerez pas à amener la spiritualité dans le domaine matériel tant que vous n’aurez pas bouclé la boucle jusqu’à ce que vous reveniez au point où vous avez commencé. Maintenant, vous avez intégré la spiritualité au lieu de l’avoir comme concept théorique. Au lieu de l’avoir comme un objectif « là-bas », vous avez bouclé la boucle où vous pouvez accepter qui vous êtes. Vous vous acceptez comme l’être spirituel qui exprime son être dans le domaine matériel. Afin d’arriver à cette pleine acceptation, vous devez pratiquer. Comment pratiquez-vous ? Vous pratiquez en servant d’autres formes de vie, mes bien-aimés.

Qu’est-ce que le vrai service ? C’est quand vous réalisez que le service n’est pas quelque chose que vous faites à partir de vos propres besoins, du besoin de votre ego de vous sentir validés, de vous sentir utiles, de vous sentir en sécurité, de vous sentir supérieurs, de vous sentir bien. Votre ego peut créer ce personnage spirituel qui tente de vous amener à servir afin de renforcer ses propres besoins.

Le vrai service, c’est quand vous dites : « Cette personne a un besoin particulier, et je ne peux pas laisser mes propres idiosyncrasies m’empêcher d’être la porte ouverte pour que ce besoin soit satisfait. » Vous pouvez aussi le voir d’une autre manière et dire : « Les maîtres ascensionnés ont besoin que quelque chose soit exprimé, et je ne peux pas laisser ma personnalité extérieure faire obstacle à ce que cela se passe. » C’est ce que le messager s’est dit quand il s’est rendu compte que Jésus voulait l’utiliser comme une porte ouverte pour faire naître une nouvelle conscience de ses vrais enseignements. Il a dû dire à son propre sentiment d’insécurité : « Je ne peux pas laisser ce sentiment se mettre en travers du chemin de Jésus, je dois m’en défaire. »

C’est lorsque vous commencez à servir une cause supérieure ou à servir d’autres personnes que vous commencez vraiment le processus de vous séparer des besoins du moi séparé. Vous pensez peut-être que vous avez rendu service à la vie, et beaucoup d’entre vous ont vraiment rendu service à la vie. Mais je veux attirer votre attention sur le fait que certains d’entre vous – et beaucoup de gens dans le monde – ont accompli des actes de service extérieurs que beaucoup considéreront comme étant du service, mais ils l’ont fait pour répondre à un besoin du moi séparé. Par conséquent, en donnant ce service, ils ont renforcé la « réalité » du moi séparé.

Regardez franchement toutes ces personnes dans les mouvements religieux qui ont consacré leur vie à servir Dieu dans une Église particulière, peut-être en faisant une mission humanitaire. Elles l’ont fait avec une subtile superposition de vouloir démontrer la supériorité de leur foi chrétienne ou de leur Église particulière – même Mère Teresa a été entachée par son acceptation sans critique de l’Église catholique. [Pour plus d’enseignements sur la crise de foi de Mère Teresa, voir www.ascendedmasteranswers.com.] Même si ces personnes accomplissent des actes extérieurs qui sont bons, plus elles accomplissent de bonnes actions, plus elles renforcent l’illusion de leur ego qu’elles sont de bonnes personnes. L’ego pense qu’en continuant à accomplir de bonnes actions, il finira par atteindre un état de bonté ultime qui le rendra acceptable aux yeux de Dieu.

Cela n’arrivera jamais, comme l’a expliqué Mère Marie par la parabole du festin de noces. Vous pouvez tromper le monde entier, mais vous ne pouvez pas tromper Dieu. Dieu connaît la différence entre le vrai service et le soi-disant service égocentrique. Dieu connaît votre cœur, le cœur de tous les peuples.

Vous avez le libre arbitre. Vous pouvez continuer aussi longtemps que vous voulez l’expérience de poursuivre la quête du perfectionnement du moi séparé. C’est votre droit, mes bien-aimés. Je ne suis pas ici pour vous dire quoi choisir. Je suis simplement ici pour vous expliquer la réalité des choix qui s’offrent à vous. Tant de gens en sont venus à penser qu’ils n’ont pas d’alternative, que la seule façon d’entrer au ciel est de perfectionner le moi séparé. Ils ne voient pas qu’il y a plus dans leur identité que le moi séparé. Comment peuvent-ils faire un choix libre quand ils ne connaissent pas leurs options ?

Si vous vous tenez devant deux portes, et vous savez que ce qu’il y a derrière l’une d’elles vous met en sécurité, mais vous ne savez pas ce qu’il y a derrière l’autre, comment pouvez-vous choisir librement quelle porte entrer ? Nous, les maîtres ascensionnés, avons le droit – et c’est notre joie – d’éclairer les êtres humains sur le fait qu’ils ont d’autres choix. Ils ont une alternative au fait de rester coincés dans le faux sens du service créé par le moi séparé afin de se valider.

L’illusion que vous n’êtes pas libres
Si vous regardez franchement votre vie, vous pourriez vous rendre compte que vous avez eu certaines relations avec d’autres personnes où vous pensez que vous devez les servir ou prendre soin d’eux. C’est parce que vous avez créé une certaine image, une certaine illusion, et quand vous pensez que vous devez prendre soin de quelqu’un d’autre, vous vous dites inconsciemment : « Je ne suis pas libre de choisir qui et ce que je veux être. Je dois accomplir ce service extérieur, et je dois donc réprimer la libre expression de mon être. »

Tant de gens dans le monde accomplissent des actes de service, mais ils ne le font pas à partir de l’état de conscience du vrai service. Ils pensent que, pour servir les autres, ils doivent répondre à leurs besoins ou agir d’une certaine manière. Repensez à ce que j’ai dit tout à l’heure. Vous marchez dans les rues et vous rencontrez une personne. Cette personne a un besoin particulier et, afin de la servir pleinement, vous devez lui donner exactement ce dont elle a besoin pour atteindre un niveau supérieur.

L’esprit analytique extérieur vous dira que vous devez établir une sorte d’image de la façon dont vous êtes censés servir et de ce que vous êtes censés donner aux autres. Si vous relisez ou réécoutez tout mon discours, vous verrez que ce que j’ai dit à propos de l’Être est la clé pour déverrouiller votre compréhension.

Lorsque vous rencontrez une personne en particulier, ce n’est pas seulement une question de ce dont cette personne a besoin, car il y a un aspect alpha et un aspect oméga. Les besoins de la personne sont l’oméga. L’alpha est qui vous êtes, et donc ce qui peut être exprimé à travers vous. Je ne vous demande pas de décider avec l’intellect quel genre de service donner et comment le donner. Je vous demande de rétablir le flux à travers votre être afin que votre propre être exprime spontanément ce dont l’autre a besoin. De quoi l’autre personne a-t-elle besoin, sinon d’un exemple et d’une démonstration qu’il existe un état de conscience plus élevé que l’état dans lequel la personne est piégée ?

Vous ne pouvez pas démontrer cela avec l’intellect ni avec le moi séparé. Vous ne pouvez le démontrer qu’en étant dans le flux de la vie. Lorsque vous êtes dans ce flux et que vous voyez comment spontanément votre être supérieur donne à une autre personne exactement ce dont cette personne a besoin, vous ressentirez que cela ne restreint ni vous ni votre expression. Vous le sentirez comme l’expression la plus naturelle et la plus joyeuse de votre véritable Être.

Voyez-vous la différence entre essayer de vous forcer à rendre service et entrer dans le flux, permettant ainsi à votre Être véritable de briller et de produire spontanément et d’une façon créative exactement ce qui peut aider une autre personne ? C’est la vraie joie du service. Vous avez entendu l’expression de Maître More : « La récompense du service est plus de service. » Lorsque vous rendez un vrai service, vous ressentez une telle joie que vous voulez en ressentir davantage. Vous vous immergez pleinement dans ce flux de service où tout devient une joie.

Toute votre vie devient une joie. Vous servez toujours pour une raison ou pour une autre. Même si vous êtes assis seuls tranquillement dans l’unité avec votre être supérieur – en sentant simplement la lumière de votre être supérieur couler à travers vos quatre corps inférieurs pour être irradié dans le monde de la forme –, c’est aussi un service. Il n’y a pas de règles, de restrictions ni de conditions établies sur la façon de vraiment servir dans l’Être. Le service est multifacette, chacun de vous ayant une structure cristalline unique dans votre Présence JE SUIS. Lorsque la lumière la traverse, vous produisez une expression unique de l’Être de Dieu qu’aucun autre être ne peut produire.

Lorsque vous permettez à cette expression de venir à travers vous, Dieu en fait l’expérience de la plénitude à travers vous. Vous faites l’expérience de la joie qui est la joie propre du Créateur d’être exprimée. Vous pouvez suivre cette joie et fusionner avec elle jusqu’à ce que vous compreniez que tout est joie. La réalité sous-jacente derrière toute forme est la joie inconditionnelle, sans fin, toujours fluide, toujours créative, toujours transcendante. La joie est le moteur de la vie. La vie est bonheur. Ce sont des déclarations dénuées de sens pour le moi séparé, mais, une fois que vous faites l’expérience d’être dans le flux de joie, elles prennent un sens ultime. Je vous remercie de votre patience. J’espère que vous avez choisi de ressentir une certaine joie dans mon partage et votre réceptivité. Même si vous avez choisi d’avoir une expérience différente, je vous aime et je vous accepte inconditionnellement. Vous pouvez, à tout moment dans le futur, choisir de vous accorder à la joie que JE SUIS. Comme Jésus est venu sur le sixième rayon de service pour apporter de la joie au monde, ainsi JE SUIS un avec le flux de la joie. Soyez dans ce flux et soyez la joie du monde.