Une dictée de Portia avec Saint-Germain
Portia est mon nom et vous l’associez au titre de la Déesse de la Justice. Pourtant, comme tous ceux qui ont parlé avant moi, JE SUIS PLUS. En effet, mes bien-aimés, vous pouvez penser que la justice est une affaire sérieuse et vous pouvez n’associer aucune joie à la justice. Mais je peux vous assurer qu’il y a beaucoup de joie dans la fonction de Déesse de la Justice. En réalité, je ne suis pas vraiment la Déesse de la Justice, je voudrais vous donner l’image que je suis la Déesse de l’Équilibre.
Quel est le symbole universel de la justice ? N’est-ce pas la balance ? Je viens vous donner une nouvelle perspective de ce que signifie manifester la vraie guérison. Il est absolument – et je dis délibérément absolument – nécessaire de parvenir à une meilleure compréhension du concept de justice. Ce n’est que lorsque vous comprenez pleinement la justice que vous pourrez être libres.
Le concept terrestre de justice est extrêmement dualiste, n’est-ce pas ? Ne contient-il pas l’idée que si vous avez commis une erreur ou un crime, vous devez être punis, peut-être en étant mis en prison ? Ce n’est que lorsque vous avez été « suffisamment » punis, selon une mesure que peu de gens comprennent, que vous pouvez en sortir et, pour ainsi dire, être libres.
Il pourrait sembler que, pour chaque mauvaise action, une punition doit être infligée avant que l’âme soit libre. Vous voyez, en effet, tant d’êtres humains sur Terre qui pensent que, s’ils tombent malades, ils doivent avoir fait quelque chose pour le mériter. Par conséquent, leur maladie est en quelque sorte la punition de Dieu.
Le vrai Dieu ne vous juge pas
Les êtres humains condamnent facilement les autres, jugeant que ceux-ci doivent en quelque sorte être de mauvaises personnes si Dieu les punit. La croyance sous-jacente est que les humains ont créé une fausse image de Dieu. Ils pensent que Dieu est le juge ultime qui est assis au ciel, qui vous regarde avec une expression sévère sur son visage, caressant sa longue barbe, prêt à vous condamner pour toute erreur que vous commettez, en particulier le soi-disant blasphème de désobéir à l’Église terrestre qui prétend représenter ce dieu lointain dans le ciel.
Cette institution terrestre et sa hiérarchie vous ont élevés pour craindre Dieu de sorte qu’à travers cette peur extérieure vous leur obéissez. Elles veulent aussi que vous croyiez que ce Dieu est bon, tout en le craignant. Mais comment un Dieu bon pourrait-Il rendre les gens malades ? Il serait donc logique que les gens soient malades comme punition pour un mal qu’ils ont fait. Ils ont dû faire quelque chose de mal, car Dieu n’aurait pas pu faire l’erreur de créer un monde où il y a la maladie et la mort.
Le concept de justice, tel qu’il est communément compris sur Terre, est intimement lié à ce faux concept du dieu extérieur qui juge. Jésus n’a-t-il pas dit que son Père ne juge aucun homme, car il a laissé tout jugement au Fils ? Le Fils est la conscience du Christ. La conscience du Christ est une, c’est l’unité. Elle est destinée à permettre à tous les êtres conscients de soi d’expérimenter librement leur libre arbitre. Peu importe jusqu’où ils peuvent descendre dans un état de conscience inférieur, ils peuvent, à tout moment, atteindre le Christ. Le Christ les aidera alors à se libérer de cet état de conscience limitant. C’est le vrai sens du Christ rédempteur.
Le Christ ne juge pas comme les êtres humains jugent. Le Christ est simplement ce roc immuable, le même hier, aujourd’hui et pour toujours, dans le sens où la conscience christique est toujours en unité avec sa source, avec le Père divin, avec son Créateur.
Le jugement de la conscience christique est de séparer l’unité de la division, de séparer ceux qui sont engagés dans l’unité et la conscience de l’unité de ceux qui sont encore attachés et ne veulent pas abandonner l’illusion de la séparation.
Le crime et le châtiment découlent de la dualité
En termes de concept de crime, pour commettre n’importe quel type de crime ou d’atrocité, on doit s’identifier à un soi distinct. Qu’est-ce qu’un crime ? C’est faire quelque chose qui blesse les autres tout en profitant à soi-même. De toute évidence, il ne peut pas être basé sur l’unité qui cherche à élever toute vie. Le crime ne peut jaillir que de la conscience de la dualité. Ce que vous remarquez sur Terre, c’est que le concept de la façon de traiter le crime découle également de la conscience de la dualité.
Le concept humain de justice est en effet une perversion de la justice divine, qui, comme je l’ai dit, devrait vraiment être conçue comme un équilibre – la balance équilibrée qui ne penche d’aucun côté. De quels côtés est-ce que je parle ? Je parle des deux extrêmes de la dualité qui font que, si un côté de la balance est plus lourd, vous êtes tirés vers cet extrême. Si l’autre côté est plus lourd, vous êtes tirés vers l’autre extrême. Par exemple, certains pourraient être plus lourds sur l’échelle du soi-disant égoïsme, et ils sont donc alourdis vers l’extrême que les gens appellent le mal. Comme Nada vient de l’expliquer, beaucoup ont pris une apparence extérieure de service, mais ils le font afin de servir le moi séparé et de paraître bons. Ils mettent ainsi du poids de l’autre côté de la balance.
Beaucoup d’êtres humains pensent que, si vous avez commis le mal dans le passé, même dans une vie antérieure, et que votre balance penche d’un côté, alors, si vous commettez du bien dans cette vie, vous mettrez du poids de l’autre côté de la balance et vous l’équilibrerez progressivement. Vous pouvez commettre beaucoup de bonnes actions et élever l’autre côté de la balance, mais vous ne pouvez pas la maintenir en équilibre. Vous ne pouvez pas maintenir l’équilibre, la balance commencera immédiatement à descendre de l’autre côté jusqu’à ce que vous ayez une autre situation déséquilibrée. Vous passez maintenant de l’extrême du mal relatif à l’extrême opposé du bien relatif, qui n’est pas le bien de Dieu qui est un bien inconditionnel.
Il n’y a, bien sûr, pas de mal inconditionnel. C’est pourquoi, afin d’équilibrer la balance, vous devez vider les deux soucoupes de sorte que vous n’ayez aucune condition de part et d’autre – ni du côté du mal relatif, ni du côté du bien relatif.
Dieu ne veut pas que vous soyez punis
Afin de faire l’expérience de la plénitude de guérison dans vos quatre corps inférieurs, vous devez regarder cette conscience droit dans les yeux et voir l’illusion qu’elle est. C’est une illusion complète de croire que Dieu veut que vous soyez punis pour avoir commis une erreur. C’est une illusion complète qu’en souffrant vous pouvez en quelque sorte compenser vos propres péchés ou les péchés des autres, voire les péchés de l’humanité. C’est une illusion complète que l’effusion du sang du Christ sur la croix a compensé les péchés de l’humanité.
Dieu est inconditionnel, comme cela a maintenant été expliqué à partir de six perspectives différentes. Un Dieu inconditionnel n’exige pas que vous soyez punis pour être libérés d’une erreur passée. Le Dieu inconditionnel sait que toute erreur que vous avez commise est faite parce que le vrai vous, le Soi conscient, en est venu à s’identifier à l’un des rôles créés sur Terre à partir de la conscience de dualité. Quelle que soit l’erreur que vous avez commise, c’était une expression de l’état de conscience dans lequel vous étiez à ce moment-là.
Dieu sait que vous êtes plus, car vous êtes une extension de son Être. Quel est le seul désir de Dieu ? C’est que vous reveniez dans l’unité avec qui vous êtes, que vous rétablissiez votre véritable sentiment d’identité et que vous puissiez donc dire : « Je n’ai pas commis cette erreur dans le passé. J’étais une personne différente à l’époque. J’ai laissé mourir ce sentiment de soi, la personne que j’étais quand j’ai fait l’erreur. Je suis né de nouveau et je suis maintenant un nouvel être en Christ. » Ceci, bien sûr, ne peut pas être falsifié.
Je ne dis pas par-là que les humains n’ont pas besoin de prendre leurs responsabilités. Ils ont besoin de voir que la raison pour laquelle ils étaient dans un certain état de conscience était qu’ils ont fait certains choix. Ils ne peuvent être libérés de cet état de conscience qu’en neutralisant – en allant au-delà, en transcendant – ces choix passés.
Quand vous êtes prêts à aller au-delà, quand vous êtes prêts à laisser le vieil homme mourir et revêtir l’homme nouveau, alors vous devez arriver au point de reconnaître que vous renaîtrez comme une nouvelle personne. Par conséquent, vous n’avez commis ni erreur, ni péché, ni quoi que ce soit dans le passé. Quel sens cela a-t-il que si vous n’avez pas commis le crime, vous devriez quand même supporter la punition ?
La seule façon de vous libérer d’un certain état de conscience est de laisser l’ancien sens du soi mourir et de renaître dans un nouveau sens du soi. Ensuite, vous devenez un nouvel être – votre identité a changé, vous êtes nés de nouveau. Le concept de péché – le concept de karma que vous devez porter avec vous pendant un certain temps jusqu’à ce que vous ayez suffisamment souffert ou donné assez de flamme violette, ou fait tout ce que vous pourriez considérer comme une sorte de compensation –, ce concept ne peut que provenir de la conscience de dualité.
Plus vous vous efforcez de compenser l’erreur passée, plus vous confirmez la réalité du moi séparé, plus vous prolongez la vie de ce moi séparé. Ce dernier ne peut exister que tant que vous lui donnez de l’énergie vitale par votre sentiment d’identité d’être une personne qui mérite d’être punie, peut-être en portant une maladie physique.
Il n’y a pas de Dieu extérieur qui vous punit à cause du karma ou du péché par la maladie ou quoi que ce soit d’autre. Nous l’avons déjà expliqué, mais je vais l’expliquer de nouveau. Toute condition à laquelle vous êtes confrontés dans l’univers matériel est la manifestation d’une image mentale que vous projetez sur l’écran blanc de la lumière Mater. Cette image n’existe que dans votre conscience. C’est comme la pellicule dans le projecteur de film, et la lumière est la lumière de votre présence JE SUIS qui circule à travers la pellicule dans vos quatre corps inférieurs. Lorsque vous changez vraiment votre conscience, vous changez la pellicule, et vous changez donc l’image que la lumière traverse. Si vous changez la pellicule dans un projecteur de film, ne changez-vous pas également l’image à l’écran ? S’il vous plaît, répondez afin que je sache que vous avez compris. [L’auditoire répond Oui.]
Changer d’avis afin de changer votre corps
Ne devriez-vous pas, alors, commencer au moins par envisager que, si vous changez vraiment votre conscience, vous changerez aussi votre corps physique et toute condition en celui-ci ? Cette condition ne peut être qu’une projection sur la lumière Mater d’une image mentale. Comme l’écran de cinéma lui-même n’est pas modifié par le film projeté dessus, la lumière Mater ne l’est pas non plus. Vous pouvez changer instantanément l’image à l’écran en changeant la pellicule dans le projecteur, et vous pouvez instantanément changer la manifestation dans votre corps physique en changeant l’image dans votre esprit.
C’est une vérité absolue, mes bien-aimés, mais il est extrêmement difficile pour les êtres humains de l’accepter. Ils sont tellement habitués à regarder le monde matériel à travers le filtre du moi séparé, qui croit que la matière est solide, immuable et permanente.
Pourquoi le moi séparé croit-il cela ? Parce que le moi séparé est créé à partir des mêmes fréquences que l’univers matériel, et donc, pour le moi séparé, pour l’ego, la matière est immuable. Vous avez entendu parler du concept de l’esprit sur la matière. Eh bien, l’ego n’aura jamais le pouvoir de changer la matière. Ce qui est dans une vibration donnée ne peut pas changer quelque chose qui est dans le même spectre de fréquences. Une vibration inférieure ne peut pas être modifiée par une vibration inférieure. Une vibration inférieure ne peut être modifiée qu’en étant accélérée par une vibration plus élevée. D’où vient la vibration supérieure ? Eh bien, de votre Présence JE SUIS, mais comment va-t-elle descendre dans le corps physique ? Elle doit descendre à travers vos quatre corps inférieurs, y compris ce qui représente le corps physique, qui est votre esprit conscient.
Pourquoi certaines personnes viennent-elles à Lourdes et sont-elles guéries tandis que d’autres ne sont pas guéries ? Comme l’a dit Mère Marie, celles qui sont guéries peuvent faire le changement dans l’esprit conscient d’accepter que la maladie peut disparaître instantanément. Peu importe qu’elles voient cela comme un miracle de Dieu. Ce qui compte, c’est qu’elles y croient au point où elles peuvent changer leur perception et accepter la variabilité de la matière.
La matière est infiniment changeante, mais seulement lorsque vous êtes prêts à changer la cause derrière l’effet de la matière, à savoir l’image mentale, l’état d’esprit. Si vous avez la croyance subtile que votre maladie est une punition pour une erreur commise – que vous méritez la punition et que vous devez souffrir pendant un certain temps pour être sauvés et aller au ciel –, comment pouvez-vous accepter que vous pouvez instantanément vous libérer de la maladie ? Comment pouvez-vous accepter la guérison ? Comment pouvez-vous accepter la plénitude, mes bien-aimés ?
C’est, en effet, une épreuve à laquelle tout le monde doit faire face. C’est une épreuve à laquelle Jésus a dû faire face pour atteindre ce niveau de maîtrise où il pouvait être la porte ouverte pour la lumière d’une vibration si élevée qu’elle pourrait instantanément changer la matière et donc manifester ce que les gens ont appelé les miracles du Christ. Ce ne sont pas des miracles au sens traditionnel du terme, ils sont simplement la représentation d’une loi supérieure. Comme je l’ai dit, il n’est pas possible de changer la vibration de la matière à travers la conscience dualiste. Comme Jésus l’a exprimé : « À l’homme, c’est impossible. » Avec l’état de conscience humain, dualiste, séparé, mortel, il n’est pas possible de changer la matière par le pouvoir de l’esprit.
Pour changer la matière avec cette conscience, il faut utiliser la force dans le domaine physique. C’est pourquoi vous voyez, en effet, la technologie médicale chercher à augmenter son pouvoir de guérir la maladie par la force : en détruisant celle-ci, voire en détruisant le corps dans la foulée. Vous devez arriver à la réalisation qu’il est vraiment, franchement, absolument et réalistement possible de changer n’importe quelle condition dans la matière en un instant lorsque vous changez d’esprit, comme Jésus l’a réalisé vers la fin de sa période d’entraînement.
Surmonter la conscience de la mort
Qu’est-ce qui vous éloigne de cette connaissance et de cette acceptation ? C’est la conscience de la « mort ». La mort a été appelée le dernier ennemi, car la mort est la croyance que la matière est permanente, difficile à changer. Derrière cela, il y a le sentiment que la matière est réelle et qu’elle a une existence indépendante.
Bien sûr, ceci est basé sur l’illusion des êtres déchus qui se sont rebellés contre Dieu et qui ont créé l’illusion qui les a séparés de Dieu et du royaume de Dieu, créant un monde où Dieu n’est pas présent. Par conséquent, ils cherchent à répandre cette conscience de la mort à tous les peuples afin de la renforcer. Par leur acceptation de la mort comme inévitable et de la matière comme réelle et séparée de Dieu, les peuples donnent leur lumière aux êtres déchus qui n’ont pas de lumière, car ceux-ci ne peuvent pas la recevoir de l’intérieur. Pourquoi ? Parce qu’ils ont choisi d’entrer dans l’état ultime de séparation.
Il y a des degrés de séparation, et jusqu’à ce que vous atteigniez cet état ultime, vous recevez toujours de la lumière de votre Présence JE SUIS qui vous soutient. Lorsque vous arrivez à cet état ultime de séparation, alors vous ne pouvez plus recevoir la lumière car vous n’êtes pas prêts à l’accepter. Ce n’est pas le fait que la lumière est absente ou que Dieu retient sa lumière. Je vous dis que Dieu donne sa lumière à tous, même à l’être le plus sombre que vous puissiez imaginer, que ce soit Lucifer, Satan ou qui que ce soit. Dieu désire toujours voir ces êtres revenir à l’unité, mais ils sont arrivés à un stade où ils rejettent absolument le fait qu’ils ont la capacité de recevoir la lumière, ou la volonté, ou la dignité, ou quoi que ce soit d’autre.
À partir de ce stade, ils peuvent soutenir n’importe quelle forme de soi, n’importe quelle forme de conscience, uniquement en prenant la lumière des autres – qui la reçoivent toujours d’en haut, mais qui la qualifient mal avec la peur, la colère ou tout autre sentiment inférieur qui n’est pas de l’amour. Vous verrez en effet que ce monde est enveloppé du nuage noir de la conscience de la mort. C’est pourquoi la mort est le dernier ennemi parce qu’il est si difficile de surmonter l’illusion que la matière est réelle.
Vos cinq sens vous disent que la matière est réelle. Même votre esprit extérieur et analytique vous dit que la matière est réelle. Par conséquent, elle ne peut pas être modifiée en un instant. Vous ne pouvez pas voir avec l’esprit extérieur et les sens que, derrière la matière qui semble si solide, il n’y a que la lumière : la conscience, et la conscience peut changer en un instant.
Vous avez tous expérimenté que vous pouvez changer d’avis en un instant, d’un état de tristesse à un état de joie, ou l’inverse. Considérez le fait qu’il est si simple de changer d’avis en un instant. Considérez comment les femmes sont souvent accusées de changer d’avis mille fois de suite. Ici, la réalité est que les femmes sont plus en phase avec la réalité et vous avez parfaitement le droit de changer d’avis à tout moment. Dieu vous a donné le libre arbitre. Qui a dit que, parce que vous avez choisi d’être dans un certain état d’esprit – pour un jour ou une décennie ou dix mille incarnations –, vous devez continuer à être dans cet état d’esprit indéfiniment ?
C’est la conscience de la mort, mes bien-aimés. La conscience de la mort dit qu’une fois que vous avez fait l’erreur de manger le fruit défendu, de prendre part à la conscience de dualité, vous ne pouvez plus jamais surmonter cette conscience de la dualité. L’Église de Satan dit qu’une fois que vous avez accepté l’adhésion, vous ne pouvez jamais y renoncer car vous avez donné votre âme au diable et vous ne pouvez jamais la reprendre. La réalité, bien au contraire, est qu’il n’y a pas de permanence dans le domaine matériel. Ce qui est irréel ne peut affecter de façon permanente ce qui est réel !
Quand vous voyez que vous êtes réels, vous savez qu’aucune promesse faite ni aucune malédiction ne peuvent vous retenir, aucune illusion ne peut jamais vous retenir plus longtemps que le moment où vous décidez que vous n’êtes plus la personne qui a fait la promesse ou l’erreur ou accepté la conscience de la mort. Vous êtes nés de nouveau, et donc vous êtes libérés. Vous êtes libres d’être ce que vous voulez être. Le Dieu en vous dira : « Je serai ce que je serai. Et maintenant, je choisis d’être plus quece que j’étais avant. » Dans ce choix, vous renaissez et vous devenez libres.
Vous ne trouvez pas la liberté en fuyant
Nous vous avons dit à plusieurs reprises que vous ne pouvez pas surmonter une condition tant que vous la fuyez. Vous ne pouvez pas surmonter une peur tant que vous n’êtes pas prêts à y faire face. Comment, alors, vaincre la mort ?
Regardez combien de personnes dans le monde cherchent à fuir la mort soit en n’y pensant pas, soit en la niant, soit en utilisant toutes sortes de moyens pour prolonger la vie. Pourtant, ce n’est que la vie du corps physique, ou plutôt la vie du moi séparé qui pense avoir besoin de ce corps physique. Une partie du moi séparé est née pour suivre ce corps physique particulier et mourra lorsque le corps meurt – même si une partie de votre ego se déplace avec vous jusqu’à ce que vous le laissiez mourir en abandonnant le fantôme.
Comment vaincre la mort ? En étant prêts à faire face à votre peur de la mort. Ce n’est que lorsque vous faites face à la peur de la mort que vous pouvez voir que même la mort est une illusion. Vous ne mourrez pas lorsque votre corps physique mourra. Vous continuerez. Lisez les nombreuses expériences de mort imminente et voyez comment, lorsque les gens abandonnent leur attachement au corps physique, la transition hors du corps se fait en douceur, sans effort, sans douleur. Soudain, les gens – ou plutôt leur être – peuvent se retrouver dans un espace supérieur avec une conscience beaucoup plus large.
Qu’y a-t-il à craindre en élargissant votre conscience au-delà de la vision étroite de la vie que vous avez dans le corps physique ? C’est comme un prisonnier emprisonné depuis si longtemps qu’il avait fini par s’accrocher à sa couchette. Quand les gardes viennent ouvrir la porte et lui disent : « Vous avez purgé votre peine, sortez ! », il répond : « Je ne veux pas partir ! Je ne peux pas partir ! Je ne saurai pas qui je suis si je quitte cette cellule… »
Mes bien-aimés, peut-être que nous touchons ici à la vraie question de la conscience de la mort, de la conscience de la punition, afin d’équilibrer la balance. Comme Maitreya l’a si soigneusement expliqué dans son livre, il arrive un moment où, dans le sanctuaire spirituel de l’école des mystères, le maître spirituel vous a conduit à un stade où vous devez devenir autosuffisant. Jusqu’à présent, l’enseignant vous a donné un environnement sûr dans lequel vous pouviez expérimenter votre libre arbitre. Il a pris sur lui le karma que vous auriez pu créer en faisant des expériences. Vous étiez libres de tout sentiment de fardeau, mais il arrive un moment où vous devez prendre la responsabilité de faire l’expérience des conditions que vous créez dans l’esprit.
C’est vraiment le stade où, espérons-le, vous avez atteint suffisamment d’unité avec l’aspect alpha de votre être, votre Présence JE SUIS, pour que vous soyez capables et disposés à accomplir l’aspect oméga de décider comment vous allez exprimer votre être supérieur dans le royaume matériel. Comme l’explique Maitreya, le rôle de votre Soi conscient est de décider qui vous êtes et qui vous voulez exprimer dans le royaume matériel.
Même si vous avez une structure cristalline dans votre Présence JE SUIS, même si vous avez une flamme de Dieu qui vous donne des caractéristiques individuelles, vous avez toujours une liberté totale quant à la façon dont vous allez l’exprimer dans le domaine matériel. Comme nous l’avons dit, vous avez le droit d’avoir n’importe quelle expérience que vous désirez. La réalité est qu’il arrive un jour sur le chemin spirituel où l’enseignant prendra du recul et ne vous dira plus qui vous êtes, qui vous êtes censés être ni comment vous êtes censés utiliser votre libre arbitre et exprimer votre créativité. À partir de ce moment-là, vous pouvez soit vous rapprocher de votre être supérieur, passer à l’unité avec lui et exprimer ce que Nada a expliqué comme le flux spontané de l’Être, soit choisir d’entrer dans une vibration de peur, car vous avez peur de la liberté totale, et vous entrez alors dans l’état de dualité et créez l’ego.
Ce que l’ego fait pour vous
Qu’est-ce que l’ego fait pour vous, mes bien-aimés ? L’ego vous donne l’illusion que vous, le Soi conscient, vous n’avez plus à faire de choix car il le fera pour vous. Comment l’ego fait-il des choix ? L’ego n’est pas un être conscient de soi, donc l’ego doit chercher un moyen de faire des choix, et comment fait-il cela ? Il va dans le théâtre de la vie et cherche un rôle prédéfini et dit : « Ah, c’est ce que je suis censé être. » Il l’assume et vous devez ensuite jouer ce rôle. Maintenant, vous pensez que vous êtes un être humain limité et mortel qui ne peut pas être créateur et qui doit se comporter d’une certaine manière. Vous avez accepté un ensemble de conditions, mes bien-aimés, et vous pensez que c’est ce que vous êtes.
Votre ancien sens du soi en tant qu’être spirituel est mort, comme l’explique Maitreya. Vous renaissez alors dans un être limité ou, plutôt, dans un être qui pense être limité. C’est la mort spirituelle. L’ego crée l’illusion que vous ne devriez jamais regarder comment vous en êtes arrivés là où vous êtes. Les êtres déchus ont créé le faux sentiment que vous ne pouvez jamais échapper à ce choix d’entrer dans la dualité, vous ne pouvez jamais échapper au choix de ne pas prendre de décisions. Ils veulent que vous restiez en permanence dans cet état de séparation. La réalité est que vous avez le droit, à tout moment, d’annuler le choix pris et de reprendre votre pouvoir, votre volonté de faire des choix quant à qui vous êtes et quant à qui vous voulez être dans ce royaume matériel, ainsi que de choisir comment vous voulez vous exprimer et ce que vous voulez expérimenter.
C’est pourquoi nous vous avons dit, si vous désirez faire l’expérience d’être misérables, d’embrasser l’expérience et de reconnaître que c’est le résultat de votre propre choix. Vous faites ce choix parce que vous cherchez une sorte d’accomplissement à cette expérience. Je vous garantis qu’au moment où vous embrassez pleinement une expérience limitée, qu’au moment où vous l’acceptez pleinement, vous la traverserez directement.
Vous pensez peut-être qu’en acceptant la mort vous mourrez. Vous ne mourrez pas, car, en acceptant la mort, vous y entrerez et verrez que c’est une illusion. Vous émergerez de l’autre côté, voyant que ce qui semble si réel du point de vue du moi séparé est complètement irréel quand vous savez que vous êtes une extension du Créateur infini qui ne peut jamais mourir.
Comment changez-vous de perspective ? Non pas en fuyant ce qui semble vous limiter, mais en allant droit dedans, en regardant la limitation, en ne cherchant pas à cacher quoi que ce soit à Dieu, car ce serait à vous-mêmes que vous le cachez. C’est la valeur du concept de confession, qui, bien sûr, a été perverti par l’institution extérieure. Le concept est que vous confessez franchement à vous-mêmes et à Dieu que vous avez accepté un état de conscience limité. Ensuite, vous acceptez la réalité même qu’en le confessant et en le reconnaissant vous avez déjà commencé à vous en séparer.
Lorsque vous êtes à l’intérieur d’un rôle dualiste, d’un sens dualiste du soi, vous ne pouvez pas le voir pour ce qu’il est. Vous regardez le monde depuis l’intérieur de ce rôle. C’est comme si vous êtes à l’intérieur d’un bâtiment où il n’y a qu’une petite ouverture sur le monde extérieur. Même si vous pouvez voir l’extérieur, vous ne voyez qu’une très petite partie de la vue totale qui est à l’extérieur. Lorsque vous sortez du bâtiment, vous disposez de toute la vue. Vous voyez aussi le bâtiment, et donc vous voyez à quel point votre vue était limitée lorsque vous étiez à l’intérieur. Bien sûr, une fois que vous commencez à vous rendre compte comment un sentiment d’identité particulier et conditionné vous limite, vous n’êtes plus complètement piégés par lui.
Vous pouvez continuer ce processus de séparation étape par étape, jusqu’à ce que vous arriviez à ce point final où vous réalisez que vous avez été crucifiés par cette condition. Vous ne pouvez pas vous éloigner de la croix en utilisant le même état de conscience qui vous a cloué sur la croix. Vous devez abandonner le fantôme dans cet acte final d’abandon total et inconditionnel que si peu d’humains sur Terre ont expérimenté, même si cela a été démontré par Jésus sur la croix, par Mère Marie lorsque l’archange lui est apparu, et par d’autres personnes à travers les âges.
C’est vraiment une grande libération, une grande liberté et une grande joie que de passer par cet abandon inconditionnel où vous abandonnez toute condition et toute illusion. Au lieu de fuir ce que vous craignez, y compris la mort physique, vous l’embrassez. Vous avez le sentiment que, si vous devez mourir à ce moment-là, vous pourriez quitter la Terre sans regrets, sans tiraillement, sans sentiment de travail inaccompli.
À ce moment-là, vous pouvez renaître en tant que bodhisattva qui donne maintenant un véritable service en vue d’élever toute vie et aider les êtres humains à voir l’inutilité d’essayer d’équilibrer la balance en élevant un côté de celle-ci ou en mettant d’autres conditions dualistes de l’autre côté. Au lieu de cela, vous les aidez à voir qu’il est possible de transcender toute la conscience représentée par la balance. Vous pouvez transcender la dualité, en sortir et entrer dans la liberté totale exprimée par Dieu à Moïse : « Je serai ce que je serai. »
Ce fut la grande joie de nous tous d’être avec vous. Et ainsi, moi, Portia, je vais prendre du recul et laisser mon consort bien-aimé, Saint-Germain, s’avancer pour vous sceller.
Saint-Germain :
Alors, mes bien-aimés, pensez-vous que vous avez besoin d’être scellés par le Dieu de la Liberté ? Que pourrais-je faire, en effet, pour vous sceller sans reconnaître la réalité des forces anti-liberté ? Quand vous voyez leur irréalité complète, comment pourriez-vous avoir besoin d’être scellés par elles ? Comment pourriez-vous avoir besoin d’être protégés ? Vous voyez qu’elles sont irréelles parce qu’elles sont faites de conditions qui sont irréelles, qui sont des illusions de l’esprit.
Pourtant,vous, vous êtes réels, et comment ce qui est irréel peut-il affecter ce qui est réel ? Dans cette prise de conscience, vous êtes finalement libérés. Vous êtes au-delà de la mort, car comment la mort – l’irréalité – peut-elle affecter la vie ? Ainsi la mort a perdu son aiguillon. Où est la victoire de la mort sur la liberté ? Vous avez la liberté totale d‘être alors que le sens subtil de la mort est que vous ne pouvez pas être, et, donc, vous vous limitez vous-mêmes et aussi l’Être de Dieu à travers vous.
Comment, mes bien-aimés, devenez-vous finalement libres ? En réalisant que la liberté ne consiste à vous libérer d’une condition quelconque, car la liberté n’est relative à aucune condition. La liberté est une vibration qui est au-delà des conditions – c’est la liberté inconditionnelle. C’est un état de conscience ; c’est un courant de conscience qui se transcende constamment. Dans cette transcendance, elle ne peut jamais être épinglée ni retenue dans une expression limitée, car elle est toujours plus, elle est libre de s’exprimer davantage et de devenir plus à tout moment.
Comment devenez-vous libres ? En devenant un avec ce flux, cet Esprit de conscience, cet être conscient qui est liberté et que JE SUIS un avec et que je représente pour la planète Terre. Je vous offre mon aide pour devenir un avec moi, si vous désirez être vraiment libres. Je ne peux rien faire d’autre. Je ne peux pas vous donner un enseignement extérieur, je ne peux même pas vous donner la lumière que vous percevez comme venant de l’extérieur de vous-mêmes. Je ne peux que vous offrir ceci : mon Être total, mon Esprit de Liberté. Si vous fusionnez avec lui, vous ne ferez qu’un avec la liberté, et vous saurez qu’aucune condition ne peut vous limiter.
Laisser la liberté devenir contagieuse à travers vous
Vous pouvez être ici sur Terre, ici dans l’incarnation physique, ce que Jésus a démontré, ce que le Bouddha a démontré : un être qui n’est limité ni par la mort ni par la peur de la mort. Vous n’êtes pas limité par des conditions, vous êtes libres d’exprimer tout ce que Dieu désire exprimer à travers vous. En démontrant cela – afin que les autres puissent faire l’expérience de votre liberté –, vous les éveillez à leur potentiel d’être libres. C’est ainsi que la liberté devient contagieuse et que la conscience de l’humanité peut s’élever quand les êtres humains découvrent que ce qui les limitait hier était irréel.
Vous avez vu l’accroissement de la liberté au cours des âges. Vous avez vu que certaines personnes se sont libérées d’une condition pour en créer une autre. Néanmoins, vous voyez que, dans l’ensemble, il y a eu un accroissement de la liberté. Je vous le dis, c’est l’âge de Saint-Germain, c’est l’âge de la liberté où tous ceux qui sont prêts à être libérés peuvent être libres.
Soyez prêts, mes bien-aimés, à faire l’expérience de cette guérison ultime, de cette plénitude ultime, d’abandonner même la peur de la mort, d’abandonner toute condition. Soyez disposés à vous tenir ici sur Terre et à déclarer que vous êtes un être libre et que vous n’acceptez aucune condition qui limite votre Esprit ni l’expression de l’Esprit à travers vous. Cherchez à élever tous les êtres en les libérant des illusions qui leur font penser que les conditions ont un pouvoir sur leurs êtres illimités !
C’est mon offre. Examinez-la ! Mais allez au-delà de l’intellect et accordez-vous à ma vibration. JE SUIS libre, et je ne suis donc pas lié par le temps et l’espace. Cela signifie que je suis avec vous à chaque minute de la journée où que vous alliez. JE SUIS partout dans la conscience de Dieu. JE SUIS partout dans le temps et l’espace, mais aussi partout au-delà du temps et de l’espace. Bien qu’il n’y ait aucun sens à dire « partout au-delà du temps et de l’espace » parce que ce n’est que dans l’espace qu’il peut y avoir un sens de l’ici, et seulement dans le temps qu’il peut y avoir un sens du passé, du présent et du futur.
JE SUIS dans l’Être illimité et inconditionnel de Dieu. Vous êtes sortis de cet Être, et vous pouvez revenir à cette liberté, même si vous choisissez encore d’exprimer cette liberté à travers les limites apparentes d’un corps physique et d’un esprit extérieur.
Vous êtes venus ici pour travailler avec le Christ afin de libérer les captifs. Vous ne les libérerez pas en cherchant à les changer. Vous les libérerez en vous changeant vous-mêmes pour devenir libres, vous les libérerez en devenant ce flambeau de la liberté qui brûle même dans la prison la plus sombre et qui montre qu’il y a de la lumière en dehors de la prison de leur esprit.
Ainsi, je ne vous scelle pas, je vous libère dans l’Esprit de Liberté que JE SUIS.