JE SUIS Maître More, et je suis libre. Seriez-vous libres avec moi ? C’est la question que vous pourriez vous poser. Même après avoir étudié mes dictées précédentes, vous pourriez trouver une raison de prendre du recul et d’examiner la question : « Suis-je capable d’être libre avec Maître More ? »
Imaginez que nous soyons, vous et moi, dans le jardin autour de ma retraite à Darjeeling. Nous avons trouvé un endroit isolé, nous nous sommes assis, et nous voilà seuls. Nous pouvons parler de tout ce que vous voulez. À quel point vous sentiriez-vous libres dans cette situation ?
Pourriez-vous me faire part librement de vos préoccupations, de vos inquiétudes concernant votre propre développement et votre état de conscience ? Pourriez-vous me poser librement toutes vos questions, ou y a-t-il des questions que vous hésiteriez à poser par crainte de la réponse ?
Voyez-vous, j’ai expliqué que je dirige la retraite du premier rayon, et c’est le premier endroit où les êtres spirituels viennent lorsqu’ils sont prêts à suivre une voie supérieure sous la guidance directe des maîtres ascensionnés ou des Chohans. Il n’est pas nécessaire pour eux d’être au niveau 48 de conscience pour venir à ma retraite, mais ils doivent avoir atteint ce tournant où ils veulent sincèrement quelque chose de plus que de répéter les mêmes schémas qu’ils répètent depuis longtemps.
À quel point êtes-vous libres ?
Lorsque vous désirez être plus, vous pouvez venir à ma retraite dans vos corps subtils. Je m’efforcerai alors de vous aider en fonction de votre niveau de conscience actuel et de votre volonté de le transcender. Voyez-vous, en un sens, ce qui détermine ma capacité à vous aider, c’est à quel point vous êtes libres de prendre du recul par rapport à votre état de conscience actuel, à votre filtre de perception actuel, à votre façon de voir la vie. Dans quelle mesure êtes-vous prêts à prendre du recul, à observer librement où vous en êtes dans votre conscience et à reconnaître : « Je ne veux plus rester à ce niveau, je veux m’élever » ?
Beaucoup d’étudiants qui viennent ici ont très peu de liberté pour remettre en question leur vision de la vie. Souvent, ils se sont enfermés dans un schéma qu’il n’existe qu’une seule façon de voir la vie. Ils ne veulent ni ne peuvent comprendre que leur vision actuelle n’est qu’une possibilité parmi tant d’autres, et que c’est seulement en considérant certaines de ces autres perspectives qu’ils ont une chance d’accéder à un état de conscience supérieur. Car si vous continuez à regarder la vie comme vous la regardez maintenant sans la remettre en question, vous ne pourrez pas vous élever, n’est-ce pas ? C’est aussi simple que cela.
À quel point vous sentez-vous libres de prendre du recul, d’observer votre état de conscience actuel ou de me demander : « Maître More, montre-moi où j’en suis dans ma conscience. Montre-moi ce qui me retient actuellement et m’empêche de franchir une nouvelle étape vers un niveau supérieur. »
Vos schémas de réaction
Vous réaliserez peut-être que cela se résume en grande partie à la façon dont vous prenez personnellement tout ce qui vous arrive dans la vie. Soyez prêts à analyser votre vie et à identifier les situations où vous prenez très personnellement ce que les autres disent ou font. Vous avez l’impression qu’ils vous attaquent personnellement, vous ridiculisent, cherchent à vous rabaisser, à vous embarrasser ou à vous mettre en colère. Vous entrez alors dans un schéma de réaction que vous pouvez clairement identifier, si vous êtes disposés à le regarder.
Ensuite, demandez-vous d’où viennent ces réactions. D’où vient ce schéma de réaction ? Et reconnaissez qu’il provient d’une source simple : les esprits que vous avez créés ou que vous avez laissés pénétrer dans votre être inférieur.
Quand vous savez que vous êtes le Soi conscient – quand vous avez vécu une expérience de pure conscience – vous pouvez voir que ce Soi conscient, qui est simplement pure conscience, ne peut rien prendre personnellement sur terre. Car il sait qu’il n’est pas le corps, il sait qu’il n’est pas le mental inférieur, il sait qu’il n’est pas ces esprits. Alors pourquoi prendriez-vous quoi que ce soit personnellement ? Voyez-vous, le Soi conscient ne prend rien personnellement. Vous ne prenez les choses personnellement que lorsque vous regardez une situation à travers le filtre d’un certain esprit.
Comme Saint-Germain l’a mentionné précédemment [Fluer avec le Fleuve de Vie], sa principale retraite s’appelle la Grotte des Symboles. Là, il peut vous aider à voir le symbole qui vous retient et vous limite. Mais il a donné cet enseignement avant l’enseignement du Maha Chohan sur la création des esprits. Vous voyez donc maintenant que la réaction est premièrement un esprit. Or, l’esprit a été créé à partir d’une matrice de pensée particulière, ce que Saint-Germain appelait un symbole, car ce n’est rien d’autre qu’un symbole. Il n’est pas réel. Ce n’est qu’une matrice de pensée créée dans le mental à partir d’une vision limitée et sélective de la vie.
Ainsi, lorsqu’un esprit est créé, il l’est à partir de ce symbole, de cette vision particulière de la vie. Cette vision de la vie, vous l’avez acceptée soit en raison d’un événement survenu ici-bas, soit pour faire face à certaines situations ici-bas.
Faire face aux attaques
Que vous ai-je dit plus tôt ? Cette planète est sombre, peuplée de nombreux êtres déchus incarnés et de nombreux êtres prisonniers de la conscience déchue. Ils ne se perçoivent que comme des êtres séparés, en opposition, en compétition avec les autres, cherchant toujours à se sentir supérieurs en rabaissant les autres. Dès que vous faites preuve de créativité, de spiritualité, ils se sentent menacés et cherchent donc à vous rabaisser. C’est pourquoi, dès l’instant où vous vous êtes incarnés ici et avez osé exprimer votre élan créateur, vous avez été ridiculisés, rabaissés, attaqués de diverses manières : physique, émotionnelle, mentale et même identitaire.
Qu’avez-vous fait, lorsque vous étiez un nouveau courant de vie venu ici avec les meilleures intentions et vous vous sentiez comme l’enfant innocent qui a été soudainement violemment attaqué par ces adultes, qui n’avaient qu’un seul désir et c’était de vous rabaisser, de vous faire taire et même de vous détruire s’il le fallait pour vous empêcher d’exprimer votre élan créateur.
Eh bien, vous ne saviez pas comment gérer cette situation, et vous avez donc créé un esprit pour y faire face. Cet esprit a été créé à partir de votre sens du soi limité à ce moment-là, et vous n’avez donc pas pu envisager la situation avec la même lucidité que votre Présence JE SUIS. Vous avez oublié que vous êtes un Soi conscient, une pure conscience, et que, par conséquent, vous n’avez pas à réagir à quoi que ce soit sur terre, mais que vous pouvez laisser la Présence réagir.
Vous en étiez venus à croire que vous deviez réagir aux événements sur terre en fonction de votre niveau de conscience à ce moment-là. Vous avez donc réagi, mais comme vous ne saviez pas vraiment comment réagir, que vous ne vouliez pas réagir à ces attaques et que vous pensiez qu’il n’y avait aucune façon constructive ou raisonnable de réagir à ces attaques, vous avez créé un esprit pour réagir à votre place. Cet esprit a été créé en fonction de votre niveau de conscience, de la façon dont vous perceviez la vie à travers le moi que vous aviez adopté à ce moment-là. C’est donc un esprit limité par nature. Ses possibilités de réaction face à certaines situations sont limitées.
Une fois créé, l’esprit est prisonnier de la matrice qui l’a créé, celle qui l’a défini. Il n’a pas la conscience de soi pour transcender cette matrice, et il ne peut donc que continuer à réagir aux situations de la même manière, selon le même schéma. Seulement, il peut pousser ce schéma de plus en plus loin, de sorte que, si le schéma est d’être en colère, vous devez devenir de plus en plus en colère jusqu’à être presque constamment en colère, constamment prêts à vous déchaîner contre tout ce qui vous irrite ou se présente à vous.
Voir les esprits qui réagissent à votre place
Lorsque des étudiants viennent à ma retraite et sont bloqués dans ces schémas, je peux – s’ils sont disposés à suivre les six premières étapes décrites dans mes précédentes dictées – les emmener à la retraite de Saint-Germain à la Grotte des Symboles. Nous pouvons alors leur montrer visuellement, sur un écran, comment certains esprits réagissent lorsqu’ils prennent les choses personnellement.
Bien sûr, il ne s’agit pas toujours de colère. Il s’agit souvent d’autres sentiments. Nombre de personnes spirituelles ressentent un profond sentiment de gêne ou de ridicule dans de nombreuses situations où elles ne se sentent pas acceptées par les autres. Ce que nous pouvons montrer à nos étudiants, c’est, tout d’abord, que leur réaction n’est pas une réaction créative, où ils font un choix. Ils réagissent simplement de manière automatique, en prenant parfois du recul – en abandonnant leur conscience de soi – et en laissant un esprit prendre le dessus.
Nous pouvons leur montrer comment cet esprit réagit. Nous pouvons leur montrer à quoi il ressemble, et souvent ce n’est pas beau à voir. Nous pouvons ensuite observer sa réaction, mais aussi leur montrer ce qui les attaque et à quoi ils réagissent. Nous pouvons leur montrer que ce qui les attaque n’est pas une action créative, car chaque fois que quelqu’un vous attaque, vous ridiculise ou vous rabaisse, ce n’est pas une action créative de sa part.
Les autres personnes ont également laissé les esprits prendre le contrôle de leur esprit, et c’est donc un esprit agressif qui vous attaque. Et vous réagissez maintenant, soit avec un esprit agressif, soit avec un esprit passif qui se soumet à l’attaque et qui réagit de diverses manières en l’intériorisant. Vous vous culpabilisez, vous vous sentez stupides, ridiculisés, gênés ou en colère contre vous-mêmes de ne pas vous être défendus et de ne pas avoir riposté.
Voyez-vous, en regardant l’écran à la retraite de Saint-Germain, vous pouvez voir que votre réaction est un esprit, mais l’attaque est aussi un esprit. Il y a donc un esprit qui vous attaque et un autre qui réagit à l’attaque. Après avoir parcouru les six premiers niveaux de ma retraite, vous êtes souvent prêts à comprendre qu’il est totalement absurde de laisser votre vie et votre attention être dévorées par ces esprits qui s’attaquent entre eux ou qui se défendent contre les attaques d’autres esprits. Vous pouvez constater comment cela accapare votre attention et votre vie, et cela peut alors donner aux étudiants la détermination de dire : « Stop ! Je ne laisserai plus ces esprits m’enlever ma liberté. »
Ensuite, bien sûr, vous pouvez passer à l’étape suivante : observer l’esprit auquel vous êtes confrontés en ce moment – l’esprit qui dirige votre vie – l’esprit principal que vous laissez prendre le contrôle de vos réactions face à la vie ou à des situations spécifiques. Vous pouvez réaliser que la seule façon de vous en libérer réellement est de décider que vous ne voulez plus que cet esprit contrôle vos réactions face à ce type de situation. Car vous êtes réellement prêts à utiliser votre pouvoir et votre volonté pour prendre des décisions créatives quant à la façon de réagir à ces situations.
Prendre des décisions créatives
Qu’est-ce qu’une décision créative ? C’est une décision où vous êtes libres de réagir comme vous ne l’avez jamais fait auparavant. Vous êtes libres de réagir comme vous le souhaitez, sans laisser un esprit prendre le dessus. Vous êtes prêts à prendre une décision et à dire : « Oui, je vois que j’ai créé un esprit. Je vois que j’ai réagi de certaines manières à maintes reprises dans ce genre de situation. Mais pourquoi devrais-je être limité dans le présent par mes réactions passées ? Ce n’est pas du libre arbitre. Je n’exerce pas ma volonté lorsque je laisse un esprit prendre le dessus sur mes réactions, car alors je ne choisis pas. Et donc, je reprends ma volonté. Je reprends mon pouvoir de volonté et je suis prêt à choisir. Car je réalise que l’esprit que j’ai créé il y a de nombreuses vies a été créé à partir de mon état de conscience, de ma conscience de soi. Mais j’ai grandi. J’ai élargi ma conscience de soi. Par conséquent, je suis capable et disposé à réagir de manière plus mature et plus consciente aujourd’hui que par le passé. »
Voyez-vous ? On peut perdre la liberté en ne prenant pas de décisions. Mais on ne peut la gagner sans prendre des décisions conscientes, volontaires et délibérées. Vous pensez peut-être que la liberté est passive, sans obstacle extérieur. Mais ce n’est pas cela la liberté.
La liberté est une force active. Être libre exige du pouvoir, et ce pouvoir ne peut être libéré que par la volonté. Vous ne pouvez pas être libres en restant passifs et en espérant qu’un jour plus personne ne vous attaquera. Car ce jour n’arrivera pas sur la planète Terre, du moins pas dans un avenir proche. Trop d’êtres, incarnés dans la conscience déchue, vous attaqueront. Leurs vies sont dominées par des esprits créés par une matrice agressive et méchante. Pour l’instant, ils ne peuvent pas vivre autrement.
Lorsque vous voyez cela, vous pouvez commencer à dépersonnaliser votre vie. Vous réalisez que ceux qui vous attaquent ou vous ridiculisent ne vous ridiculisent pas personnellement. Ils ne vous voient même pas réellement, car ils vous voient à travers le filtre de l’esprit qui domine leur conscience. Ce que cet esprit voit est basé sur la matrice qui le définit. En fait, ce que cet esprit voit, c’est la matrice. Il ne voit pas la réalité de qui vous êtes. Il est incapable de voir la réalité de qui vous êtes. Il perçoit simplement le schéma qui se crée dans son esprit lorsqu’il vous rencontre, votre champ énergétique, ou même l’esprit qui dirige votre vie.
Voyez-vous, l’esprit de l’autre ne vous voit pas. Il n’est pas conscient, il n’a pas la conscience de soi. Personne ne peut vous attaquer, vous ridiculiser ou vous rabaisser s’il est pleinement conscient de qui il est en tant qu’être spirituel. Car alors, il serait également conscient que vous êtes un être spirituel. Et pourquoi un être spirituel en rabaisserait-il un autre ? Un esprit rabaisserait certes un autre esprit ou un autre être spirituel, mais il ne voit pas l’être spirituel que vous êtes. Comme je l’ai dit, il ne voit qu’un mirage créé dans son esprit par son filtre de perception lorsqu’il vous rencontre.
Dépersonnaliser votre vie
Quand vous le savez, quand vous commencez à le réaliser, quand vous commencez à le voir, vous pouvez vous dire : « Mais si cet individu ne m’attaque pas personnellement, pourquoi est-ce que je le prends personnellement ? Je sais que si c’était quelqu’un d’autre dans ma situation, il l’attaquerait aussi s’il faisait ce que je fais. Donc, ce n’est pas vraiment moi qui suis en cause. Pourquoi ai-je alors le sentiment d’être personnellement attaqué ? »
Vous pouvez alors réaliser que vous, le Soi conscient – la pure conscience – ne se sent pas personnellement attaqué. C’est l’esprit à travers lequel vous percevez la situation qui se sent personnellement attaqué. Et, en un sens, on peut dire que l’esprit est personnellement attaqué par l’autre esprit. Ou encore, vous pouvez dire que votre esprit a été créé pour se sentir personnellement attaqué et pour gérer ce genre de situation de manière personnelle et spécifique. Mais lorsque vous réalisez que vous n’êtes pas l’esprit, vous comprenez que vous n’avez pas besoin de ressentir ce que l’esprit ressent. Ainsi, même si l’esprit le prend personnellement, vous n’avez pas besoin de le prendre personnellement.
Quel est le « moi » qui réagit à cette situation ? Est-ce le même qui pose cette question ? Et lorsque vous réalisez que vous avez la capacité de vous demander quel « moi » réagit à la situation, vous réalisez alors qu’il existe un « soi » qui est le Soi conscient et un « moi » qui n’est que l’esprit – et que ce « moi » qui se prend pour l’esprit n’a aucune réalité. L’esprit n’a aucune réalité.
Ainsi, vous constatez que vous n’êtes pas limités par la réaction de cet esprit. Vous n’êtes pas limités par la matrice. Vous pouvez prendre la décision créative d’observer la matrice, de voir comment elle vous limite et de dire : « Je ne veux plus considérer cette situation à travers cette matrice. Je veux la considérer de manière plus créative. Je veux être plus libre de regarder cette situation d’un point de vue supérieur et donc de réagir avec une vision plus élevée. »
C’est ainsi que vous commencez à atteindre la liberté, la liberté de volonté, la liberté d’exprimer votre pouvoir. Car que font les esprits que vous avez créés ? Ils limitent votre pouvoir. En substance, ils vous disent que vous ne pouvez pas réagir de manière créative à une situation donnée, car vous devez réagir comme vous l’avez toujours fait, c’est-à-dire à travers un esprit. Or, cela n’exprime pas votre pouvoir créateur. Plus vous créez d’esprits, plus vous limitez la quantité de pouvoir créateur qui vous traverse depuis votre Présence JE SUIS. Votre Présence JE SUIS agit ainsi comme une grâce pour vous, afin que vous ne renforciez pas davantage les esprits et qu’ils ne prennent complètement le contrôle de votre vie.
Perdre son innocence
Bien sûr, les esprits qui vous attaquent ne sont pas non plus des esprits créateurs. Ils ont été créés par les êtres déchus à l’origine afin de vous empêcher d’exprimer vos pouvoirs créateurs. Les êtres déchus savaient par expérience que s’ils attaquaient les saints innocents avec suffisamment de cruauté et d’injustice, un certain pourcentage – en fait, un pourcentage élevé – serait d’abord si traumatisé, si choqué par cette attaque vicieuse qu’il serait trompé par son innocence, croyant devoir réagir à l’attaque avec un niveau de conscience similaire. Ainsi, ils pensent devoir créer ces esprits capables de réagir aux esprits attaquants avec le même niveau de conscience.
D’une certaine manière, il existe ici un mécanisme subtil. En état d’innocence, il est impossible de repousser une attaque qui provient d’un niveau de conscience inférieur. Vous ne pouvez pas repousser une attaque d’un niveau de conscience inférieur sans la neutraliser ou la bloquer par des énergies du même niveau. À chaque action correspond une réaction. C’est la loi d’une sphère non ascensionnée. C’est pourquoi il est facile de tomber dans le piège de penser que lorsqu’une action est dirigée contre vous à un certain niveau vibratoire, vous devez la contrer par une réaction provenant du même niveau vibratoire et du même niveau de conscience. Et c’est ce qui vous fait perdre votre sainte innocence.
Que dis-je donc ? Est-ce que je dis que pour rester innocents, vous devez permettre aux êtres déchus de vous attaquer continuellement ? C’est bien ce que je dis. Car quelle importance qu’ils agissent contre vous, si vous êtes transparents et que cela vous traverse sans vous affecter ? L’innocence ultime est la transparence, où tout ce qu’ils dirigent contre vous depuis la conscience déchue vous traverse sans vous affecter, car il n’y a rien en vous qui puisse résonner avec la même vibration.
C’est pourquoi la réalité profonde est que les forces obscures et les êtres déchus ne pouvaient pas vous forcer à réagir. C’est vous qui avez choisi de réagir au même niveau. Or, ils sont très habiles à vous faire croire qu’il est nécessaire, voire justifié par une cause supérieure, de réagir à ce niveau. Tout comme ils ont pu, par exemple, inciter les chrétiens à partir en croisade, pensant qu’il était justifié de tuer des hommes, des femmes et des enfants de confession musulmane pour libérer Jérusalem. Alors qu’en réalité, les croisades n’étaient qu’un grand conflit créé par les êtres déchus et les esprits des ténèbres pour nourrir les esprits et empêcher les gens de manifester leur christité en les entraînant dans un conflit sans fin.
Vous n’êtes pas libres lorsque vous êtes entraînés dans ce schéma d’action et de réaction qui peut durer éternellement. Lorsque vous arrivez au septième niveau de ma retraite, j’essaie de vous aider à comprendre cela. Certains n’y parviendront pas et devront quitter ma retraite pour retourner à l’école des coups durs. D’autres sont si effrayés qu’ils doivent retourner à la soupe populaire pendant un certain temps pour se soigner.
Certains entrevoient même les esprits qu’ils ont eux-mêmes créés, ce qui crée une cicatrice. Leur réaction est telle qu’un nouvel esprit se crée. Ils retournent alors au premier niveau de ma retraite et remontent le temps, recevant guérison au passage. Ou bien ils se rendent dans une autre retraite des Chohans où ils peuvent recevoir guérison, amour ou tout ce dont ils ont besoin, avant d’être prêts à revenir au septième niveau où ils peuvent contempler calmement l’esprit qui les retient à ce niveau et dire : « Tu as fait ton temps. Tu ne contrôleras plus ma vie. Tu ne contrôleras plus ma réaction face à cette situation particulière, et je suis donc prêt à prendre des décisions conscientes quant à ma réaction. »
Changer vos relations
Mes bien-aimés, de nombreux étudiants qui viennent à ma retraite n’ont pas conscience de ce que je vous dis ici. Si je vous le dis, c’est notamment pour vous aider à conserver une mémoire consciente des initiations, afin que vous puissiez les mettre en pratique plus facilement dans votre vie quotidienne. Pourtant, je peux vous dire que beaucoup d’entre vous ont déjà commencé à les mettre en pratique sans en être conscients. Venir à ma retraite et réussir l’initiation au septième niveau consiste à modifier délibérément votre réaction face à des situations spécifiques.
Cela se produit souvent dans une relation avec une autre personne en particulier, qu’il s’agisse d’un parent, d’un conjoint, d’un ami proche ou d’un enfant. Il peut aussi s’agir de collègues. Il s’agit de personnes avec lesquelles vous avez eu du mal à composer – parfois pendant des années, voire des décennies – et dont vous réalisez soudain que vous ne souhaitez plus poursuivre cette relation sur la même base.
Vous vous rendez soudain compte que l’autre personne n’est pas susceptible de changer. Alors, si la dynamique de la relation doit changer, qui doit changer ? Eh bien, ce doit être vous, car vous êtes plus conscients. Vous êtes plus attentifs. Vous êtes plus disposés à prendre des décisions. Et donc, vous pouvez soudainement observer la relation et vous dire : « Si cela doit changer, ce que je souhaite, alors c’est moi qui dois agir pour changer la dynamique. Et cela signifie que je dois changer ma réaction et ma façon de traiter l’autre. »
Mes bien-aimés, quand vous arriverez à ce point, vous découvrirez que lorsque vous choisissez délibérément et consciemment de changer la façon dont vous traitez l’autre personne, l’une des deux choses suivantes se produira : soit l’autre personne sera surprise et commencera également à changer, soit, si l’autre personne ne change pas mais continue à réagir de la même manière qu’avant, alors vous découvrirez dans de nombreux cas que vous sortirez simplement de cette relation et que vous évoluerez dans une autre situation où vous ne serez pas confrontés à ce genre de personne.
Il arrive parfois que l’on ait des raisons précises de rester dans une relation. C’est notamment le cas avec les enfants, voire les conjoints et, bien sûr, les parents. Et puis, si l’autre ne change pas, vous aurez tellement changé que son comportement ne vous dérangera plus, car vous ne le prendrez pas personnellement. Cela signifie que vous pouvez continuer à entretenir une relation avec cette personne, mais vous constaterez souvent que vous allez vous en éloigner quelque peu et que vous n’avez que peu de contacts. Mais lorsque vous avez des contacts, vous pouvez maintenir votre réaction dépersonnalisée envers elle. Vous pouvez simplement la laisser radoter comme elle le fait depuis des décennies, car vous savez qu’elle est coincée dans un schéma.
S’il s’agit d’un parent ou d’un enfant, vous l’aimez, vous l’acceptez tel qu’il est, puis vous acceptez qu’il ne puisse peut-être pas changer pour le reste de sa vie. Et vous réalisez que ce n’est pas vraiment votre rôle de forcer l’autre à changer, même s’il s’agit d’une relation intime. Vous pouvez vous autoriser à être qui vous êtes. Vous pouvez permettre à l’autre d’être qui il est parce que vous acceptez la loi du libre arbitre.
Vous reconnaissez avoir exercé votre libre arbitre en modifiant votre réaction. Vous continuerez à l’exercer en ne vous laissant pas tromper par l’esprit serpentin qui vous fait croire qu’il est de votre responsabilité de changer l’autre. Vous pouvez laisser l’autre répéter ses vieux schémas parce qu’il refuse d’exercer son libre arbitre. Mais vous continuez à exercer votre libre arbitre en continuant à réagir de manière impersonnelle à son égard.
Vous ne le prenez pas personnellement. Vous conservez votre liberté. Et il est parfois nécessaire à votre propre développement de maintenir une réaction dépersonnalisée envers une autre personne pendant longtemps, car elle ancre progressivement cette réaction dépersonnalisée dans les quatre niveaux de votre être. Et il arrive un moment où vous démontrez que vous êtes capables d’affronter une telle personne, de gérer une telle personne, sans retomber dans le vieux schéma que vous avez peut-être répété toute votre vie.
Dépersonnalisation et déshumanisation
Encore une fois, ne vous attachez pas à la situation extérieure ni à son issue. C’est l’une des étapes essentielles vers la liberté. L’une des principales façons dont les serpents, et ceux qui ont l’esprit serpentin, vous incitent à entrer dans ce schéma d’action et de réaction est de vous faire croire qu’il existe un certain résultat – un résultat physique – à atteindre. Ils le font souvent avec l’idée préconçue qu’une cause supérieure exige la manifestation d’un certain résultat.
Mes bien-aimés, comment Adolf Hitler a-t-il réussi à tromper la majorité de la population allemande en lui faisant croire qu’il était essentiel de purifier la race aryenne ? Comment les architectes du communisme mondial ont-ils réussi à tromper tant de gens en leur faisant croire qu’il était justifié de tuer ou de torturer d’autres personnes pour réaliser l’utopie communiste ?
Pensez-vous qu’un être humain en contact avec sa spiritualité puisse tuer ou torturer quelqu’un d’autre ? C’est impossible. Cela ne peut se faire que si la personne laisse un esprit prendre le contrôle de ses réactions. Mais pourquoi agit-elle ainsi ? Parce qu’elle est convaincue qu’un certain résultat est absolument nécessaire pour une cause plus grande et épique, et qu’il est donc nécessaire qu’elle fasse ce qu’elle ne peut pas faire en tant qu’être humain. Ainsi, elle se dépersonnalise en laissant un esprit prendre le contrôle de ses réactions et de ses actions. Elle peut ainsi dépersonnaliser l’acte, de sorte qu’elle ne voit pas qu’elle torture ou tue un autre être humain. Elle pense que c’est une sous-personne, une non-personne, qui est tuée ou jetée dans la chambre à gaz.
Voyez-vous, ce que je veux dire, c’est qu’il est nécessaire de dépersonnaliser sa vie. Mais cette dépersonnalisation peut aussi aller trop loin, au point de se déshumaniser soi-même et d’en déshumaniser autrui. Il faut comprendre que la réaction personnelle – prendre tout personnellement – et la réaction déshumanisée – ne pas considérer les autres comme humains – proviennent toutes deux des esprits.
Lorsque vous commencerez à percevoir cela, vous pourrez alors véritablement vous libérer de ce schéma d’action et de réaction. Vous pourrez vous libérer de la tromperie et de la réaction face aux deux types d’êtres déchus : ceux qui vous attaquent avec une force physique manifeste et ceux qui vous attaquent par tromperie, de sorte que vous ne vous rendez même pas compte que vous êtes attaqués et contraints à un schéma.
Lorsque vous êtes au septième niveau de ma retraite, ce n’est pas au-delà de votre niveau de conscience de raisonner sur ce sujet. Vous avez la capacité de raisonner et de voir comment le pouvoir a été abusé, et comment la clé pour amener des êtres humains à abuser du pouvoir est de les amener à prendre les choses personnellement tout en dépersonnalisant ce qu’ils font aux autres. Les allemands, par exemple, pendant la Seconde Guerre mondiale, prenaient personnellement ce qu’ils croyaient que les juifs faisaient subir à l’Allemagne et à eux. Mais ils avaient aussi dépersonnalisé les juifs, de sorte qu’ils pensaient qu’ils ne tuaient pas réellement des êtres humains.
Les extrêmes dualistes
Voyez-vous cette réaction ? Il y a toujours deux extrêmes, deux polarités, dans la conscience dualiste. Et c’est pourquoi vous avez besoin des deux pour être piégés dans cette conscience. Vous êtes complètement piégés lorsque vous réagissez personnellement à certaines choses que d’autres personnes sont censées faire, mais que vous dépersonnalisez ce que vous leur faites. Car vous pensez qu’ils n’ont pas le droit de considérer ce que vous leur faites comme une attaque personnelle. Car, après tout, ce sont eux les méchants.
Ainsi, vous ne réalisez pas que lorsque vous exercez des violences contre eux, c’est tout aussi mal que ce que vous pensez qu’ils font contre vous. Si vous en prenez conscience, ce raisonnement plus noble peut vous sortir de cette réaction et vous faire réaliser : « Mais je ne peux pas constamment les accuser d’avoir usé de violence contre moi tout en usant de violence contre eux. C’est de l’hypocrisie. »
C’est là que votre capacité de raisonnement peut vous aider à sortir de ce schéma de réaction. Mais cela est impossible tant que vous observez la situation à travers un esprit, car vous comprenez que l’esprit ne peut pas raisonner au-delà de sa matrice. L’esprit est dépersonnalisé et de nombreux esprits ont été créés à partir d’une matrice de pensée qui déshumanise certaines personnes. Ils ne peuvent briser cette matrice. Ils ne peuvent pas penser de manière créative.
Ainsi, tant que vous êtes pleinement identifiés aux esprits et que vous percevez la situation à travers eux, vous ne pouvez pas voir que ce que vous faites est de l’hypocrisie. Par exemple, vous prétendez être un bon chrétien, mais vous ne pouvez pas voir que tuer des femmes et des enfants musulmans est totalement contraire à tous les commandements du Christ.
Maintenant, lorsque vous êtes en contact avec votre propre spiritualité, vous pouvez le voir. Mais lorsque vous vous déshumanisez en laissant les esprits diriger votre vie, vous ne le voyez plus. Car vous n’êtes plus réellement un être spirituel. Vous êtes devenus un être humain qui réagit en se sentant menacé par d’autres êtres humains.
Ce n’est qu’en reprenant conscience de votre humanité supérieure – votre spiritualité – que vous pourrez commencer à comprendre ce que vous faites et à comprendre que vous ne pouvez pas vous permettre de prétendre être un bon chrétien si vous violez les commandements du Christ. Ou, d’ailleurs, vous ne pouvez pas vous permettre d’œuvrer pour une bonne cause si vous tuez, torturez, rabaissez, ridiculisez ou discriminez d’autres êtres humains. Car ce sont aussi des êtres spirituels, et un être spirituel ne peut pas traiter d’autres êtres spirituels de manière inhumaine. C’est tout simplement impossible.
Le piège de la culpabilité
Voilà donc ce que Saint-Germain et moi cherchons à réaliser lorsque vous arrivez au septième niveau de ma retraite. Nous ne cherchons pas à vous libérer complètement du schéma d’action et de réaction, mais à vous amener au point où vous aurez consciemment reconnu un esprit spécifique qui vous pousse à réagir de manière inhumaine envers les autres et envers vous-mêmes. Ensuite, nous vous aiderons à expérimenter ce que c’est que de voir cet esprit, de voir qu’il n’est pas vous, qu’il est irréel, et ainsi de décider de le lâcher complètement sans culpabiliser de l’avoir créé.
C’est souvent un grand défi pour nous, car de nombreux étudiants en arrivent à ce point où ils réalisent avoir traité autrui de manière inhumaine. Et il leur est très difficile de l’admettre sans laisser un autre esprit, créé dans des vies antérieures, prendre le dessus sur leur réaction face à cette prise de conscience. Souvent, ils s’enferment dans un esprit qui ne peut réagir que par la culpabilité et l’auto-accusation, car il a été créé à partir de cette matrice.
Les êtres déchus sont passés maîtres dans l’art de créer ce piège où l’on crée un esprit qui réagit de manière inhumaine, tandis qu’un autre esprit se blâme pour sa propre réaction. Il en résulte qu’il est extrêmement difficile de reconnaître le premier esprit, car on sait alors que l’autre esprit prendra le dessus sur notre réaction et nous fera tellement souffrir que nous ne pourrons plus le gérer.
Lorsque vous avez atteint le septième niveau et franchi les six autres, vous avez reçu une telle aide, un tel soutien, un tel amour de notre part et des autres Chohans que vous pouvez nous prendre par la main, observer les deux esprits et constater que l’auto-accusation ne vient pas de Dieu, car votre Présence JE SUIS ne vous reproche rien de ce que vous avez fait ici-bas. Elle voit que tout cela est irréel ; tout cela fait partie du bac à sable cosmique qu’est cette planète. Par conséquent, rien de ce qui se fait sur terre n’a de permanence ni de réalité. Et si cela n’a ni permanence ni réalité, alors pourquoi le portez-vous en vous comme partie intégrante de votre courant de vie ? Qu’est-ce qui le porte en vous ? C’est un esprit qui le porte en vous.
Effacement des archives akashiques
C’est à ce moment-là que nous pourrons vous ramener à ma retraite. Vous pourrez y entrer et vivre l’expérience de voir, dans les archives akashiques, la situation même où vous avez créé cet esprit d’auto-accusation et où vous avez créé l’esprit qui vous a maintenu dans un schéma d’action et de réaction. Ensuite, lorsque vous aurez acquis l’élan des décrets des sept rayons (que vous avez construits à ce stade, sinon vous n’en seriez pas arrivés là), vous pourrez utiliser cet élan pour accéder aux archives akashiques. Et avec une précision quasi laser, en dirigeant un faisceau lumineux très focalisé, semblable à un laser, vous pourrez effacer cet enregistrement original des archives akashiques.
Vous comprendrez alors que, lorsqu’un événement est effacé des archives akashiques, vous avez rempli les conditions requises par la parole de Dieu : « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés. » C’est alors que vous pourrez même briser la matrice mentale de l’esprit qui maintient cette situation dans votre corps de mémoire et l’utilise constamment pour vous reprocher une erreur passée. Lorsque vous aurez transcendé la conscience qui vous a poussé à faire ce choix, vous n’aurez plus aucune raison d’en conserver le souvenir dans votre être inférieur. Car la leçon positive de la transcendance de ce niveau de conscience fait désormais partie intégrante de votre corps causal.
Comprenez-vous ? Votre corps causal n’emmagasine pas les souvenirs négatifs. Il ne conserve que les leçons apprises et les leçons positives. Et c’est là qu’il n’y a aucune trace, et c’est l’expérience ultime que nous cherchons à vous offrir au septième niveau, Saint-Germain et moi, celle de cette connaissance intérieure – cette expérience directe – qu’il est possible de se libérer complètement d’une situation négative du passé. Il est possible de transcender complètement une prétendue erreur que vous avez commise et d’en faire une expérience positive, porteuse de vie et de croissance.
Vous n’en êtes peut-être pas conscients, mais certains d’entre vous, à ce stade, pourront réaliser qu’en repensant à votre vie, vous constaterez que, même enfant, vous aviez peut-être un certain optimisme, une certaine capacité à prendre la vie à la légère, le sentiment profond que rien ne pouvait être vraiment grave, que rien de grave ne pouvait vous arriver, que vous n’auriez jamais pu commettre une erreur grave et irréversible. Ce n’est pas nécessairement le sentiment de ne pas avoir commis d’erreur, mais plutôt que toute erreur que vous auriez pu commettre peut être réparée, transcendée, laissée derrière vous.
Vous reconnaissez peut-être aussi que vous avez tendance à vous blâmer, car beaucoup d’étudiants spirituels ont un tel désir de réussir qu’ils ont aussi tendance à se blâmer lorsqu’ils commettent des erreurs. Ces réactions ne sont, bien sûr, que des esprits, mais je parle d’une voie plus profonde où vous savez qu’au niveau de la Présence JE SUIS, car le Soi conscient que vous êtes est connecté à la Présence JE SUIS, tout ce qui se passe sur terre peut être transformé en expérience positive.
La vie peut être une spirale ascendante
Lorsque vous deviendrez plus conscients de cette connaissance intérieure – comme, bien sûr, je cherche à vous en faire prendre conscience en vous donnant cet enseignement extérieur – alors vous pourrez prendre davantage conscience que la vie sur Terre, même dans l’état actuel de la planète, peut devenir une expérience entièrement positive. Vous passerez d’une expérience d’apprentissage positive à une autre, et vous vous transcenderez sans cesse dans une spirale ascendante. Et, en effet, la cérémonie de remise des diplômes de ma retraite, avant que je puisse vous envoyer à la retraite du Seigneur Lanto sur le deuxième rayon, n’aura lieu que lorsque vous aurez intégré cela, lorsque vous aurez le sentiment – l’expérience – que la vie peut être une expérience positive.
Cela ne signifie pas que vous avez purifié votre subconscient, les quatre niveaux de votre esprit, de tous les esprits et schémas du passé qui rendent la vie difficile. Mais cela signifie qu’à un certain niveau de votre être, vous possédez cette connaissance intérieure, fondée sur l’expérience, que la vie peut être positive. Et bien sûr, nous tous, les sept Chohans et le Maha Chohan, espérons que vous atteigniez le niveau 96 pour intégrer complètement la conscience que la vie est une spirale ascendante. Ainsi, aucune tentation des serpents ne pourra vous en sortir, car vous continuerez à vous transcender. Car, après tout, vous avez fait l’expérience que rien de ce que le Serpent peut vous lancer sur les sept rayons ne peut arrêter votre progression et votre transcendance.
C’est une grande joie pour moi lorsqu’un étudiant atteint ce niveau, lorsqu’il peut terminer ma retraite. Je peux alors inviter Lanto à venir vous prendre par la main. Je vous regarde cheminer avec Lanto sur un pont de lumière, de ma retraite à la sienne, et je vous vois simplement vous éloigner, comme dans certains films où le héros chevauche vers le soleil couchant. Vous chevauchez vers la lumière avec Lanto, et je reste en retrait, parfois rempli d’une larme de joie, sachant que j’ai accompli mon devoir de Chohan du premier rayon. J’ai accompagné un étudiant aussi loin que possible dans ma retraite, et je l’ai vu progresser avec amour et joie vers le niveau suivant.
Car je suis le Chohan de la première retraite. Je sais que je ne suis pas celui qui conduit l’étudiant jusqu’au point d’ascension. Je suis le premier Chohan. Je suis en quelque sorte celui qui accomplit le travail le plus salissant, car après m’avoir suivi dans ma retraite, vous avez certainement été quelque peu purifié. C’est pourquoi vous êtes prêts pour les instructions supérieures qui vous attendent à la retraite de Lanto.
J’ai choisi d’être le Chohan du premier rayon. Je suis parfaitement en paix avec ma position et les défis et difficultés qu’elle implique. Je suis profondément amoureux du premier rayon du pouvoir et de la volonté. Mais en réalité, je suis amoureux de la force créatrice, et rien ne me procure plus de joie que d’aider les courants de vie à libérer leurs pouvoirs créateurs, afin qu’ils soient prêts à prendre des décisions créatives plutôt que des décisions mécaniques – qui ne sont pas vraiment des décisions, mais des non décisions, ce que Jésus a appelé les décisions de mort.
Ainsi, cela suffit pour cette dictée. Mais je reviendrai avec quelques remarques supplémentaires sur le premier rayon, en fait, plus que quelques remarques supplémentaires. Car il reste certaines caractéristiques du premier rayon que je souhaite mettre sous une forme permettant leur étude au niveau physique, à l’état de conscience éveillée. Ainsi, JE SUIS Maître More, et je suis PLUS pour toujours.
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Copyright 2021 Kim Michaels
© Noël Wan pour la traduction française, 05/12/2025