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Résumé du Chapitre 19

Clé 19 : Se séparer des identités dualistes

• Le noyau d’un courant de vie est le Soi conscient qui lui donne le sentiment qu’il existe.
• Pour les cocréateurs, la tâche du Soi conscient est de construire une identité comme cocréateur avec Dieu dans son royaume natal et d’affiner cette identité à la suite de ses expériences.
• Pour un ange, la tâche du Soi conscient est d’élargir son identité prédéfinie pour qu’il devienne un ange encore meilleur.
• Ainsi, la tâche du Soi conscient est de construire l’identité à travers laquelle un être s’exprime et sert dans le monde de la forme.
• En rompant le lien avec notre enseignant, nous sommes assujettis au processus de réincarnation, et nous avons besoin d’un véhicule capable de transporter nos souvenirs d’une vie à l’autre.
• Notre Soi conscient est chargé de créer l’âme ou du moins le contenu du véhicule de l’âme, qui est une extension de l’aspect oméga de notre identité.
• Lorsque nous nous sommes séparés de notre enseignant, notre Soi conscient refuse de prendre des décisions, et ainsi notre ego prend le relais.

• Notre ego est né d’une séparation entre notre être supérieur et notre être inférieur, et il ne peut jamais connaître notre vraie identité parce qu’il fonctionne avec l’esprit de l’antéchrist.
• Notre Soi conscient doit surmonter l’illusion de l’ego en choisissant de définir notre identité avec l’esprit du Christ, qui est le seul à connaître notre identité spirituelle.
• Comme l’ego ne peut prendre des décisions que sur la base de la conscience de la dualité, à partir de ce moment-là, l’ego a eu un plus grand contrôle sur l’âme que sur le Soi conscient.
• L’âme est composée de décisions basées sur la conscience de la dualité, dont certaines peuvent être qualifiées de mauvaises et d’autres bonnes.
• Les décisions imparfaites ont le potentiel d’être transformées en expériences d’apprentissage qui peuvent faire partie de notre corps causal et nous aider à grandir spirituellement.
• Lorsque nous prenons une décision basée sur l’esprit de Christ, celle-ci s’élève jusqu’à notre corps causal pour constituer notre trésor dans le ciel.
• Notre Soi conscient pourra puiser dans ce conglomérat de toutes les décisions basées sur la conscience du Christ lorsqu’il prendra ses décisions à l’avenir.

• Les enseignements spirituels disent que l’âme peut être ressuscitée ou sauvée, mais en réalité, ce n’est pas l’âme mais les décisions et les énergies qui composent l’âme qui ressuscitent.
• La résurrection de l’âme n’est pas un processus qui se produira parce qu’un sauveur extérieur fera le travail pour nous.
• Ce processus exige que notre Soi conscient regarde nos décisions passées en travaillant avec un enseignant spirituel, et les transforme en expériences d’apprentissage positives.
• Plutôt que d’être une source de douleur, nos décisions passées doivent être considérées comme une ressource qui peut nous aider à gravir l’escalier en colimaçon de la vie.
• Pourtant, les humains ne peuvent pas regarder le passé tant que le Soi conscient ne commence pas à prendre ses responsabilités.
• Soit ils cherchent à éviter de le regarder, soit ils cherchent à justifier et à défendre leurs actions, au lieu de chercher la leçon de manière neutre.
• Cela les amène à répéter les mêmes schémas encore et encore, ce qui, dans un sens, est une autre occasion pour eux de se rendre compte de la nécessité de changer.

• Le but de la vie est d’apprendre et de grandir, et les erreurs peuvent devenir des tremplins pour la croissance lorsque le Soi conscient est prêt à se transcender et à renaître spirituellement.
• L’âme ne peut pas devenir immortelle et elle doit mourir avec les décisions individuelles qui la composent ; il faut l’abandonner pour qu’elle puisse retourner à sa source.
• En mourant sur la croix, Jésus a montré que, pour ressusciter, le Soi conscient doit laisser l’âme mourir, il doit abandonner le fantôme de son sentiment d’identité dualiste, à savoir l’âme.
• L’âme, le moi séparé et mortel, doit mourir pour que le vrai vous, le Soi conscient, ressuscite dans une nouvelle identité basée sur l’unité avec l’esprit du Christ.
• Si nous nous identifions comme une âme, nous pensons que si notre âme meurt, nous mourrons aussi et que nous ne serons plus.
• Ainsi, nous ne pouvons pas abandonner l’âme, nous ne pouvons pas abandonner le passé, et cela devient un piège spirituel.
• L’identification avec l’âme bloque le processus même de la vie, l’acte de transcendance de soi, par lequel l’âme meurt afin que le Soi conscient puisse renaître dans le Christ.
• Ainsi, la clé principale de la croissance spirituelle est de réaliser que le noyau de notre être est le Soi conscient, qui est plus que n’importe quel aspect de notre être inférieur, plus que l’âme.

• L’un des aspects les plus subtils de la conscience déchue est de définir certaines personnes comme étant meilleures ou pires que d’autres.
• Une caractéristique de la dualité est qu’elle cherche toujours à juger les autres et nous devons donc être conscients de chaque jugement que nous formulons.
• Si des personnes spirituelles identifient les autres comme des êtres déchus et commencent à se sentir supérieures, alors elles ne se sont pas élevées au-dessus de la conscience déchue.
• C’est pourquoi Jésus a dit : « Ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »
• Nous devons d’abord nous concentrer sur le dépassement des éléments de la conscience déchue dans notre propre être, plutôt que de chercher à les identifier chez les autres.
• Au lieu de qualifier les gens comme mauvais, nous devons plutôt identifier la conscience déchue dans toutes ses variations et montrer comment elle influence les individus et la société.
• Nous pouvons accomplir beaucoup en aidant les gens à identifier un certain état de conscience, et nous leur donnons ainsi une opportunité de s’en défaire par eux-mêmes.
• Nous nous engageons à ne pas juger, mais à aider tout courant de vie à sortir de la conscience déchue et à revenir à son véritable sentiment d’identité en tant qu’individualisation de Dieu.