JE SUIS Maître More, et je viens à vous avec la flamme du Plus [More en anglais]. Je viens à vous sur les ailes de l’oiseau du Plus qui en battant ses ailes, crée un courant d’air impétueux qui le fait planer là où il peut voir tout ce qui se passe sur terre. Et il peut voir si c’est plus ou si c’est moins. Et ainsi, en effet, je peux moi aussi voir tout ce qui est plus et tout ce qui est moins, tout ce qui n’est pas plus. Car voyez-vous, je suis bien l’Être qui a incarné la flamme du Plus, la force motrice même qui a poussé le Créateur à entamer le processus de création. L’impulsion d’être plus, le désir d’être plus, le désir d’exprimer, le désir de créer, et même le désir de créer des extensions conscientes de soi, et de prendre plaisir à les voir se déployer, même si elles luttent, comme beaucoup d’entre vous sur terre, et comme beaucoup d’entre nous qui ont lutté lorsque nous étions encore incarnés.
Vous qui connaissez les maîtres ascensionnés, vous devez être conscients de la tendance de l’ego à nous idolâtrer subtilement, ou parfois moins subtilement. Vous pensez parfois que nous sommes bien au-dessus de vous et que nous devions être si spéciaux lorsque nous étions incarnés sur terre, surtout lors de notre ou de nos dernières incarnations. Vous avez tendance à considérer nos incarnations comme des êtres célèbres et à penser que nous étions presque parfaits. Mais osez regarder à nouveau. Osez lire le récit de nos différentes vies, la mienne, celle de Saint-Germain, celle de Jésus et celle d’autres maîtres. Et vous constaterez que nous n’étions pas si parfaits après tout. Nous avions nos manières d’être particulières et, dans bien des cas, nous portions en nous divers fantômes. Et comme vous le voyez avec Jésus pendu à la croix, rendant l’âme, nous avons abandonné le dernier fantôme seulement au moment de notre ascension, mes bien-aimés.
Être humble et ne pas se décourager
Et il en sera de même pour vous, pour la simple raison que lorsque vous abandonnerez le dernier fantôme, vous ne pourrez plus maintenir votre attention dans l’octave physique. Ainsi, votre courant de vie commencera à fluer au-delà du corps. Et le Soi conscient, qui est le cœur de votre être, se défait de la dernière peau de serpent qui l’identifie au moi extérieur, et réalise et reconnaît ainsi son unité totale avec la Présence. Mes bien-aimés, ceci est un processus délicat et subtil qui ne peut s’accomplir en cinq minutes (comme les gourous du développement personnel voudraient vous le faire croire), ni même en cinq vies comme c’est le cas sur terre aujourd’hui.
Pourtant, il peut être accompli par tous ceux qui sont prêts à continuer de satisfaire à l’exigence absolue pour progresser sur le chemin : la volonté de s’observer soi-même, de se regarder dans le miroir, d’examiner sa propre psychologie, de chercher ce qui est caché, les couches subtiles, ô combien subtiles, de l’ego, dissimulées derrière tant de croyances et de justifications qu’elles sont inconcevables. Et ce n’est qu’en l’ayant perçu en soi, en ayant démêlé les couches de son être, qu’on peut véritablement croire et comprendre ce qu’on traverse alors qu’on s’élève vers cette issue finale de l’ascension.
Mes bien-aimés, je ne dis pas cela pour vous décourager de vous efforcer d’être plus. Mais je le dis pour vous dissuader de ressentir la fierté que de nombreux étudiants des Maîtres ascensionnés et bien d’autres personnes spirituelles ont accumulée, parfois au fil de leurs vies, en pensant que, parce qu’ils ont toujours appartenu à ce qu’ils considèrent comme la seule véritable Église ou la seule véritable organisation parrainée par les Maîtres ascensionnés ou une autre autorité supérieure, ils étaient véritablement supérieurs. Ils pensent qu’ils doivent être spéciaux et favorisés par Dieu, ou par les Maîtres ascensionnés, ou par quiconque considéré comme l’Être suprême au ciel.
Mes bien-aimés, l’humilité est une nécessité absolue. Car si vous manquez d’humilité, votre orgueil vous empêchera de regarder en face. Ou vous aurez peur de perdre cet orgueil. Ainsi, vous fixerez des limites à votre ascension. Vous créerez des zones de sécurité pour les fantômes qui se cachent derrière des croyances que votre orgueil vous empêche d’envisager avec ouverture et honnêteté. Ainsi, c’est vous qui tracez votre propre chemin vers Dieu, car c’est vous qui avez tracé le chemin qui vous a éloigné de Dieu. Et vous seul pouvez défaire ce que vous avez fait. Vous seul pouvez décréer ce que vous avez cocréé, en utilisant le libre arbitre et la conscience de soi que Dieu vous a donnés comme don ultime de la vie.
Vers le niveau 96 de conscience
Je viens aujourd’hui vous dévoiler officiellement le décret qui m’est adressé comme le Chohan du premier rayon, premier d’une série dédiée à tous les Chohans – et, bien sûr, les décrets aux Archanges, aux Élohim et au Maha Chohan. Notre objectif est de vous offrir un ensemble complet d’outils qui vous permettront de parcourir le Chemin des sept voiles, ces sept voiles formés par les sept rayons qui vous mènent jusqu’au niveau 96 de conscience. Là où vous commencerez véritablement à manifester un degré de christité qui vous permettra de voir l’unité de toute vie, l’unité de vous-même et de la Présence. Ainsi, ces décrets constitueront une boîte à outils complète pour ceux qui souhaitent gravir les échelons vers le niveau 96, qu’ils commencent en-dessous du niveau 48 ou qu’ils se situent entre le niveau 48 et le niveau 96.
En effet, en examinant attentivement ce décret, vous constaterez qu’il contient neuf versets et que les sept premiers sont consacrés à la fois au premier rayon et à l’un des autres rayons. Cela vous confère une double action : en donnant ce décret, vous touchez les sept niveaux de conscience gouvernés par le premier rayon (l’Alpha), puis par les sept rayons (l’Oméga). Enfin, dans le huitième verset, nous invoquons l’équilibre des sept rayons, condition essentielle pour dépasser le niveau 96 et manifester votre christité. Ainsi, mes bien-aimés, c’est avec une grande joie que je publie ce décret et le décret à l’Archange Michaël, et que je vous annonce les autres à venir.
C’est véritablement la joie du printemps, car nous avons pour objectif, pour le reste de l’année 2012, de vous faire vivre une vigile où, chaque mois, vous donnerez le décret pour un rayon particulier. Mais je peux vous dire que cela se produit parce que de nombreuses personnes ont été touchées par ce que le Maha Chohan a appelé l’hystérie autour de 2012. Mais elles l’ont été d’une manière qui les a réellement poussées à envisager la possibilité d’un changement sur terre. Bien sûr, ce changement ne se produira que lorsqu’une masse critique de personnes changera de conscience. Rien n’est garanti. Ce n’est en aucun cas une force extérieure qui viendra sur terre et le provoquera. Ce n’est pas quelque chose que nous, Chohans, Archanges ou Élohim, pouvons provoquer, car cela ne peut se produire qu’en multipliant ce que les gens apportent à l’autel. Ainsi, la nature du changement sera déterminée par la mesure dans laquelle les gens sont prêts à abandonner leurs anciennes croyances.
La retraite de Darjeeling
Ainsi, mes bien-aimés, si vous pouviez observer les environs de ma retraite à Darjeeling au niveau éthérique, vous verriez les grands pins exhaler un parfum très puissant qui repousse véritablement tous les esprits inférieurs. Et si vous vous promeniez parmi les pins (ce qui est sûr car il n’y a ni tiques, ni moustiques, ni autres manifestations inférieures), vous entendriez le vent filtrer doucement à travers leurs aiguilles. Et puis, de temps en temps, vous entendriez le chant exubérant d’un petit oiseau bleu qui vit autour de ma retraite. C’est ce que j’appelle le petit oiseau bleu de la bonté, car c’est un oiseau qui contrecarre la tendance de certains de mes meilleurs étudiants à perdre l’équilibre sur le premier rayon.
Parfois, ils sont tellement focalisés sur leur mission de sauver le monde qu’ils commencent à exprimer leur pouvoir de manière déséquilibrée. Leur volonté devient si forte qu’ils oublient qu’il est bon d’avoir une volonté forte pour nettoyer sa propre maison, mais qu’il est mauvais d’avoir une volonté si forte que l’on pense devoir forcer les autres à nettoyer la leur selon sa vision. Ainsi, lorsque les étudiants qui viennent à ma retraite éthérique manifestent ce déséquilibre, je leur dis de sortir par la porte de derrière, d’entrer parmi les pins et de continuer jusqu’à ce que je leur dise d’arrêter. Et voyez-vous, mes bien-aimés, ils ne s’arrêteront pas tant qu’ils ne seront pas sortis de leur état de déséquilibre, car jusque-là, ils n’entendront pas ma voix leur dire « stop ». Ils déterminent donc la distance qu’ils doivent parcourir avant de réaliser que moi, Maître More, je ne forcerai pas leur volonté à changer de cap. C’est à eux de décider de changer de cap.
Et c’est effectivement une pensée que vous pourriez méditer, car certains d’entre vous n’ont pas voulu assumer pleinement la responsabilité de leur libre arbitre. Ainsi, vous avez tendance à vouloir que je vienne, en tant que représentant de la volonté de Dieu, vous forcer à agir, vous dire quelle est la volonté de Dieu pour vous et ce que vous devez faire. Ceux qui viennent à ma retraite avec cette attitude seront également envoyés faire une petite promenade parmi les grands pins. Et ils ne reviendront pas avant d’avoir pris la décision de faire demi-tour. Voyez-vous, je ne peux pas atteindre ces personnes directement. Je ne peux leur parler qu’à travers le petit oiseau bleu de la bonté. Alors, s’ils sont tellement centrés sur eux-mêmes et leur propre état d’esprit qu’ils n’ont pas le temps de s’arrêter et d’écouter les oiseaux, eh bien, je dois les laisser continuer leur chemin jusqu’à ce qu’ils commencent à se demander ce qu’ils pourraient faire différemment.
Ainsi, je scellerai cette dictée, qui ne se veut pas longue, mais qui vous donnera une certaine mesure du Chohan du premier rayon. Et je la scellerai en vous adressant un avertissement : prenez le temps, au printemps, d’aller en forêt écouter les oiseaux. Leur chant est empreint de pure joie. Lorsque vous pourrez aborder la vie avec une joie pure, vous serez alors prêts pour une relation plus directe avec le Chohan du premier rayon. Car n’ai-je pas déjà dit qu’une lueur de joie est nécessaire sur terre ?
Je peux vous assurer que ceux qui ne s’identifient pas à cette affirmation auront du mal à entrer dans ma retraite. Car j’ai un gardien impitoyable, qui se prend très au sérieux et qui, sans s’en rendre compte, est très doué pour hérisser les étudiants qui se prennent eux aussi trop au sérieux. Et en vérité, un étudiant ne franchira pas le gardien tant qu’il ne remplira pas une condition : ne plus le prendre au sérieux. Tant que vous prendrez mon gardien au sérieux, vous ne pourrez pas entrer. Mais lorsque vous cesserez de le prendre au sérieux, vous pourrez passer. Il restera là, à la porte, à grommeler comme toujours, mais vous pourrez le dépasser et entrer dans le magnifique jardin où je vous accueillerai. Nous nous assoirons alors ensemble sur un banc, sans chercher à résoudre tous les problèmes du monde. Mais nous nous y assoirons ensemble, vous et moi, et nous écouterons simplement le petit oiseau bleu de la bonté qui chante au sommet d’un des grands pins. Car, voyez-vous, lorsque vous venez à ma retraite, vous avez d’abord besoin de repos. Vous devez vous détendre. Vous devez lâcher prise sur toutes les pressions du monde, car je ne suis pas ici pour vous apprendre à exercer votre pouvoir et votre volonté. Je suis ici pour vous apprendre à transcender le pouvoir temporel et la volonté du moi séparé.
Transcender la volonté du moi séparé ne se fait pas par une compétition où l’on se précipite. Non, mes bien-aimés, cela ne peut se faire que si l’on connaît le point de quiétude en soi. Et quelle meilleure façon de goûter à cette quiétude que de s’asseoir dans mon aura et d’écouter le petit oiseau bleu de la bonté ? Au fait, mes bien-aimés, le petit oiseau bleu de la bonté chante en fond sonore tout au long de cette dictée. L’avez-vous entendu ? Sinon, vous pourriez relire cette dictée, et continuer ainsi jusqu’à ce que vous entendiez l’oiseau avec votre oreille intérieure. Ainsi, je vous dis un adieu affectueux et joyeux. Maître More, JE SUIS.
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Copyright 2020 Kim Michaels
© Noël Wan pour la traduction française, 15/09/2025